Théologie Systématique – II. Apologétique et Canonique

F. Période moderne

Le service que rendit Schleiermacher à l’apologétique, dont il a d’ailleurs méconnu, selon nous, le rang et le rôle dans l’ensemble des disciplines théologiques, fut de montrer que ce ne sont pas telles ou telles doctrines ou éléments particuliers qui constituent l’essence du christianisme ; que la crédibilité du fait chrétien n’est pas non plus attachée à telle ou telle conception du canon des Saintes-Ecritures ; mais que la cause du christianisme se confond avec l’existence de la personne historique, sainte et unique, du Rédempteur de l’humanité.

La lacune, déjà signalée, de la méthode et de la conception de Schleiermacher, consista à faire des modifications de la conscience chrétienne subjective la mesure de la vérité chrétienne utile à connaître, et de risquer d’amoindrir et de mutiler par là l’objet de l’apologétique comme le contenu même de la foi.

La première réaction contre l’incrédulité du siècle dernier, le premier signe du retour des opinions vers le christianisme, ou du moins vers la religion, fut, dans la France catholique, le Génie du Christianisme, de Chateaubriand (1802). Cette œuvre relève toutefois plutôt de la littérature et de l’esthétique que de la science religieuse. Chateaubriand a eu avec son contemporain Schleiermacher ce trait de ressemblance d’avoir conçu le christianisme comme une cause de sensations éminentes plutôt que comme un fait de conscience morale et un objet offert à la volonté. Le Génie du Christianisme est en réalité l’apologie du catholicisme et de ses pompes ; et le caractère principal de cette religion qui s’est révélé à l’auteur, celui qui la légitime à ses yeux, n’est pas la sainteté, mais une beauté supérieure à toutes les précédentes.

Les principaux apologètes de la France catholique appartenant à la première moitié du siècle, sont : Frayssinous (Défense du christianisme, ou Conférences sur la religion, faites de 1803 à 1822 ; publiées en 1824) ; Lamennais, dans sa première phase vouée à l’ultramontanisme (Essai sur l’indifférence en matière de religion, 4 vol., 1820) ; Dupanloup (Le Christianisme présenté aux hommes du monde, 6 vol., 4e édit., 1847) ; Lacordaire (Conférences de Notre-Dame de Paris, de 1844 à 1856, 4 vol.) ; Nicolas (Etudes philosophiques sur le Christianisme, 1850 ; 17e édit., 1885).

L’attaque formidable dirigée contre le christianisme positif, en Allemagne par Strauss et l’Ecole de Baur, et en France par M. Renan, a suscité dans les deux pays et dans les deux confessions un mouvement de pensée considérable qui s’est traduit soit sous forme savante, soit dans des écrits ou des conférences populaires.

Les principaux noms à citer dans le domaine de l’apologétique contemporaine sont, dans la France catholique : l’abbé Freppel, aujourd’hui évêque d’Angers, qui, lors de la première apparition de la Vie de Jésus de M. Renan, a écrit de cet ouvrage une critique acérée, et digne de survivre à l’immense sensation causée par cette nouvelle attaque du christianisme ; l’abbé Caussette (Le bon sens de la foi, 1870) ; l’abbé Moigno (Les Splendeurs de la foi, 1880) ; l’abbé Vigouroux, auteur d’un commentaire apologétique intitulé : La Bible et les découvertes modernes (4me édit., 1884) ; l’abbé de Broglie (Problèmes et conclusions de l’histoire des religions.L’apologétique chrétienne en présence des sciences et de l’histoire, 1885 ; et divers autres opuscules). A citer enfin la Revue de philosophie chrétienne.

En Allemagne, le catholicisme a produit deux ouvrages considérables ; ceux d’Hettinger : Apologie des Christenthums (4. Aufl., 1873), et de Paul Schanz : Apologie des Christenthums (1887-1890).

