Étude sur Abraham

Sodome

Genèse 19.1-29

Souvenez-vous de la femme de Lot.

(Luc 17.32)

Pendant que le patriarche retournait vers son campement, deux anges, ses hôtes de tout à l’heure, continuaient leur route du côté de Sodome. Ils semblent s’y être rendus d’une façon toute naturelle. Partis de la tente d’Abraham vers une ou deux heures de l’après-midi, ils arrivent à Sodome sur le soir ; une marche ordinaire leur aura suffi.

Lot vit toujours dans cette ville. Délivré par son oncle des mains de Kédor-Laomer, il a repris son existence riche et malheureuse. Ses protestations contre les pécheurs qui l’entouraient n’ont pas produit plus d’effet qu’au premier jour, car il a continué à participer aux avantages que leur capitale lui offrait. Il continuait donc, comme nous l’avons déjà dit, à « affliger tous les jours son âme. » Mais nous ne voyons pas que cette affliction ait amené chez un seul habitant les larmes de la repentance, ni que cette parole ait obtenu la moindre conversion. Dix justes auraient suffi pour que Sodome fût épargnée : ces dix justes ne s’y trouvent pas. Car enfin la femme de Lot mérite à peine ce titre : ses regrets d’une aisance perdue l’emporteront sur l’obéissance. Ses filles ne le méritent pas ; ses gendres pas davantage ; ni ses fils, car d’après le verset douzième il paraît en avoir eu. Et lui ? Possède-t-il comme son oncle la vraie justice, celle de la foi ? A peine pouvons-nous le conclure du témoignage que l’apôtre Pierre lui renda. Ce que nous ne savons que trop, c’est que, pendant un séjour de plus de vingt ans, d’abord aux environs de Sodome, puis dans la ville elle-même, il n’a pas gagné un seul païen au service de son Dieu. Quel ministère ! Et pourtant il avait prêché. Seulement la conduite n’appuyait pas la parole. S’il disait aux gens, avec une conviction peut-être très sincère, de ne pas se laisser prendre aux séductions des richesses, il était trop facile de lui répondre que lui-même n’y avait point résisté, et la prédication demeurait sans effet.

a2 Pierre 2.6.

Il me souvient à ce propos d’un des étonnements de ma jeunesse. Un homme de goût et d’esprit allait souvent entendre, le dimanche, un orateur qu’il appréciait fort et que je trouvais, moi, très ennuyeux. – Veux-tu savoir, me dit-il un jour, pourquoi je choisis ses sermons de préférence à d’autres ? Il me semble y entendre constamment cette phrase : Faites ce que je dis très mal, mais ce que je fais très bien. – Ce jugement m’est souvent revenu à l’esprit, et je pense qu’il aurait dû être retourné à l’égard de Lot. Il disait, je veux le croire, très bien ; mais, sans cesser d’être honnête homme, il faisait très mal. Tant qu’il restait dans Sodome, toutes ses leçons étaient stériles.

Au reste, nous avons déjà esquissé ce caractère, dont le trait fondamental est précisément de n’en point avoir. N’y revenons pas.

Hospitalier de même que son oncle, Lot a reçu chez lui les deux voyageurs que le soir lui amenait. Il a exercé sur eux une sorte de contrainte, justifiée autant par sa bonté naturelle que par l’abominable réputation de ses voisins. Il n’avait que trop de raisons de les craindre. La nuit commence à peine, que le péché des habitants de Sodome éclate dans toute son horreur. Il n’y a donc plus à hésiter. L’iniquité de cette population est arrivée à son comble. Seule une destruction totale peut répondre aujourd’hui aux exigences de la justice de Dieu. Ce n’est pas en vain, toutefois, qu’Abraham a intercédé. Le nom qu’il n’a point prononcé dans sa prière, mais qui l’animait d’un bout à l’autre, le nom de Lot a frappé avec les requêtes du croyant le cœur de l’Éternel. Grâce à la foi de l’oncle, le neveu sera épargné, quoique à peu près malgré lui.

