Cette ordonnance était un rappel du 4^ème commandement que L’ÉTERNEL DIEU avait prononcé sur le Mont Sinaï lorsque les Israélites installèrent leur campement au pied du Mont Sinaï :

« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos, et l’a sanctifié »

Le jour du sabbat devait et devra être respecté partout où les Israélites camperaient ou habiteraient. Car, à la fin de chaque semaine, c’était un jour consacré entièrement à L’ÉTERNEL DIEU pour l’honorer, que tous les Israélites devaient respecter. Seuls les Sacrificateurs avaient une activité journalière dans le Tabernacle dont les sacrifices pour les holocaustes spécifiques au sabbat et les perpétuels, l’offrande du parfum aromatique, les lampes du chandelier, ainsi que pour le remplacement des pains de proposition chaque jour de sabbat.

Dans le désert, le jour du sabbat ne pouvait pas être ignoré par les Israélites du fait que la manne céleste n’était pas donnée par DIEU ce jour-là, alors que la quantité nécessaire qu’ils pouvaient ramasser la veille était doublée. Ce phénomène divin s’accomplissait dans le désert depuis le campement de Sin et leurs permettait de ne jamais oublier le jour du sabbat.

Le 14^ème jour du 1^er mois (Abiyb : épis d’orge) de chaque année (soit début du mois d’avril), entre les deux soirs, devait être célébrée la Pâque en souvenir de l’intervention de L’ÉTERNEL DIEU pour la délivrance du peuple d’Israël de l’esclavage en Égypte. La fête des pains sans levain, en continuité de la Pâque, commençait le 15^ème jour, et durait jusqu’au 21^ème jour.

Tous les Israélites étaient convoqués le premier et le dernier jour de la fête des pains sans levain pour adorer L’ÉTERNEL DIEU, et pendant lesquels ils ne devaient faire aucune activité. Mais ces deux fêtes, en continuité l’une de l’autre, n’avaient été célébrées qu’une seule fois dans le désert, étant donné que la libération de l’Égypte ne datait que d’une année. Une fois le peuple d’Israël installé en Terre promise, tous les hommes devront célébrer la fête des pains sans levain dans la ville choisie par L’ÉTERNEL DIEU.

La fête des prémices ne doit pas être confondue avec le « jour des prémices » (fête des semaines, pentecôte). Car La fête des prémices correspondait au début de la moisson de l’orge, soit pendant le mois d’« Abiyb » (épis d’orge) qui est le premier mois de l’année hébraïque, à partir de la fin du mois de mars. Car le blé n’était pas encore en épis avant la mi-avril en Palestine.

Cette fête devra être célébrée le lendemain du premier sabbat après la Pâque, c’est-à-dire pendant la semaine des pains sans levain. Cette première gerbe des prémices de la moisson de l’orge, c’est-à-dire les premiers grains de l’année, devra être apportée à L’ÉTERNEL DIEU le lendemain du premier sabbat après la Pâque, soit à l’aube d’une nouvelle semaine.

Cette gerbe devra être agitée devant L’ÉTERNEL par le Sacrificateur, en gratitude pour LUI de la part de toute la nation d’Israël. Cette présentation de la gerbe devra être accompagnée de l’offrande d’un agneau âgé d’un an en holocauste, ainsi que 2/10^ème d’épha (7,2 litres) de fleur de farine pétrie avec de l’huile et un ¼ de hin (1,5 litre) de vin. L’holocauste, la farine pétrie et le vin devront être consumés sur le feu de l’autel pour produire un parfum d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU.

Aucun produit de cette récolte, ni pain, ni épis grillés, ni grain nouveau ne devront être mangés avant la présentation de la gerbe des prémices en offrande à L’ÉTERNEL DIEU.

