Contre Apion - Flavius Josèphe

LIVRE II

CHAPITRE XL

Résumé de ce traité.

(287) Au reste j'ai rapporté en détail les lois et la constitution des Juifs dans mes écrits sur les Antiquités[1] ; ici j'en ai fait mention dans la mesure où c'était nécessaire, non pour blâmer les mœurs des autres ni pour exalter les nôtres, mais pour prouver que les écrivains injustes à notre égard ont attaqué avec impudence la vérité elle-même. (288) Je pense avoir suffisamment rempli dans cet ouvrage ma promesse du début. J'ai montré en effet que notre race remonte à une haute antiquité, tandis que nos accusateurs la disent très récente. J'ai produit d'antiques témoins en grand nombre, qui nous mentionnent dans leurs histoires, tandis qu’à croire leurs affirmations il n'en existe aucun. (289) Ils prétendaient que nos aïeux étaient Égyptiens ; j'ai montré qu’ils étaient venus en Égypte d'un autre pays. Ils ont affirmé faussement que les Juifs en avaient été chassés à cause de l'impureté de leur corps ; j'ai montré qu'ils étaient retournés dans leur patrie parce qu'ils le voulaient, et qu'ils étaient les plus forts. (290) Ils ont vilipendé notre législateur en le représentant comme très méprisable ; mais pour témoin de sa valeur il a trouvé Dieu autrefois et, après Dieu, le temps.

[1] Principalement Ant., livre III, ch. IX - XII.

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