Un dernier appel a retenti. Les coquins infâmes qui voulaient trahir l’hospitalité ont été frappés d’aveuglement. N’est-ce donc pas un avertissement du Dieu qu’ils ont méconnu ? Ne comprendront-ils pas ? Cette brusque cécité ne va-t-elle pas ouvrir l’œil de leur conscience ? Non ; rien ne s’ouvre ; rien ne se remue dans ces cœurs endurcis. Le châtiment va commencer. A la simplicité même des moyens employés pour le préparer et pour le raconter, on peut deviner qu’il sera épouvantable. C’est ainsi que la Bible écrit et peint. Pas une remarque à côté du récit ; pas une exclamation ; pas un coup de pinceau plus fort qu’un autre ; et tout cela vous saisit à vous faire frissonner… Le soleil vient de se coucher comme à l’ordinaire ; on n’a point observé de signes précurseurs d’une catastrophe. La ville s’est endormie ; les rôdeurs de nuit ont continué leurs promenades et leurs orgies, ni plus ni moins qu’à l’habitude. Qui donc soupçonne que les heures de Sodome sont comptées ? Les astres n’ont point annoncé de mort ; ils brillent au firmament comme ils y brillaient hier.

Maintenant l’aube va venir. Une clarté grisâtre se dessine à l’horizon. La plaine, dans une heure, sera tout éveillée. Les oiseaux se mettent à chanter sous le feuillage ; les hommes, bientôt, se rendront à leurs affaires, termineront les ventes et les achats commencés la veille. Mais les hôtes de Lot sont à l’œuvre. Pendant que la nuit s’achève, ils ont averti l’Hébreu de faire sortir au plus tôt de la ville tout ce qui lui appartient, parce qu’il vont la détruire : l’Éternel les a envoyés pour cela.

Lot ajoute foi à leur parole. Il s’efforce de décider ses gendres à fuir avec lui. Il n’y parvient point : soit que la terreur l’ait rendu ridicule, ou qu’il ne soit pas encore pleinement convaincu, il leur fait l’effet de plaisanter. Ils ne bougent point. Et lui-même ? Oh ! il veut bien partir, il ne résiste pas, il ne conteste pas ; seulement, il tarde. Que voulez-vous ? Il a de la peine à se décider. Il lui en coûte de quitter cette capitale où son âme s’affligeait tous les jours, c’est vrai, mais où la vie, après tout, lui avait offert bien des douceurs. Il attend, il regarde, il écoute… Est-ce bien sûr que tout soit fini ? Perdu dès à présent ?… Les anges qui l’ont averti une première fois reviennent à la charge ; ils insistent ; ils pressent : Sors ! Lève-toi ! Prends ce qui t’appartient, de peur que tu ne périsses ! Ce n’est pas encore assez. Alors ces deux messagers, qui sont ceux du salut avant d’être ceux de la ruine, ne se contentent plus de parler. Ils saisissent Lot par la main ; ils l’emmènent ; ils lui font violence pour qu’il ne périsse pas. Sauve-toi donc, Lot ! Sauve-toi ! Il y va de ta vie ; marche sans un arrêt, sans un regard en arrière, jusqu’à ce que tu sois sorti de ce territoire de mort. Cours jusqu’à la montagne. Une seule minute suffirait pour te consumer, toi et tous les tiens.

Il faut quelquefois, mes amis, que Dieu nous fasse violence pour nous sauver. Nous nous endormions dans quelque bien-être, qui n’était pas loin de ressembler à celui que Lot goûtait dans Sodome. Notre âme ne priait plus. Les avertissements frappaient nos oreilles sans descendre jusqu’à la conscience. Une fois, deux fois, vingt fois Dieu avait appelé. Mais nous avions répondu comme on le fait quand on n’obéit pas. Il nous a saisis par le bras, alors. Quelquefois, il nous a repris un des nôtres. un des êtres les plus chéris, un morceau tout palpitant de notre cœur. Parce qu’il ne nous aimait pas ? Oh ! non ; mais par ce que cette blessure saignante était nécessaire pour nous réveiller et pour nous arracher à la mort. Ne murmurez pas, mes amis, si vous passez par cette voie douloureuse. N’accusez pas Dieu de vous abandonner ; c’est à ce moment qu’il est le plus près de vous.