Mais cette ordonnance était à mettre en pratique au futur, dès que le peuple d’Israël serait entré en terre promise, du fait qu’il n’y avait pas de moisson dans le désert et que le peuple se nourrissait de la manne céleste. Pour apporter à L’ÉTERNEL DIEU la gerbe des prémices, il faudra donc que le peuple d’Israël soit entré dans le « pays promis » afin que les grains de cette moisson viennent de la semence de L’ÉTERNEL DIEU. D’ailleurs, l’entrée en « pays promis » (Canaan) aurait dû avoir lieu cinq mois plus tard, c’est-à-dire après le retour des explorateurs Israélites à Kadès-Barnéa. Mais, à cause de leur incrédulité, l’entrée du peuple en terre promise s’accomplira 39 ans plus tard. (voir calendrier de l’exode)

Signification spirituelle de la gerbe des prémices célébrée

Après le sacrifice de l’agneau pour la Pâque, cette première gerbe, présentée à L’ÉTERNEL DIEU le lendemain du sabbat qui est le premier jour de la semaine, symbolise JÉSUS-CHRIST ressuscité le même jour en prémices de tous ceux qui sont morts à cause du péché depuis Adam et Ève. JÉSUS-CHRIST est ressuscité pour notre justification à tous. Le grain de la semence tombé en terre meurt. Et par sa mort, il porte beaucoup de fruits, comme JÉSUS-CHRIST, symbolisé par le grain en terre et la gerbe.

La gerbe présentée devant L’ÉTERNEL DIEU était agitée, tournoyée devant LUI, comme pour en présenter tous les aspects, pour qu’elle soit agréée par LUI. Elle symbolise JÉSUS-CHRIST sans péchés, agréé par DIEU, ressuscité, élevé et entré dans les lieux célestes, ayant obtenu une rédemption éternelle. CHRIST est ressuscité comme prémices de tous ceux qui LUI appartiennent, et qui sont devenus les enfants de DIEU pour l’éternité. Si l’agneau immolé de la Pâque symbolise le sacrifice de JÉSUS-CHRIST qui s’est offert sur la croix, la gerbe symbolise JÉSUS-CHRIST qui est ressuscité pour tous ceux qui sont nés de nouveau par LUI seul. Et, ainsi, personne ne pourra les arracher de la main de DIEU.

La fête des semaines ou fête de la moisson (ou « Pentecôte », mot grec qui signifie « cinquantième »), devra être célébrée cinquante jours après le premier sabbat suivant la Pâque (soit environ à la fin du mois de mai en fonction du nombre de jours entre la Pâque et le sabbat suivant). Elle correspond à sept semaines (49 jours) après la fête des prémices. En ce jour de la fête des semaines, personne ne devra travailler, où que ce soit, comme pour les sabbats ou pour le premier et le dernier jour de la fête des pains sans levain. Seuls les Sacrificateurs effectueront leur sacerdoce. Ce jour de Pentecôte, chaque homme Israélite devra se rendre à cette fête solennelle dans la ville choisie par L’ÉTERNEL DIEU pour Le célébrer et L’adorer, avec des grandes réjouissances pour tous.

Cette fête symbolisera la fin de la moisson du blé en Canaan (Palestine). Car cette moisson commençait environ au début des sept semaines, la première gerbe d’orge de la fête des prémices étant le symbole du commencement de la moisson.

Le jour de la fête des semaines, chaque Israélite devra se présenter devant le Sanctuaire de L’ÉTERNEL avec deux pains cuits préparés chez lui et composés de 2/10^ème d’épha (7,2 litres) de fleur de farine du nouveau blé. C’est la raison laquelle ce jour est appelé aussi « le jour des prémices » (du nouveau blé). Ces pains seront cuits avec du levain. C’est la seule offrande avec du levain que l’on pouvait faire à L’ÉTERNEL DIEU car il s’agissait d’offrandes de prémices. Ces pains LUI seront présentés par le rituel du « balancement » pour qu’ils soient agréés, sans être consumés sur l’autel à cause du levain.

