Dieu et mes sous

CONCLUSION

Celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite… et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même.

Jacques 1.25

C’est reconnu, l’homme répugne à donner ; au point que pour le commun des mortels, tout don est suspect. Ses motifs sont douteux, supposés inavouables. S’il dépasse le simple pourboire, l’agent du fisc, soupçonneux comme un douanier, flairera la rémunération d’un travail au noir. La méfiance à l’égard du donateur est de mise : « Tiens, pourquoi m’offre-t-il cela ? Quelle idée a-t-il derrière la tête. Quel avantage veut-il retirer de moi » ?… etc.

Cette suspicion explique en partie la réticence des humains face à l’offre d’un salut gratuit. Aux yeux de beaucoup, la vie éternelle doit se marchander, se monnayer par des actions bonnes. Et pourtant, tout autre est la bonne nouvelle de Jésus :

O vous tous qui avez soif, venez vers les eaux,
Même celui qui n’a point d’argent !
Venez, achetez et mangez,
Venez, achetez du vin et du lait,
Sans argent, sans rien payer !

(Esaïe 55.1, 2)

Infinies sont les largesses du Seigneur ! Imméritées – donc gratuites – sont les grâces insignes du Père !


♦   ♦

Je veux reconnaître que Dieu m’a comblé de ses biens, qu’il ne mesure pas ses bontés envers moi : La bienveillance de l’Eternel n’est pas épuisée, et ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! (Lamentations de Jérémie 3.22, 23). C’est pourquoi, je veux lui exprimer ma reconnaissance par des offrandes régulières et abondantes.

Et puisque tout lui appartient, je m’emploierai à bien gérer, sous son contrôle, les richesses qu’il me confie. Que tout en moi, corps et biens, lui soit donné sans réserve. Avec joie. Mis à sa disposition pour un service zélé en attendant son retour.

Et si nous l’attendons vraiment, que faisons-nous des capitaux dont nous disposons ? Aurions-nous l’espoir de les emporter avec nous sur les nuées ? Mauvais calcul ! Ces richesses qui pourraient servir à la propagation de l’Evangile financeront peut-être l’œuvre de l’Antichrist comme le déclarait un prédicateur, lequel ne manquait pas d’ajouter : « Sans le savoir, de nombreux chrétiens bien installés dans la vie deviendront les capitalistes de la Bête ».

Surtout qu’il n’en soit pas ainsi. Au lieu de verser le salaire de notre activité dans « un sac percé » (Aggée 1.6), déposons-le sans regret à la banque du ciel. Sur la terre déjà, il rapportera 100 % d’intérêt, et dans le siècle à venir. « la vie éternelle » (Marc 10.30).

Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable.
2 Corinthiens 9.15

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