Lot est enfin dehors. Avant de laisser aller l’ange qui l’a poussé jusqu’ici, il prie. Avec beaucoup d’ardeur ; c’est une supplication presque aussi instante que celle d’Abraham quand, hier encore, il luttait avec Dieu. Quelle différence pourtant ! Abraham priait pour les autres, pour des gens qui ne lui étaient rien et dont il n’avait que du mal à attendre. Lot intercède pour lui, pour lui seul. Il ne nomme ni sa femme, ni ses filles, ni ses gendres qu’il vient de quitter, ni un seul de ses voisins, personne. Rien que lui. « Je ne puis, pas me sauver à la montagne avant que le désastre m’atteigne ; je périrai. Cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie… Oh ! que je puisse m’y sauver… Que mon âme vive ! » Moi, toujours moi. Il y a bien de la crainte et bien de l’égoïsme dans cette requête. Ne vous y manque-t-il pas un peu de charité ? Telle qu’elle est, au reste, elle est exaucée. Lot peut, au lieu de s’enfuir jusqu’à la montagne, s’arrêter dans la petite ville de Tsoar : il y entre au moment où le soleil se lève. Alors seulement, s’il nous est permis de nous exprimer ainsi, les mains de l’Éternel deviennent libres : il peut frapper, et il frappe.

Je ne sais, à part le déluge et la dispersion des peuples, aucun châtiment aussi directement divin que celui-là. L’intervention humaine y est nulle. Dieu n’a pas soulevé contre Sodome et les villes alliées des ennemis du dehors ; une fois il avait employé ce moyen par les mains de Kédor Laomer : au point de vue de la conversion le résultat avait été nul. Il ne déchaîne pas une émeute, une révolution qui aurait tout renversé et n’aurait rien changé. Non ; le fléau descend du ciel et, suivant l’expression mystérieuse et singulièrement énergique que notre texte emploie : « L’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. » C’est Dieu qui veut ; c’est Dieu qui exécute ; il n’a pas voulu se servir de la main des hommes. Une pluie tombe, comme au déluge ; mais quelle pluie ! Du soufre, du feu se croisant et se heurtant dans l’espace, empoisonnant l’atmosphère. L’air n’est plus respirable. Ce n’est plus de l’air ; c’est un gaz mortel, c’est l’asphyxie étouffant les hommes, et les bêtes, et les plantes ; c’est l’incendie dévorant les cadavres et calcinant les maisons ; c’est un embrasement général, une mer de feu alimentée par ces puits d’asphalte où les rois du midi s’étaient flattés jadis de voir périr leurs adversaires. Si, comme il est probable, beaucoup de maisons étaient cimentées avec du bitume, ainsi que l’avaient été les pierres de la tour de Babel, on comprend que la conflagration s’est produite avec une rapidité extraordinaire, et que la pluie d’éclairs, tombant du ciel en même temps que le soufre, n’eût pas à durer longtemps pour que son œuvre fût achevée.