En plus de l’offrande des deux pains par chaque Israélite, il y aura une offrande collective de sept agneaux âgés d’un an, d’un jeune taureau (deux prévus 39 ans plus tard), et de deux béliers, soit dix animaux offerts en holocauste. Ces animaux seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes. Cet ensemble d’animaux et d’offrandes végétales sans levain sera consumé sur le feu de l’autel pour une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU, en plus de l’holocauste journalier perpétuel.

Le Sacrificateur devra ensuite offrir un bouc en sacrifice d’expiation pour tout le peuple, et deux agneaux âgés d’un an en sacrifice d’action de grâce. Ces deux agneaux, comme les pains, devront être présentés à L’ÉTERNEL DIEU avec le rituel du balancement pour que le sacrifice d’action de grâce (offrande volontaire) soit agréé. Ensuite, comme les pains, ils appartiendront aux Sacrificateurs qui pourront les manger avec leur famille, parce que ces offrandes auront été consacrées à L’ÉTERNEL DIEU, au profit des Sacrificateurs.

Comme pour la fête des prémices, cette ordonnance était à mettre en pratique au futur, dès que le peuple d’Israël serait entré en terre promise, du fait qu’il n’y avait pas de moisson dans le désert et que le peuple se nourrissait de la manne céleste.

Pour apporter à L’ÉTERNEL DIEU des pains provenant de la nouvelle moisson de blé, il faudra donc que le peuple d’Israël soit entré dans le « pays promis » afin que les grains de cette moisson viennent de la semence de DIEU. D’ailleurs, l’entrée en pays promis (Canaan) aurait dû avoir lieu quatre mois plus tard, c’est-à-dire après le retour des explorateurs Israélites à Kadès-Barnéa.

Mais, à cause de leur incrédulité, l’entrée du peuple en terre promise s’accomplira 39 ans plus tard (voir calendrier de l’exode).

A ce sujet, la première fête des semaines (de la moisson), en terre promise, fût peut-être célébrée avec du pain provenant de la moisson du blé déjà planté par les peuples qui habitaient dans le pays, comme ce fût le cas pour la célébration de la Pâque. Pourtant, la Bible ne parle que de la première Pâque célébrée en terre promise, mais pas de la célébration de la fête des semaines ni d’ailleurs de la fête de la gerbe des prémices.

Signification spirituelle de la Pentecôte (fête des semaines)

Il est stupéfiant de constater que, selon cette ordonnance, la célébration de la fête des moissons ait été fixée au lendemain du septième sabbat après le sabbat qui suivait la célébration de la Pâque (50^ème jour), qui est le premier jour de la semaine, et dont la célébration annuelle corresponde à la première effusion du SAINT-ESPRIT qui est le sceau de DIEU sur les vrais croyants pour l’édification de Son Église. Comme la résurrection de CHRIST a eu lieu le lendemain du premier sabbat qui suivait la célébration de la Pâque, l’effusion du SAINT-ESPRIT a eu lieu le 50^ème jour qui est le premier jour de la semaine et le jour de célébration de la Pentecôte.

Cette similitude n’est pas le fruit de coïncidences mais de la volonté de L’ÉTERNEL DIEU pour l’accomplissement de Sa volonté au travers d’une ordonnance symbolique qui fut ordonnée quinze siècles auparavant. Car, à partir de son accomplissement, la plénitude de L’ESPRIT de DIEU est offerte gratuitement à tous les témoins de CHRIST, quels qu’ils soient. Parce qu’IL a donné Lui-même Sa vie pour ouvrir définitivement l’accès à DIEU pour tous.

L’offrande présentée par chacun à L’ÉTERNEL DIEU ce jour-là, n’était pas une représentation de la perfection de CHRIST, mais de deux pains cuits avec du levain qui sont la figure de l’Église sur la terre que CHRIST a bâtie pour les Juifs et pour toutes les nations.

Car la présence du levain symbolise la présence du péché dans le cœur des hommes. C’est la raison pour laquelle il y avait le sacrifice d’un bouc après l’offrande de ces pains, pour l’expiation des péchés.

