L'exode, le sentier de la vie

LE MONT HOREB, MONTAGNE DE DIEU

11ème CAMPEMENT : Désert du SINAÏ – La Montagne de DIEU

Situation du campement : wadi Er-Râhah (3 km²), altitude 1650 m
Situation du Mont Horeb : Djebel-Mousa (ou Mûsa), altitude 2314 m,
ou le Ras-Sussâfeh (ou es-Sufsâfeh), altitude 1994 m

Exode 19.1-2
Exode 16.1

Après avoir traversé la grande plaine sablonneuse et désertique de Debbet-er-Ramleh (Désert de Sin), puis les grands espaces du campement de Rephidim, le peuple d’Israël arriva au campement du désert du Sinaï le troisième mois après sa sortie d’Egypte, le même jour (ou ce jour-ci), soit 15 jours après son arrivée au désert de Sin, c’est-à-dire au début du mois de juin selon notre calendrier de l’exode. Et ils campèrent en face de la montagne de DIEU, le Mont Horeb (ou Mont Sinaï), dans une région désertique.


Recherche du site du Mont Horeb, la Montagne de DIEU :

Pour identifier le Mont Horeb, beaucoup d’hypothèses ont fusées pour le désigner, car le nom de « Sinaï » désigne le massif entier.

Une ancienne tradition, datant du temps d’Eusèbe, désigne le Mont Serbal (altitude 2050 m), sur le wadi Feyran. Mais l’hypothèse du Mont Serbal comme montagne de DIEU devient obsolète à cause des espaces insuffisants de son site pour le campement. En effet, la vallée du Wadi Feyran n’est, souvent, qu’un étroit vallon de palmiers, qui ne pourrait suffire à l’installation d’un grand peuple pendant un an. Le Wadi Feyran était peut-être utilisé temporairement pour abreuver les troupeaux, à cause de sa végétation qui est consécutive à la présence d’eau.

Une autre tradition, qui date seulement de l’époque de Justinien, désigne une autre montagne composée de deux sommets : le Ras es-Sussâfeh (pic des saules) au nord, et le Djebel-Mousa (mont de Moïse), à 3 km au sud. En tout cas, ce n’était pas le Djebel Katharina, sommet du Sinaï (altitude 2642 m), situé à 4 km au sud, à cause de l’absence de possibilité de campement.

Exode 19.2
Nombres 1.1-46

Mais où pouvait se situer le lieu désertique sur lequel s’était installé un campement de 2 millions de personnes, face à cette Sainte montagne ? Selon certains explorateurs, le plateau du wadi es-Sadad situé à l’est du Djebel-Mousa, serait le site du campement. Mais cet espace est trop restreint pour contenir tout le peuple.

D’autres désignent la plaine du wadi er-Râhah, qui s’étend au bas de la paroi du Ras es-Sussâfeh, et qui représente une superficie de 3 km² à elle seule (voir photo satellite). Elle conviendrait bien au campement d’un peuple. Mais une surface de 3 km² ne laisserait un espace de vie et de circulation que de 1,5 m² par personne, soit une densité de 733000 personnes au km². Cette hypothèse est donc impossible, car la plus grande densité de population d’une ville aujourd’hui, avec des immeubles à étages, ne peut atteindre 50000 habitants au km² (exemples : Manille = 43000 ou Paris = 21000).

Exode 19.1
Nombres 10.11
Nombres 2.1-34

Une autre hypothèse concernerait un campement occupant l’ensemble des vallées du wadi er-Râhah, du wadi el-Ledscha, du wadi el-Arbeien, du wadi Schareyj, du wadi où est construit le monastère Ste Catherine, du wadi ed-Deir, du wadi es-Scheik, du wadi Sebaia, et peut-être le plateau du wadi es-Sadad (voir parties rouges sur photo satellite). Seule la superficie cumulée de ces vallées et plateaux aurait permis l’installation d’un peuple nomade de 2 millions de personnes, avec leurs troupeaux à proximité. Car 15 à 20 km², minimum, étaient nécessaire pour ce campement qui resta sans organisation pendant une année.