Les principaux apologètes de l’Allemagne protestante sont Sack (Christliche Apologetik, 2. Aufl., 1841), dont la réputation a longtemps dépassé le mérite, et qui semble avoir pris à tâche de défendre les abords de la révélation chrétienne par l’obscurité affectée de son langage ; Ullmann (Das Wesen des Christenthums, 4. Aufl., 4854 ; — Die Sündlosigkeit Jesu, ouvrage qui fit sensation, ressortissant à la dogmatique par son objet et à l’apologétique par sa tendance, 7me édit., 1863) ; Auberlen (Die göttliche Offenbarung, inach., 1861-1864) ; Delitzsch (System der christlichen Apologetik, 1869) ; Baumstark (Christliche Apologetik auf anthropologischer Grundlage, 1872-1879) ; Ebrard (Apologetik, Wissenschaftliche Rechtfertigung des Christenthums, 2. Aufl., 1878).

Le style de ce dernier ouvrage est suffisamment clair et a contribué sans doute au succès qui l’a longtemps accompagné et à la notoriété qu’il a obtenue ; mais le plan suivi, qui nous paraît marqué d’une incohérence absolue, et déroute toutes nos notions de suite et de progression des idées, a permis à l’auteur de prendre généralement l’énoncé de ses désirs pour des arguments. La contexture extérieure de ces deux volumes, dont les feuillets non cousus échappent à tout instant des mains du lecteur, semble être une fidèle image de leur contenu.

Les deux dernières, productions de la science protestante allemande dans le domaine de l’apologétique, sont l’ouvrage de Frank : System der christlichen Gewissheit (2. Aufl. 1881), et celui de Kaftan : Die Wahrheit der christlichen Religion (1889). Bien qu’appartenant à deux tendances dogmatiques rivales, la tendance confessionnelle-luthérienne et l’école de Ritschl, ces deux ouvrages ne laissent pas de relever de la même méthode, subjectiviste et expérimentale, en même temps qu’ils s’appareillent par la difficulté de la forme.

De tous les ouvrages que nous connaissons sur la matière, celui dont le plan et la méthode nous satisfont le mieux est celui d’Auberlen, indiqué plus haut. Encore ne nous satisfait-il qu’imparfaitement.

Reste à signaler en Allemagne une revue spécialement consacrée à l’apologétique : Der Beweis des Glaubens, qui date de 1864, et qui est actuellement dirigée par le pieux et savant Zöckler, professeur à Greifswald.

Les pays où l’apologétique est le plus en honneur sont assurément l’Angleterre et les Etats-Unis ; mais dans l’avantage même est caché le péril ; à rencontrer tant de faveur, la discipline qui nous occupe court le risque de voir son impartialité suspectée, et la preuve trop ardemment désirée et saluée obtiendra plus difficilement le crédit général et durable que peut-être elle mérite.

Les auteurs d’apologies modernes en langue anglaise les plus cités sont : Erskine (Remarks on the internal evidence of the truth of the revealed religion) ; Chalmers (The évidence and authority of the christ, revelation, 7. éd., 1824 ;Fisher (Essays on the supernatural origin of Christianity, 1871) ; Peabody (Christianity and science, 1874). La Société de l’Evidence du christianisme publie depuis 1870 le Christian évidence Journal.

Le livre de M. Drummond, traduit en français sous le titre : Les lois de la nature dans le monde spirituel, 1889, vient d’obtenir dans les pays de langue anglaise un immense succès, qui témoigne tout au moins de l’intérêt puissant que les questions apologétiques y excitent.

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Le père de l’apologétique moderne dans les pays de langue française est Vinet, le commentateur de Pascal, qui n’a pas laissé sans doute d’ouvrage complet sur cette matière pas plus que sur la dogmatique, mais dont l’œuvre tout entière, philosophique et littéraire, a été dominée par le désir de légitimer le christianisme devant la nature humaine, et de faire ressortir les points de contact et les harmonies entre l’un et l’autre.