Mais, contrairement aux sacrifices ordonnés par la loi mosaïque qui expiaient superficiellement les péchés du peuple d’Israël, seul JÉSUS-CHRIST a ôté les péchés du monde. Parce qu’IL est l’Agneau de DIEU qui s’est sacrifié comme substitut pour tous, et son sang versé nous a lavés de tous nos péchés. Car seul JÉSUS-CHRIST, qui est sans péchés (sans levain), a pu nous purifier de tous nos péchés (les pains avec du levain offerts par chacun).

Si L’ÉTERNEL DIEU s’était révélé de façon spéciale et exclusive au peuple d’Israël dans le désert, depuis la mort et la résurrection de Son FILS JÉSUS, IL s’est révélé et IL se révèle par LUI dans Son Église par une nouvelle dispensation de Son ESPRIT, pour la mettre à part et qu’elle porte le sceau de Son héritage, afin de l’habiter, la diriger, l’édifier, la fortifier et la multiplier par les fruits de Son ESPRIT qu’elle portera.

Par JÉSUS-CHRIST, LE SAINT-ESPRIT habite individuellement dans chaque chrétien né de nouveau dont le corps et le cœur sont le Temple du SAINT-ESPRIT. IL habite dans l’assemblée (l’Église de DIEU), et c’est par LUI qu’est constitué le corps de CHRIST.

LE SAINT-ESPRIT ne retranche pas les péchés qui habitent en nous tous, mais IL est la puissance de DIEU par JÉSUS-CHRIST qui nous a libérés de la loi du péché pour servir DIEU d’une manière nouvelle sous l’autorité du SAINT-ESPRIT.

La Pentecôte est liée à la moisson, car elle est la fête de la moisson des premiers fruits, des nouveaux grains (jour des prémices).

Quelle moisson immédiate, abondante et spectaculaire pour le Seigneur JÉSUS-CHRIST, seulement quarante-neuf jours après la « semence » de Sa résurrection. Ce sont les premiers fruits et les nouveaux grains du commencement de la moisson de DIEU dans Son Église, qui va rassembler des êtres humains de toutes les nations, et même ceux qui sont oubliés dans les coins du « champ » du monde.

Les deux trompettes utilisées pour cette cérémonie seront en argent. Elles seront fabriquées avant le départ du campement au pied du Mont Sinaï. Seuls les Sacrificateurs, descendants d’Aaron, pourront utiliser ces trompettes. Ils les utiliseront différemment pour des occasions diverses. Par exemple :

• Au son des deux trompettes et simultanément, pour la réunion de toute la communauté devant le Parvis du Tabernacle.
• Au son d’une seule trompette, pour la réunion des princes et chefs de milliers auprès de Moïse.
• Avec des sons différents, avec éclat, pour le départ sélectif des groupes de tribus depuis un campement.

• Avec des sons d’alarmes et des acclamations pour partir en guerre contre leurs ennemis et pour les vaincre.

• Les trompettes seront aussi utilisées pour les fêtes solennelles, comme c’était le cas pour la fête des trompettes, ainsi que le premier jour de chaque mois lunaire (nouvelle lune).

La fête des trompettes sera célébrée le 1^er jour du 7^ème mois (Tisri) (environ 20 septembre). Ce sera une sainte convocation pour un rassemblement de tout le peuple d’Israël avec des acclamations en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU. Le jour de cette fête, personne ne devra travailler ou faire toute autre activité, excepté les Sacrificateurs dans leur service quotidien pour le Tabernacle.

Mais en plus du service journalier et des sacrifices quotidiens, il y aura, selon une autre ordonnance publiée 39 ans plus tard, d’autres sacrifices d’animaux le jour de la fête des trompettes :

• Sacrifices d’un jeune taureau, d’un bélier, et de sept agneaux âgés d’un an, soit neuf animaux offerts en holocauste. Ces animaux seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes. L’ensemble des animaux et des offrandes végétales sera consumé sur le feu de l’autel pour une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU, en plus des holocaustes perpétuels journaliers et mensuels.