La combustion du naphte souterrain, du pétrole peut-être, eut pour conséquence certaine une dépression considérable du sol. Dès lors les eaux du lac, retenues précédemment par un rivage plus ou moins élevé, se précipitèrent fort avant dans les terres. Elles y heurtèrent soit des roches salines, soit des masses bitumineuses qui n’avaient pas été consumées ; elles eurent vite fait de dissoudre jusqu’à saturation tout ce qui pouvait être dissousb. Ces circonstances expliquent aisément et l’apparence désolée des bords de la mer Morte, et la composition chimique extraordinaire et le goût particulièrement repoussant de ses eaux. Je me souviendrai toujours de la saveur détestable que je leur trouvai, quand j’essayai de les goûter à une petite fiole que mon vénéré professeur, M. le Dr Segond, avait rapportée de son voyage en Palestine. « Je goûte cette eau, écrit M. Félix Bovet, et je lui trouve une saveur encore beaucoup plus salée que je ne le supposais. Pour en avoir mis dans la bouche une gorgée que l’on rejette immédiatement, on sent longtemps encore un goût de nitre insupportable. Quand on y a trempé les mains, on ne parvient pas à les essuyer entièrement, et la peau continue à être affectée d’une sensation astringente fort désagréablec. »

b – L’hydrographie de la mer Morte confirme cette hypothèse. Elle nous montre dans le bassin du nord une profondeur qui atteint 1 300 pieds, tandis que celui du sud remonte jusqu’à 13 pieds seulement et devient parfois guéable. Preuve qu’il n’est point de la même formation que le précédent.

c – Voyage en Terre-Sainte, p. 29.

N’insistons pas, au reste, sur les caractères propres de cette mer et de ses environs. Une description complète ne rentrerait que fort indirectement dans le cadre d’une histoire d’Abraham ; on la trouve d’ailleurs dans nombre de récits de voyage en Palestine. Bornons-nous à rappeler les souvenirs profonds laissés dans l’histoire par la catastrophe presque sans exemple dont les villes de la plaine ont été les victimes. Nous en retrouvons les traces dans la loi, dans les prophètes et dans l’Évangile avec une abondance dans les expressions, une insistance dans les avertissements que nous notons à peine à propos du déluge. Parlant d’un homme qui veut suivre les penchants de son cœur plutôt que la loi de l’Éternel, Moïse compare le châtiment qui l’attend au bouleversement de Sodome et de Gomorrhe, d’Adma et de Tséboïm que Dieu détruisit dans sa colèred. Ésaïe prophétise à Babylone, « l’ornement des royaumes, la fière parure des Chaldéens » qu’elle sera « comme Sodome et Gomorrhe que Dieu détruisite. » Et pour montrer à quel abaissement Capernaüm est tombée par son incrédulité en face du Fils de l’homme, Jésus ne veut la comparer qu’à Sodome, en déclarant que celle-ci sera traitée avec moins de rigueur au jour du jugementf. En dehors de l’Écriture sainte, les auteurs profanes renferment aussi plus d’une allusion à l’embrasement de cette capitaleg. Et certes, il n’est pas étonnant que la mémoire de ce châtiment divin se soit transmis de génération en génération. Toute la contrée, c’est-à-dire la région méridionale de la Palestine, est devenue bien vite une leçon aussi permanente que solennelle pour les voyageurs appelés à la traverser. Du haut de leurs dromadaires, les marchands qui se rendaient de Mésopotamie en Egypte pour y chercher du blé, trouvèrent, dès l’année suivante, au lieu d’une plaine fertile et de cités enrichies, une morne étendue d’eau salée d’où la vie s’était retirée. Sur les rives, même règne de la mort. Les oiseaux n’y chantaient plus ; les fleurs n’y répandaient plus leur parfum. Ils essayèrent de s’arrêter, d’examiner et de chercher quelques restes des villes disparues. Rien ! Tandis qu’ils se demandaient ce qu’elles étaient devenues, ils sentirent leurs vêtements se couvrir de sel et de soufre. Les vapeurs qui s’élevaient de la plaine liquide étaient imprégnées de bitume. Ils se hâtèrent de passer. Quand ils revinrent des bords du Nil, c’était plus lugubre encore. Et d’année en année, de siècle en siècle, leurs descendants ont redit à leur manière que le Dieu d’Abraham est aussi un feu consumant !

dDeutéronome 29.23.

eEsaïe 13.19.

fMatthieu 11.23.

g – Tacite en fait mention au livre IV de ses histoires, chap. 7, quand il signale, vers l’embouchure du Jourdain, « des plaines qu’on dit avoir été autrefois fertiles et peuplées de villes considérables, mais que la foudre aurait embrasées. » Comparez aussi sur tout ce récit : Josèphe, Antiq. I. ch. X.