« La gloire de l’Evangile, a-t-il écrit, dans ses Etudes sur Pascal, n’est pas seulement d’avoir donné la vérité, mais de l’avoir humanisée. Jésus-Christ est un Dieu et un homme ; il en est de même de sa doctrine. Elle est puisée à la fois dans la profondeur de Dieu et dans la profondeur de l’homme ; elle touche par ses deux extrémités aux mystères de l’essence divine et au mystère de la nature humaine, un seul et même mystère, à vrai dire. Les deux éléments humain et divin ne sont pas les deux termes d’une antinomie, mais les deux hémisphères, ou, si vous aimez mieux, les deux pôles de la vérité. La vérité révélée n’est humaine que parce qu’elle est divine. »

Nous ne croyons pouvoir mieux faire que d’emprunter au dernier ouvrage sorti de la plume de M. de Pressensé, la caractéristique suivante de la pensée et du programme apologétique de son maître :

« Je crois qu’on peut définir ainsi le point de vue dominant de la conception religieuse de Vinet : l’accord essentiel de l’élément vraiment humain et de l’élément divin. Pour lui, cet accord se réalise avant tout par son côté moral, dans les profondeurs de la conscience. Après avoir existé dans l’homme primitif à l’état inconscient, il a été altéré par le péché, puis rétabli parfaitement par le Christ qui est vraiment l’Homme-Dieu. Sa personne même en est la plus haute, la plus absolue réalisation et son œuvre de rédemption n’a eu d’autre but que de nous rendre de nouveau possible cette union sainte avec Dieu. Elle nous a replacés dans les seules conditions où nous puissions le retrouver, car au Calvaire satisfaction a été donnée à la sainteté divine par le sacrifice d’amour et d’obéissance du représentant de la race déchue…

Enfin puisque le triomphe du christianisme dépend de la manifestation de plus en plus sentie de son accord fondamental avec la conscience humaine, la littérature qui est l’expression la plus vraie, la plus saisissante de la vie sociale comme des sentiments des grands représentants de l’humanité, prend une importance nouvelle. C’est encore continuer l’apologétique chrétienne que d’y écouter en quelque sorte les battements, les gémissements, les aspirations du cœur humain, tantôt redemandant son Dieu, tantôt montrant ce qu’il lui en a coûté de le repousser. Toute l’inspiration de la critique littéraire de Vinet se rattache ainsi à la pensée dominante de sa conception religieusea. »

aAlexandre Vinet, d’après sa correspondance inédite, pages 224 et sq. Développement de la pensée de Vinet.

C’est Vinet qui a inauguré la méthode de l’apologétique appelée morale, réaction, devenue bientôt excessive dans les mains de ses disciples, contre l’ancienne apologétique supranaturaliste. Tandis que celle-ci prétendait imposer de haut et principalement par des raisons externes la conviction de la vérité et de la divinité du christianisme, la tendance que nous signalons se porta fort d’administrer cette preuve en partant uniquement de la concordance entre la révélation chrétienne et les besoins de la nature humaine. L’excès de cette méthode et son péril était qu’après avoir établi la vérité et la divinité du christianisme sur sa concordance avec les besoins de la nature humaine, on pouvait être tenté de reconstruire la donnée du christianisme lui-même d’après l’énoncé de ces besoins ; de réduire la divinité du christianisme à la mesure de sa parfaite humanité. Il était à prévoir que la sentence citée tout à l’heure : « La vérité révélée n’est humaine que parce qu’elle est divine, » serait traduite en celle-ci, que Vinet aurait répudiée : « La vérité révélée n’est divine que parce qu’elle est humaine. »

Dans les termes où Vinet s’est tenu, et qui n’interdisaient point, comme nous le montrerons plus tard, le renfort des preuves historiquesb, l’apologétique morale n’était qu’un retour à la parole de Jésus-Christ : Jean 7.17, qui nous donne la devise éternelle de notre discipline.

b – Voir entre autres : Essais de Philosophie morale, page 37.