• Le Sacrificateur devra ensuite offrir un bouc en sacrifice d’expiation pour tout le peuple.

Cette fête des trompettes désigne aussi, aujourd’hui, le premier jour de l’an juif (Roch Ha-Chanah), bien que sa signification ne soit pas très claire sur son origine. Car, selon la loi mosaïque ordonnée par L’ÉTERNEL DIEU, le premier jour de l’année du peuple d’Israël est le premier du jour d’Abiyb (épis d’orge) ou plus tard de Nisan lors de la captivité, soit vers le 20 mars environ.

Ce n’est pourtant pas le fait qu’un mois juif soit d’un mois lunaire d’un peu plus de 29 jours et demi, bien que la Bible compte des mois de 30 jours, qui aurait pu provoquer ce décalage de la fête juive au premier jour du mois d’Ethanim (environ le 20 septembre), au fil des siècles. Sinon les jours et les mois auraient été décalées par rapport aux équinoxes du printemps et de l’automne qui étaient des bons repères dont l’agriculture dépendait et que les Israélites devaient célébrer.

D’ailleurs, dans l’antiquité, ce décalage constant entre l’année lunaire et l’année solaire (354 jours au lieu de 365 jours), était compensé par un treizième mois intercalaire (Ve’adar) tous les trois ans pour rattraper ce décalage, même si la Bible n’en parle jamais. Les Égyptiens opéraient différemment par un rattrapage de cinq jours chaque année (365 - 12×30 = 5 jours), et un jour intercalaire appliqué tous les quatre ans pour faire 365 jours ¼.

Selon certains exégètes, ce changement de date du premier jour de l’an juif est peut-être lié à ce peuple des Israélites devenus agriculteurs en terre promise, et qui auraient eu intérêt, au fil du temps, à faire coïncider ce premier jour de l’année civile avec le labourage, les semailles, et la fin de la moisson.

Car, bien avant le temps de l’exode, les Israélites, qui étaient des agriculteurs, avaient intérêt à observer l’année civile basée sur les travaux des champs qui commencent en automne.

Mais si c’était pour cette raison, l’intérêt économique aurait prévalu plutôt que l’obéissance à l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU pour que les descendants d’Israël se souviennent toujours de leur libération de l’esclavage en Égypte, dont LUI seul est l’auteur.

Mais nous pensons que cette nouvelle date du premier jour de l’an juif est plutôt liée à une autre célébration qui eut lieu justement le jour de la fête des trompettes à Jérusalem : c’est celle du retour d’Israël de la captivité à Babylone et leur nouvelle installation dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU leur avait déjà donné depuis plus de neuf siècles et demi. D’ailleurs, ce jour-là à Jérusalem, ils entendirent à nouveau toute la loi de L’ÉTERNEL DIEU et Ses ordonnances prescrites au Mont Sinaï. Et ils célébrèrent ensuite la fête des Tabernacles (des tentes) que L’ÉTERNEL DIEU leur avait ordonnée dix siècles auparavant.

L’hypothèse de l’origine de la nouvelle date du premier jour de l’année juive, à cette occasion, est confirmée par le fait que les juifs, encore présents en Perse à la même époque, considéraient encore le mois de Nisan comme le premier mois de l’année.

Pourtant, la fête des trompettes, comme à l’origine de son ordonnance, est toujours le signal du début des dix jours au cours desquels les juifs doivent penser aux fautes commises tout au long de l’année écoulée depuis la dernière journée des expiations de l’année précédente, d’en prendre conscience, et d’en demander pardon à L’ÉTERNEL DIEU. Cette période d’introspection et de repentance se conclut par le Grand Pardon, Yom Kippour, célébré dix jours après la fête des trompettes, qui est le jour des expiations.

Comme pour les fêtes des prémices et des semaines, cette ordonnance de la fête des trompettes était à mettre en pratique au futur, c’est-à-dire le septième mois de l’année, dès que le peuple d’Israël aura pénétré en terre promise cinq mois plus tard, après le retour des explorateurs Israélites à Kadès-Barnéa.