Exode 19.17
Nombres 2.1-34

Pourtant, certains indices bibliques démontrent que l’emplacement du campement du Sinaï ne pouvait pas être concentré immédiatement au pied de la Montagne de DIEU. Car, en effet, Moïse n’aurait pas eu besoin de faire sortir le peuple du camp pour se rendre au pied de la montagne si le campement y était déjà installé. D’autre part, le peuple des Israélites n’avait encore fait aucun recensement et L’ÉTERNEL DIEU n’avait pas encore ordonné l’organisation du campement par tribus autour du Tabernacle.

Nombres 1.1-2
Nombres 2.1

Car ces deux évènements se sont déroulés onze mois plus tard. D’ailleurs, l’organisation définitive du campement par tribus à un emplacement précis autour du Tabernacle, ne sera opérationnelle qu’à partir du campement qui suivra celui du Sinaï. Cette organisation autour du Tabernacle nécessitera un site suffisamment grand, et plus spacieux que le site montagneux du Mont Sinaï.

Dans ces conditions, le wadi er-Râha et le wadi ed-Deir, en pied du Ras es-Sussâfeh avec ses parois verticales impressionnantes, pourraient avoir été le centre du campement avec l’installation du Tabernacle. Mais le Djebel Mousa, qui est le sommet, pourrait être la cime sur laquelle L’ÉTERNEL DIEU parla avec Moïse. D’autant plus qu’un accès restreint naturel au sommet n’était possible que par la face sud-est du Djebel Mousa (voir carte satellite).

Mais une découverte plus récente d’un archéologue, publiée en 1985, prouverait que le site du Mont Horeb serait celui du Har Karkom. Le problème, c’est que ce site se trouve dans le nord-est du Sinaï entre Kadès-Barnéa et Edom, dans le nord du désert de Paran, dans la montagne de Séir très proche du pays de Canaan.

Deutéronome 1.2
Nombres 10.11
Deutéronome 1.3

Le site du Har Karkom présenterait tous les critères physiques nécessaires à la vie d’un peuple nomade comme celui des Hébreux. En plus de çà, cette hypothèse physique serait consolidée par un verset biblique dans lequel l’auteur stipule qu’il y avait onze journées de marche depuis « Horeb », par le chemin de la montagne de Séir, jusqu’à Kadès-Barnéa, mais sans préciser si ce « Horeb » était la Montagne de DIEU que Moïse avait quittée avec le peuple depuis plus de 38 ans et 8 mois.

Exode 3.1
Exode 3.18 ; 5.3

Pourtant, L’ÉTERNEL, qui s’était révélé à Moïse dans un buisson à la montagne de DIEU, à « Horeb », lui avait bien précisé que la montagne Sainte où IL se trouvait était à trois jours de marche de la ville où résidait Pharaon sur le bord du Nil en Égypte. Or, si la Montagne de DIEU était à trois jours de marche du Nil, elle ne pouvait pas être le Har Karkom qui est situé dans le nord de la péninsule du Sinaï.

En fait, le mot « Horeb » qui signifie sècheresse, desséché, désert, est un toponyme utilisé de nombreuses fois dans la Bible pour différentes occurrences. Il n’est pas utilisé spécifiquement comme étant la montagne de DIEU proprement dit, mais aussi le site qui l’entoure. Car, c’est aussi la montagne de Sinaï. Par exemple :

Deutéronome 1.6
Nombres 10.11-12
Deutéronome 1.6-8 ; 2.1-3
Deutéronome 2.14-15

Or, c’est justement depuis ce « Horeb », que L’ÉTERNEL ordonnera aux Israélites de quitter leur camp installé devant cette montagne, parce qu’ils y avaient séjourné depuis longtemps (11 mois). Moïse rappellera ce souvenir à la nouvelle génération des Israélites 38 ans et 8 mois après avoir quitté la Montagne de DIEU parce qu’il ne l’avait pas vécu (voir calendrier de l’exode).

Nombres 12.16
Deutéronome 1.19-46
Nombres 33.19-35
Deutéronome 2.1
Nombres 20.1 ; 33.36
Deutéronome 2.2-4

Ensuite, après le premier séjour à Kadès-Barnéa, de nombreux camps ont été installés autour de la montagne de Séir dont les sommets ne dépassent pas les 1000 m d’altitude, avant de revenir une nouvelle fois à Kadès-Barnéa 37 ans et 6 mois plus tard. Après, ils partirent vers le Nord.

