L'exode, le sentier de la vie

L’ENSEIGNEMENT DE LA LOI : 3. Les ordonnances concernant la valeur du sang et les sacrifices d’animaux purs

Lévitique 17
Lévitique 17.7
Ezéchiel 20.7-8
Exode 32.2-4, 7-9
a) La valeur du sang et les sacrifices d’animaux purs

Cette ordonnance fut capitale pour les Israélites afin de les aider à résister à la tentation d’agir comme les autres peuples qui les environnaient. Car, ces peuples-là avaient sombré dans l’idolâtrie au travers des sacrifices d’animaux. D’ailleurs, certains Israélites, ou étrangers vivants au sein du peuple dans le désert, en avaient gardés encore les stigmates depuis l’Égypte, en se prostituant devant ces faux-dieux au travers d’animaux, pour les adorer. Cette idolâtrie est d’ailleurs toujours plus que présente dans le monde.

C’est la raison pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU ordonna les obligations suivantes :

Lévitique 17.3-6
  • Tout animal pur réservé à L’ÉTERNEL DIEU pour un sacrifice, ou pour une offrande, ou pour un holocauste, tels que les bovins, les ovins et les caprins, ne devait pas être tué dans le camp ou hors du camp, mais il devait être amené vivant à un Sacrificateur, dans le Parvis. Le Sacrificateur devait présenter l’animal à DIEU pour le LUI offrir et l’égorger. Le Sacrificateur versait le sang de l’animal égorgé sur l’autel des sacrifices et y faisait brûler ses graisses.
  • Il était interdit d’offrir un animal réservé aux sacrifices, dans un champ ou dans tout endroit autre que l’autel des sacrifices placé devant le Tabernacle.
Deutéronome 12.15-16
  • Apparemment, Il était interdit d’abattre un animal destiné aux sacrifices, pour sa nourriture dans le désert. Mais, quarante ans plus tard, avant d’entrer en terre promise, ces animaux pourront être tués et mangés partout, mais sans se nourrir de leur sang.
Lévitique 17.10-14
  • Il était interdit de manger le sang, car c’est dans le sang qu’est la vie d’une créature.
  • Tout animal capturé ou tué à la chasse pour être mangé, devait être vidé de son sang, qui était écoulé sur le sol et recouvert de terre (poussière).
Lévitique 17.15
  • Toute personne qui mangerait un animal déjà trouvé mort ou déchiqueté, devra se laver dans l’eau, nettoyer ses vêtements, mais elle sera impure jusqu’au soir.
Lévitique 17.16
  • Toute cette ordonnance s’adressait aux Israélites, mais aussi à tous les étrangers qui vivaient au sein du peuple d’Israël.
Lévitique 17.8, 10, 16
  • Tous ceux qui ne respecteraient pas scrupuleusement tous les ordres de cette ordonnance, seraient exclus définitivement du peuple d’Israël, et porteraient la responsabilité de leur faute.
Deutéronome 7.14-15

Protection de la santé physique par l’interdiction de manger le sang

L’interdiction de manger le sang, protégeait tout le peuple de nombreuses maladies graves ou contagions transmises par voie sanguine, surtout dans le désert à cette époque. Nous en voyons d’ailleurs encore les méfaits dans nos pays dans lesquels, pourtant, la protection sanitaire et médicale est très développée aujourd’hui.

Genèse 1.29
Genèse 9.3-4

Protection de la santé spirituelle par l’interdiction de manger du sang

L’interdiction de manger le sang n’était pas nouvelle. Car, en réalité, L’ÉTERNEL DIEU a toujours refusé aux êtres humains de manger le sang, depuis Adam et Ève, du fait qu’ils n’étaient même pas autorisés à se nourrir de viande, car ils avaient été créés végétariens. Mais dès la fin du déluge, L’ÉTERNEL DIEU autorisa Noé et ses fils à manger de la viande, tout en leur interdisant de manger le sang. Car le sang est la vie de tous les êtres que DIEU a créés sur la terre. Ainsi, tout le sang appartient à DIEU. Et le sang offert à DIEU, et répandu devant LUI, est le signe de la vie sacrifiée.

Exode 12.5-7, 12-13
Exode 12.12-13
Exode 12.23, 29
Exode 13.15

L’évènement qui s’est accompli dans la nuit de la Pâque, précédant la sortie des Hébreux d’Égypte, est la manifestation de la valeur salvatrice du sang versé en sacrifice. En effet, cette nuit-là, le sang des agneaux ou chevreaux sacrifiés, avait servi de signe salvateur pour tous les premiers-nés mâles des Hébreux, et de leurs troupeaux. Ils furent tous épargnés, y compris tout le peuple d’Israël, par l’ange exterminateur de L’ÉTERNEL DIEU, alors que tous les mâles premiers-nés des Égyptiens, moururent sans exception.

Exode 12.5-7, 12-14 ; 13.14-16
Deutéronome 7.6-9

Ainsi, non seulement les mâles premiers-nés des Hébreux avaient reçu la rédemption, manifestée par le sang de l’agneau sans défaut répandu sur le linteau et les montants des portes de leur maison, mais en même temps tout le peuple avait reçu cette rédemption.

Exode 24.8
Hébreux 9.18-20
Deutéronome 7.8-9

Ce sang était celui de l’alliance qui représentait le lien qui unissait DIEU et son peuple. Il était symboliquement un engagement, une signature, un testament de DIEU pour les Israélites. Mais pour quelle raison DIEU imposait-il le sacrifice des animaux comme marque de l’alliance avec les hommes pécheurs ? Et comment les pécheurs pouvaient-ils conclure une alliance avec DIEU qui est saint ?