Mais, à cause de leur incrédulité, l’entrée des Israélites en terre promise s’accomplira 39 ans plus tard (voir calendrier de l’exode).

Signification spirituelle de la fête des trompettes

La fête des trompettes est la seule fête que L’ÉTERNEL DIEU ait ordonnée pour le premier jour d’un mois, à la nouvelle lune. Ce devait être un jour de joie et d’acclamation en Son honneur. Mais c’était aussi un jour de « réveil » pour que chacun commence à prendre conscience de son attitude vis-à-vis de L’ÉTERNEL DIEU.

De même, par les moyens que LUI seul connaît, L’ÉTERNEL DIEU nous « réveille » par la trompette de sa Parole pour nous ramener dans Sa lumière.

Ainsi, un nouveau cycle a commencé, une nouvelle réflexion de la lumière de CHRIST qui brille face à notre état de pécheurs, malgré le fait que nous soyons persuadés que nous ne le sommes « presque » plus. Mais, la chair est faible et le péché nous enveloppe très facilement pour nous faire tomber. Heureusement qu’il n’y a que la lumière de CHRIST qui peut nous le révéler.

Si nous sentons un affaiblissement spirituel dans les divers rassemblements chrétiens, un recul de la foi et de la piété, examinons d’abord nos propres fautes et l’état de notre propre personne. Qu’en est-il de la lecture de la Parole de DIEU pour nous et notre famille ? Et la mettons-nous en pratique ?

Nous attendons souvent un réveil spirituel collectif avant qu’il soit personnel de notre part, parce que nous n’en ressentons pas le besoin ou la nécessité. Pourtant, le réveil spirituel commence individuellement. Car, sans un esprit d’humilité, il est impossible de ressentir sa propre culpabilité de pécheur. Et ainsi, il n’y aura aucun réveil réel en nous-mêmes, ni dans notre famille, ni dans le témoignage collectif.

Car, c’est en écoutant sincèrement le retentissement de la « trompette » de la Parole de DIEU, qui est JÉSUS-CHRIST, que nous pouvons réveiller nos cœurs coupables dans l’humilité et la vérité pour obtenir le pardon divin, tous les jours de notre vie. Cette trompette de la Parole de DIEU produit un son qui réveille tous les vrais chrétiens du grand sommeil qui endort le monde dans lequel ils vivent.

Jusqu’au jour où retentira la trompette de DIEU lorsqu’IL aura rassemblé tous les saints que sont Ses enfants transformés par CHRIST, pour partir à la rencontre du Seigneur JÉSUS-CHRIST dans le ciel, et pour rester dans la présence de DIEU pour l’éternité.

Le son de la trompette de la Parole de DIEU, JÉSUS-CHRIST, viendra retentir une dernière fois pour Son Église avant que les trompettes de DIEU signaleront Ses jugements avec tous les fléaux qui s’abattront sur les nations impies qui auront rejeté notre DIEU Tout-Puissant.

Le 10^ème jour du 7^ème mois (Tisri) de chaque année (environ 1^er octobre), tout le peuple d’Israël devra s’humilier et jeûner toute une journée, ainsi que tous les étrangers présents au milieu de lui. C’est le seul jour de jeûne volontaire ordonné par la loi mosaïque qui est encore observé aujourd’hui. Tous prendront part à une sainte assemblée. Celui qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera exclu du peuple. Aucun ouvrage ne devra être fait par tout le peuple ce jour-là, à partir de la veille au soir, comme pour un jour de sabbat. Celui qui effectuera un travail quelconque, sera chassé du peuple. Mais s’il ne l’est pas, L’ÉTERNEL le fera périr.