Nombres 10.11-12
Deutéronome 1.3
Deutéronome 1.19

Quant aux onze journées de marche depuis « Horeb », par le chemin des monts de Séir, jusqu’à Kadès-Barnéa, Moïse parla ici de la Montagne de Dieu que les Israélites avaient quittée depuis 38 ans et 8 mois avant de pouvoir entrer de nouveau dans le pays de Canaan promis, en comparaison aux quelques jours qui suffisaient pour arriver aux portes du pays promis à Kadès-Barnéa où ils furent condamnés à ne pas y entrer à cause de leur refus. Pourtant, le « long et redoutable désert » dont se souvenait encore Moïse après plus de 38 années, le peuple d’Israël avait mis trois mois pour le traverser (voir calendrier de l’exode).

Nombres 14.32-35
Deutéronome 2.14-15
Exode 20.1-21
Lévitique 7.37-38
Exode 19.11
Exode 19.16-18 ; 20.18-21
Deutéronome 4.11
Deutéronome 4.12, 15 5.22

En fait, le site de Har Karkom découvert au Nord peut bien correspondre à un des campements « d’agonie » en Séir pour plus 600 000 hommes adultes et leurs familles, mais certainement pas de la Montagne de DIEU où IL était présent pour instruire Son peuple dans l’obéissance de la loi, et pour l’organiser. Enfin, l’argument d’une montagne d’altitude moyenne (700 m), comme le Har Karkom, permettant aux Israélites d’apercevoir la présence de DIEU, n’a aucune valeur biblique. Car, selon la Bible, la Montagne Divine était en feu dans une épaisse nuée, avec de l’obscurité et des éclairs, le tonnerre et un tremblement de terre terrifiant. Ainsi, les Israélites ne virent pas L’ÉTERNEL DIEU qui ne peut être vu par aucun homme.

En conclusion, cette analyse nous permet de considérer le Djebel-Mousa comme étant la Montagne de DIEU plutôt que le Har Karkom ou d’autres encore. Notre hypothèse est plus réaliste parce qu’elle est fondée entièrement sur les textes de la Bible qui nous donnent une analyse géographique et spirituelle crédibles et incontestables.


Description et possibilités de vie dans la contrée du Mont Sinaï, autour de la Montagne de DIEU :

Il règne dans cette région une chaleur torride, et sans pluie pendant des mois, qui fait éclater les roches en éboulis.

Exode 20.18-19
Exode 32.20
Deutéronome 9.21

Les cimes des sommets, entièrement dénudées, sont formées de granit bleu et de porphyre rouge : c’est un paysage grandiose avec des formes démesurées. Dans ces montagnes, les orages y sont fréquents et les grondements du tonnerre se répercutent longuement dans les nombreuses gorges. C’est d’ailleurs des flancs de ce groupe de sommets que partent, dans tous les sens, les vallées (wadis ou oueds) qui déversent les eaux dans les golfs occidental et oriental de la mer Rouge. La Bible dit qu’il y avait de l’eau et Moïse parle aussi d’un torrent qui descendait de la montagne.

Exode 19.16-18
Exode 20.18-21

Bref, un site irréel, convenant parfaitement au but que DIEU s’était fixé, afin que Son peuple soit obligatoirement isolé, craintif et attentif.

Le paysage était différent d’aujourd’hui, car il y avait des secteurs boisés. Des fouilles ont d’ailleurs permis de découvrir l’existence de forêts d’acacias dans le Sinaï.

Exode 25.6 ; 26.15
Matthieu 6.8
Exode 3.1

Ces forêts d’acacias ont été anéanties de nombreux siècles plus tard, pour la fabrication du charbon de bois et des bateaux (Hérodote II.96), à cause de son imputrescibilité. Cette qualité lui permettra d’être le seul bois utilisé pour la construction du Tabernacle, et qui était disponible sur place, grâce à DIEU qui pourvoit à tous nos besoins avant de les LUI demander. Il y avait aussi des pâturages où Moïse amenait les troupeaux de son beau-père auparavant. La contrée du Sinaï convenait, à tous égards, à l’installation d’un grand peuple nomade à cause de sa richesse en sources, en puits, en arbres et en pâturages. Ceci ne veut pas dire que tous les secteurs étaient boisés ou recouverts de verdure.