Les ouvrages de Vinet plus spécialement apologétiques sont les Essais de philosophie morale et religieuse (1837), et les Etudes sur Blaise Pascal (1846)c.

c – Il est surprenant que le nom de Vinet soit passé sous silence dans deux histoires allemandes de l’apologétique, celle de Christlieb insérée dans la Realenyclopädie de Herzog, et celle donnée dans le Handbuch der theolog. Wissenschaften. J’ai retenu de mes souvenirs d’étudiant d’avoir entendu à Gottingue le professeur Ehrenfeuchter épeler le nom de Vinet devant son auditoire. Il est vrai que cela se passait en 1858.

Les deux disciples les plus ardents et les plus convaincus de Vinet sont M. Astié, qui, à diverses reprises, s’est fait son interprète, et M. de Pressensé, dont l’œuvre tout entière, philosophique et historique, comme celle du maître de Lausanne, est dominée par la préoccupation apologétique. C’est sous cette influence que dans le volume intitulé : L’Ancien Monde et le Christianisme, qui ouvre la seconde édition restée malheureusement inachevée de l’Histoire des trois premiers siècles de l’Eglise chrétienne, M. de Pressensé, s’est appliqué à recueillir avec une sorte de passion pieuse les échos souvent inarticulés de la conscience humaine à travers les siècles, à suivre les vestiges laissés par l’âme humaine dans sa marche nocturne et chancelante au devant du Dieu inconnu, et dans les accents confus de t cette prière éplorée », il a cru reconnaître le soupir prophétique de l’humanité après le Sauveur en même temps que les souvenirs de son ancienne grandeur.

« Aux heures les plus sombres du naturisme, écrit-il, la conscience a eu ses réactions sacrées. Sous tous les cieux, nous entendrons sa grande voix s’élever, par intervalles, plus haut que les superstitions grossières et que les spéculations subtiles de la métaphysique panthéiste. Elle finira toujours par acclamer son idéal moral, entrevu par delà les ombres accumulées de la religion officielle, dont elle brisera le cadre dans son élan sacré. Toujours elle reconnaîtra qu’elle ne l’a pas réalisé, et couvrira de son gémissement les chants de fête ou les hymnes de gloire. Enfin elle ne cessera pas d’appeler un Dieu plus grand que ceux qu’elle connaît. On peut entendre retentir au travers des siècles un psaume de pénitence non interrompu et un appel suppliant au Dieu inconnu. »

Nous aurons à rechercher dans le cours de cet ouvrage ce que cela prouve ; si même cela prouve quelque chose, et dans quelles limites, cette preuve, si preuve il y a, doit être circonscrite.

Admettant même la réalité du fait, il restera à décider si ces manifestations de la conscience humaine antérieures au christianisme n’ont pas été les échos de plus en plus affaiblis d’une révélation primitive plutôt que les aspirations toujours plus distinctes vers une révélation future.

Ce qui d’ores et déjà nous rend réservé à l’égard des inférences à tirer de ce fait : la marche de la conscience au devant du Dieu inconnu, c’est de constater que la ville de l’ancien monde où le message du salut a rencontré le plus d’indifférence, fut précisément celle où se trouvait ce mystérieux autel dédié au Dieu inconnu, et qu’il suffit d’y prononcer le mot de résurrection devant cette élite du monde païen pour faire éclater le rire ou le dédain.

Les deux philosophes éminents que la Suisse française a le bonheur et l’honneur de posséder, MM. Charles Secrétan et Ernest Naville, ont, eux aussi, à des titres divers, bien mérité de notre discipline ; l’un, appliquant la méthode philosophique et dialectique à la recherche et à la démonstration de la donnée chrétienne, qui, pour cette raison même, n’est pas toujours sortie intacte et entière de cette fervente élaboration ; l’autre, à qui il a été donné de présenter au grand public, sous une forme qui a répondu à un moment donné aux besoins des esprits sérieux et cultivés, les raisons à faire valoir en faveur des vérités religieuses et chrétiennesd.

d – Voir la liste des ouvrages apologétiques de MM. Secrétan et Naville dans notre Index bibliographique. Exposé, tome I, pages 328 et 329.