Ce jour-là, le Souverain Sacrificateur entrera dans le Parvis du Tabernacle avec un jeune taureau 1 pour le sacrifice expiatoire et un bélier 2 pour son holocauste. Après s’être baigné dans l’eau de la cuve, le Souverain Sacrificateur se revêtira d’un caleçon de lin sur sa chair, d’une tunique et d’une ceinture de lin. Il sera coiffé aussi d’une tiare de lin. Puis le Souverain Sacrificateur, recevra, de l’assemblée du peuple, deux boucs 3-4 pour le sacrifice d’expiation, et un bélier 5 pour l’holocauste. Puis, Aaron offrira son taureau expiatoire 1 pour lui, et pour sa famille. Ensuite, il tirera le sort de L’ÉTERNEL DIEU sur les deux boucs 3-4 : un pour L’ÉTERNEL DIEU pour le sacrifice expiatoire 3, l’autre 4 sera gardé vivant devant L’ÉTERNEL DIEU pour servir à la propitiation et pour être envoyé dans le désert pour Azazel.

Puis, le Souverain Sacrificateur offrira son taureau 1 expiatoire pour lui et sa famille, et l’égorgera. Il prendra ensuite l’encensoir en or et le remplira de braises ardentes prises sur l’autel et deux poignées d’aromates pilés, qu’il apportera dans le Lieu Très-Saint. Ce parfum en poudre, versé dans l’encensoir, répandra une fumigation de parfum qui couvrira l’Arche.

Le Souverain Sacrificateur retournera vers l’autel des sacrifices, prendra du sang du taureau sacrifié 1, l’apportera dans le Lieu Très-Saint et en fera sept fois l’aspersion sur la face avant (orientale) du Propitiatoire, et dessus le Propitiatoire. Il retournera à nouveau à l’extérieur du Tabernacle, et il égorgera le bouc expiatoire 3 pour le peuple. Il prendra de son sang et l’apportera dans le Lieu Très-Saint et il en fera sept fois l’aspersion sur la face avant (orientale) du Propitiatoire et dessus le Propitiatoire, comme il aura fait auparavant pour le taureau 1.

Par l’aspersion du sang, le Souverain Sacrificateur fera ainsi l’expiation pour le Lieu Très-Saint et le Lieu Saint du Tabernacle à cause des impuretés et des transgressions des Israélites.

Puis, il fera l’expiation pour l’autel des sacrifices en appliquant, sur les quatre cornes, du sang du taureau 1 et du bouc 3 expiatoires. Après, Il fera sept fois l’aspersion du sang de ces deux animaux sur cet autel pour le purifier et le sanctifier des souillures des Israélites.

Le Souverain Sacrificateur posera ensuite ses mains sur la tête du bouc vivant 4 pour Azazel, et il confessera tous les péchés des Israélites pour les mettre sur la tête de ce bouc 4. Puis, un homme désigné amènera ce bouc 4 qui sera chassé dans le désert comme pour « emmener au loin » tous les péchés du peuple.

Après s’être lavé, en ayant quitté au préalable ses vêtements de lin, et les ayant remis après, le Souverain Sacrificateur sortira du Tabernacle pour offrir son bélier 2 en holocauste.

Ensuite, il offrira l’holocauste du peuple composé d’un jeune taureau 6, d’un bélier 5, et de sept agneaux 7 d’un an sans défauts. Ces animaux offerts en holocauste seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes. Ces animaux et les offrandes végétales seront consumés sur le feu de l’autel pour dégager une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU.

Puis il offrira, pour le peuple, encore un bouc 8 en sacrifice d’expiation pour ce jour. Tous ces sacrifices s’ajouteront aux sacrifices offerts pour le Grand Pardon annuel, et ceux de l’holocauste journalier perpétuel ainsi que l’offrande et les libations.

Nous pensons, aussi, que tous ces animaux supplémentaires seront offerts par le peuple, comme pour présenter à L’ÉTERNEL DIEU une repentance encore plus « sincère ».

Le taureau 1 et le bouc 3 qui auront été sacrifiés pour l’expiation, et dont le sang aura été porté devant et sur le Propitiatoire de l’Arche pour faire l’expiation, seront emportés hors du camp pour être consumés entièrement par le feu.