Lévitique 17.11
Hébreux 9.18-22

Cette alliance était donc impossible pour les hommes sans qu’ils soient purifiés. Et pour être purifiés, « innocentés », il fallait l’effusion de sang d’une victime innocente. Car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon, soit pas de purification possible pour les humains.

Hébreux 9.11 à 10.10
1 Pierre 1.17-21

Les engagements d’obéissance que prirent les Israélites sous l’ancienne alliance (la loi de Moïse), devant le Mont Sinaï, ont été les prémices de ceux que nous devons prendre aujourd’hui envers L’ÉTERNEL DIEU par JÉSUS-CHRIST, dans la nouvelle alliance. Ces sacrifices, en fait, annonçaient celui de JÉSUS-CHRIST, et Son sang versé sur la croix, qui est la base incontournable de notre salut.

Jean 19.33-34
1 Jean 1.7, 2.2
Exode 29.12, 16, 20
Lévitique 4.7 ; 17.6

Par Son sacrifice, JÉSUS-CHRIST a entièrement versé son sang sur la croix et sur la terre au pied de la croix, pour le péché du monde, comme le sang des sacrifices répandu sur l’autel et au pied de l’autel devant le Tabernacle.

Romains 5.9-11
2 Corinthiens 5.17-19
Jean 3.36
Galates 3.13
Deutéronome 21.22-23
1 Jean 1.7
Hébreux 7.26-27 ; 10.11-14

Ainsi, lorsque nous étions ennemis de L’ÉTERNEL DIEU, nous avons été réconciliés avec LUI par la mort de Son FILS, et sauvés de Sa colère. Seul JÉSUS-CHRIST, par Son sacrifice sur la croix, a racheté tous les êtres humains de la malédiction de la loi. Car, Son sang versé nous purifie de tous péchés, une fois pour toutes, et non pas provisoirement comme c’était le cas pour les sacrifices d’expiation offerts sur l’autel devant le Tabernacle.

Lévitique 22.17-33
b) La qualité des animaux purs sacrifiés

Malgré que les animaux sacrifiés soient tous considérés purs, selon la sélection que L’ÉTERNEL DIEU leur avait ordonnée avec précision, la qualité de ces animaux devait être irréprochable.

Lévitique 1.3, 10
Lévitique 3.1, 6
Lévitique 22.19-25
Lévitique 4.3, 23, 28 ; 5.15, 18

Tous les animaux purs, offerts pour des holocaustes ou des sacrifices d’action de grâce, devaient être sans défauts. Car les animaux, ayant un défaut, n’étaient pas agréés même pour les autres sacrifices.

Certaines malformations ou défauts accidentels ou maladies sur des animaux purs leur interdisant d’être sacrifiés, sont énumérés :

Lévitique 22.22-24
  • Aveugle, estropié, mutilé, verrue, gale, dartre, membre trop court ou trop long, testicules froissés ou arrachés ou coupés.
Lévitique 22.18-25
Lévitique 27.9-10, 33
Malachie 1.14

Cette liste de défauts, ne permettant pas l’agrément de certains animaux, n’était pas exhaustive mais indicative pour éviter toute mauvaise foi ou dissimulation qui auraient permis à certains Israélites, ou étrangers, d’offrir à L’ÉTERNEL DIEU (et aux Sacrificateurs) des animaux handicapés, et de garder ainsi pour eux les animaux en parfaite santé.

D’autres conditions étaient obligatoires pour le sacrifice d’animaux purs et sans défauts :

Lévitique 22.26-28
  • L’animal devait être âgé de huit jours minimum pour être agréé en sacrifice, et il ne devait pas être sacrifié le même jour que sa mère. Car sa mère pourra vivre encore afin de procréer à nouveau par relations sexuelles.
Lévitique 22.29-30
Lévitique 19.5-7
Lévitique 7.15
Lévitique 7.16-17
  • Pour un sacrifice d’action de grâce (de reconnaissance), l’animal sacrifié devait être mangé le même jour qu’il avait été offert. Cette ordonnance semble contradictoire avec celle qui était adressée à toute la communauté d’Israël selon laquelle l’animal sacrifié pouvait être mangé le lendemain mais pas le surlendemain. En réalité, dans le cas d’un sacrifice d’action de grâce (de reconnaissance), l’animal sacrifié devait bien être mangé le même jour qu’il avait été offert (c’est ici le cas). Mais pour un sacrifice d’action de grâce (l’accomplissement d’un vœu ou une offrande volontaire), l’animal sacrifié pouvait être mangé le lendemain.
Lévitique 22.31-33

Toutes ces obligations strictes symbolisaient l’obéissance à tous les commandements de L’ÉTERNEL DIEU qui est parfaitement Saint. Et c’est par l’obéissance à toutes Ses ordonnances que les Israélites pouvaient être sanctifiés afin que L’ÉTERNEL DIEU soit sanctifié par eux. Ainsi, ce peuple obéissant pouvait LUI appartenir.

Matthieu 26.42
Philippiens 2.5-11
Hébreux 5.7-9
1 Pierre 1.19-21

Quel exemple d’obéissance DIEU nous a donné en la personne de JÉSUS-CHRIST Son FILS qui s’est donné Lui-même comme un sacrifice parfait pour tous ceux qui croient en LUI et LUI obéissent.


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