Hâtons-nous de retourner auprès de Lot, et terminons son histoire.

Quand les fugitifs arrivent à Tsoar, il n’y sont pas au complet. La femme du patriarche est demeurée on arrière. Plus mondaine que lui, elle a regretté plus que lui sa maison de Sodome, les richesses et le bien-être qu’elle y laissaith. Le bruit épouvantable qui vient d’éclater lui inspire un irrésistible désir de voir si tout est perdu. Ce ne sera qu’un regard, le dernier… Oui, ce fut le dernier, en effet. Il ne fallut qu’un instant pour que la destruction l’atteignît. Le salut était dans une fuite précipitée et continue. Une seconde d’arrêt, c’est la mort. Elle n’a pas le temps de pleurer ses biens et son confort. La pluie ardente l’environne ; l’air la tue ; suffoquée, étouffée, entourée de cendres brûlantes, elle est bientôt elle-même transformée en cendres sans pouvoir tomber. Le naphte enflammé tombe sur elle, la consume sans la détruire, s’incruste en quelque sorte dans ses membres, dessine son corps en le grandissant d’une façon étrange : ce n’est plus la femme de Lot, c’est une statue de sel.

h – D’après la parole de Jésus, Luc 7.31-33, l’attachement aux biens de la terre causa, plus encore que la curiosité, la mort de la femme de Lot.

Josèphe nous dit qu’on la montrait encore de son temps, et qu’il l’a vue. Le roc qu’on affirme aujourd’hui être le reste pétrifié de cette infortunée dépasse de beaucoup la taille humaine, et nous avons de bonnes raisons de croire que la légende seule a marqué ce monument, non l’histoire. Ce qui demeure, c’est le souvenir de cette mort, dont la pareille se trouve à peine dans les débris humains d’Herculanum et de Pompéi ; c’est l’avertissement qui s’échappe de ces quelques lignes écrites comme avec le feu dans le livre de nos révélations ; c’est la preuve nouvelle des pièges que l’amour du monde enferme dans ses plus riantes fleurs ; c’est la démonstration qu’il n’y a pas de petits péchés et qu’il suffit de tourner la tête lorsque Dieu avait dit : Tu ne la tourneras pas, pour être englouti dans une catastrophe dont rien ne peut délivrer… Souvenez-vous de la femme de Lot !

Souvenons-nous aussi d’Abraham. Sa pensée éclairera, pour finir, la scène sombre que nous venons de contempler. Il s’est levé de bon matin. Inquiet et comme ne pouvant tenir en place, il est retourné au lieu où, la veille, il a lutté avec l’Éternel. Il porte ses regards sur la vallée, si riche il y a quelques heures. Ce n’est plus à présent qu’une fournaise, dont la fumée obscurcit l’atmosphère. Il est certain maintenant que dix justes ne se sont pas trouvés dans Sodome !

Lot a-t-il donc péri ? Bien que nulle réponse directe ne paraisse avoir été donnée au patriarche lui-même, il y en a une écrite pour nous dans le texte sacré, et elle nous redit ce qui se cachait hier dans l’intercession d’Abraham. « Dieu, lisons-nous, se souvint de lui, et il fit échapper Lot du milieu du désastre. » Si la requête de son serviteur a exercé sur lui une pareille influence, ne craignez pas : il aura bien trouvé moyen de le lui faire savoir. Il ne lui aura pas laissé croire que cette fumée épaisse s’élevait d’un bûcher où Lot aurait été consumé. Même sans envoyer de nouveau un ange auprès de lui. il lui aura dit, comme plus tard à un centenier païen : « Tes prières sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenui. »

iActes 10.4.

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