Exode 3.1-6

Mais qui sait, si DIEU n’avait pas créé partiellement des pâturages plus abondants dans cette région, et précisément au pied de la Montagne de DIEU, derrière le désert, pour entraîner Moïse à s’y rendre ? Peut-être que DIEU avait donné une saveur particulière aux pâturages, à cet endroit, pour attirer les troupeaux, et ainsi attirer Moïse au pied de la Montagne de DIEU, près du buisson ardent.

Ésaïe 42.16
Psaumes 23.4
Matthieu 7.13-14
Psaumes 16.11
Jean 14.16

L’ÉTERNEL DIEU est capable de conduire tout homme sur un chemin désertique, où il n’y a rien qui puisse l’inciter à le prendre, mais au bout duquel DIEU veut lui faire connaître toute la richesse de Sa gloire, sur le sentier de la vie.

1 Timothée 2.3-6
2 Pierre 3.9
Jean 14.6-7

Car la volonté de notre DIEU, et Père céleste, c’est qu’aucun humain ne se perde, mais que tous soient sauvés par JÉSUS-CHRIST, Son FILS unique, qui est le chemin, la vérité et la vie.

Exode 20.2-6
Jacques 2.10

Mais aujourd’hui, il y a le monastère Ste Catherine (voir photo satellite orientée sud), implanté au pied du versant oriental de ce massif depuis le 5ème siècle, au soit disant emplacement du buisson ardent dans lequel DIEU se révéla à Moïse, et qui pourrait signifier qu’il s’agit aussi du Mont Sinaï. Mais la dévotion mariale, et à Catherine d’Alexandrie, vénérées dans ce monastère par ses occupants depuis ses origines, est contraire à l’obéissance aux deux premiers commandements de DIEU. Et désobéir à un seul commandement de DIEU, c’est désobéir à tous.

Deutéronome 4.12-13, 23-24
Deutéronome 6.13
Luc 4.8
Deutéronome 32.6
Ésaïe 44.24
Ésaïe 45.21
Jean 4.24
Matthieu 28.19
Jean 14.6, 7, 9-11
1 Jean 2.23
Apocalypse 19.14
Jean 1.14  10.30 ; 17.21

Car les commandements de L’ÉTERNEL DIEU sont des ordres irrévocables pour les hommes qui doivent adorer exclusivement L’ÉTERNEL DIEU, qui est le Créateur de toutes choses, et qui peut être le Sauveur de tous ceux qui l’adore LUI seul, en esprit et en vérité. L’ÉTERNEL DIEU est trois fois Saint : Le PÈRE, Le FILS, et Le SAINT-ESPRIT. Personne n’a accès au PÈRE sans le FILS. Personne ne peut connaitre Le PÈRE, s’il ne reconnait pas Le FILS qui est la Parole de DIEU. Car Le PÈRE et Le FILS sont un.

1 Timothée 3.16
Actes 4.12
Jean 6.40 ; 3.16-17
Jean 3.18 ; 1 Jean 5.13
Apocalypse 22.10-16
Apocalypse 21.8 ; 22.15
2 Corinthiens 6.14-16

DIEU a été manifesté en chair en JÉSUS-CHRIST, son FILS. Celui qui croit au FILS de DIEU, comme son unique Sauveur, a la vie éternelle. Mais celui qui ne croit pas à JÉSUS, FILS de DIEU, comme son unique Sauveur, est déjà jugé pour un châtiment éternel. Il n’y aura, donc, pour lui, plus aucun pardon. Car l’adoration, ou la vénération envers des êtres humains, ou pour d’autres représentations de la création, ou pour des icônes, est la manifestation de l’idolâtrie qui conduit à la mort éternelle. Et il n’y a aucune relation entre le Temple de DIEU et les idoles.

Jean 14.15, 26
Jean 20.21-22
Tite 3.5-6

Car c’est uniquement par Son FILS, que Le PÈRE donne Le SAINT-ESPRIT et la vie éternelle aux hommes repentants.


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