Les meilleurs écrits apologétiques, ceux dont on dira le plus volontiers : festinant ad eventum, ne sont peut-être pas les ouvrages systématiques et complets, exposant de front les arguments en faveur du christianisme, mais les produits d’occasion, écrits et conférences provoqués par une attaque directe à telle époque et dans telle ville.

Les Conférences apologétiques de Luthardt (Apologetische Vorträge über die Grundwahrheiten des Christenthums, im Winter 1864, zu Leipzig gehalten, ne paraissent pas, il est vrai, avoir répondu à ce requisitum, étant nées, d’après la préface, entre les murs de l’université. Elles n’en eurent pas moins un très grand succès, attesté par quatre éditions qui se succédèrent de 1864 à 1865.

D’autres leçons données par MM. Zöckler, Cremer,

Luthardt. etc.. turent publiées sous le titre : Apologetische Vorträge über einige Fragen und Wahrheiten des Christenthums, 1869.

A la même époque, le parti évangélique de Bâle opposa au parti réformiste naissant les vigoureuses répliques de MM. Auberlen, Gess, Preissvverk, Riggenbacb, von Zezschwitz.

Les manifestes du christianisme libéral dans la Suisse romande, qui parurent à la suite de la conférence faite par M. Buisson à Neuchâtel en 1809 sous le titre : Une réforme urgente, provoquèrent un mouvement très puissant de l’opinion, qui se propagea de Neuchâtel dans les cantons de Vaud et de Genève. La cause de la vérité chrétienne suscita à ce moment-là des défenseurs savants, vaillants et écoutés. A cette crise se rattachent les Conférences apologétiques de M. Godet, 1869 ; Neuf conférences. Réponse à M. Buisson et au manifeste du christianisme libéral par MM. F. Godet, Robert, Félix Bovet, Paroz, Jacottet, Perrochet, Comtesse et Courvoisier, 1869.

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Nous ne terminerons pas ce résumé de l’histoire de l’apologétique sans mentionner les opinions de quelques-uns des adversaires de cette discipline dans les temps modernes, telle du moins qu’ils se la sont figurée.

Nous nommons entre autres Tholuck, Palmer et Beck.

Beck estimait que le contenu de la foi doit se justifier par lui-même, et qu’à faire cette tentative, on méconnaît le caractère essentiel du christianisme, sa nature propre et sa prétention à être la vérité absolue possédant en elle-même les moyens d’accréditation seuls propres et seuls suffisants à leur fin.

Ou bien en effet, disait-il, l’apologétique fournira des preuves extrinsèques au christianisme, dont elle méconnaîtra par là le contenu spécifique et les ressources spéciales et elle passera à côté de l’essence de l’objet. Ou bien, elle doit comprendre, fût-ce tacitement, le contenu du christianisme, et anticiper ainsi l’exposé scientifique de la foi.

Dans un chapitre intitulé : Selbstrechtfertigung der christlichen Offenbarung, l’auteur s’exprime comme suit :

« La réalité de l’affirmation que le christianisme prononce sur lui-même d’être la révélation parfaite de Dieu ne doit pas se démontrer par une déduction d’idées ou de faits ressortissant à la vie du monde, mais par le fait que le christianisme en lui-même est au sens absolu du mot une manifestation d’esprit et de puissance (1 Corinthiens 2.4).

Le christianisme se fait fort de se démontrer lui-même à quiconque en veut faire l’épreuve dans sa propre expérience (Jean 1.6.7 ; 7.17). »

Comme l’objet, la méthode et la portée de notre discipline sont sujettes aux discussions les plus ardentes, qui se prolongent jusqu’à cette heure, la IIe section de la Propédeutique comprendra deux sous-sections, dont l’une exposera la théorie de l’apologie du christianisme, et la seconde sera l’application de cette théorie.

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