Comme pour les fêtes des prémices, des semaines, et des trompettes, cette ordonnance était à mettre en pratique au futur, c’est-à-dire le septième mois de l’année, dès que le peuple d’Israël aura pénétré en terre promise quatre mois plus tard, après le retour des explorateurs Israélites à Kadès-Barnéa.

Mais, à cause de leur incrédulité, l’entrée des Israélites en terre promise s’accomplira 39 ans plus tard (voir calendrier de l’exode).

C’est la raison pour laquelle, ce jour des expiations n’a sans doute pas été célébrée dans le désert pendant cette longue période durant laquelle le peuple d’Israël est resté dans le désert sans espérance, jusqu’à ce que toute cette génération ait disparue à cause de son incrédulité et sa désobéissance. Cette longue période d’agonie dans le désert, pour toute cette génération d’Israélites, a été marquée par son idolâtrie plutôt que par son adoration de L’ÉTERNEL DIEU et l’obéissance à Ses commandements et Ses ordonnances.

D’ailleurs, 39 ans plus tard, lorsque le peuple d’Israël sera « renouvelé » et enfin prêt à entrer en terre promise, L’ÉTERNEL DIEU lui rappellera, par Moïse, tous Ses commandements et toutes Ses ordonnances prescrites à la génération précédente.

Signification spirituelle du jour des expiations, et son historique

Pour cette cérémonie du jour des expiations, les Israélites devaient apporter aux lévites deux boucs destinés à un rituel dont la signification revêtait une importance considérable, mais qui est souvent bien mal comprise par les humains. Pourtant, ce rituel avait une signification symbolique puissante et même prophétique.

Car, par comparaison, on peut facilement comprendre que le bouc offert en sacrifice pour le pardon des péchés du peuple représente ici le Seigneur JÉSUS-CHRIST qui s'est offert en sacrifice à notre place à cause de nos péchés.

L’autre bouc (pour Azazel), sur la tête duquel le Souverain Sacrificateur posait ses mains en énumérant toutes les fautes et les péchés du peuple pendant l’année écoulée, représente Satan qui est le responsable du péché. Mais le Seigneur JÉSUS-CHRIST, qui était sans péché, s’est sacrifié à notre place pour les péchés que nous avons commis, commettons, et commettrons. Et finalement Satan, l’auteur authentique du péché, sera déchu et supportera pour l’éternité la responsabilité du mal commis sur tous les êtres humains.

D’ailleurs, ce bouc destiné à Azazel n'était pas sacrifié, mais il était banni et envoyé au désert, loin des hommes; tout comme Satan, qui bien que toujours vivant, sera jeté dans l'abîme afin qu'il ne puisse plus égarer les hommes durant le Millénium, mais qui sera finalement jeté dans l’étang de feu pour l’éternité.

Ces boucs symbolisaient deux aspects différents de l’expiation :

• L’un correspond à la nécessité du pécheur pour l’effacement de ses péchés, par le sacrifice d’une victime expiatoire.
• L’autre pour satisfaire au caractère et à la Sainteté de DIEU auprès duquel le péché ne peut cohabiter.

En fait, l’action du Souverain Sacrificateur qui posait ses mains sur le bouc vivant (Azazel) pour lui transmettre les péchés du peuple d’Israël, symbolisait tous les péchés du monde qui sont retombés sur JÉSUS-CHRIST, afin qu’ils soient définitivement ôtés par Son sacrifice unique sur la croix de Golgotha, contrairement aux sacrifices de la loi mosaïque qui les expiaient superficiellement.

Et ce n’est pas le bouc pour « Azazel », chargé d’emporter symboliquement le péché des Israélites dans le désert, qui accomplissait l’expiation proprement dite, mais c’est par le sang versé du bouc immolé que l’expiation était accomplie et agréée par L’ÉTERNEL DIEU.

Mais il était impossible que le sang des boucs et des taureaux ôte définitivement les péchés, du fait que ces sacrifices d’animaux devaient être renouvelés chaque année le jour des expiations. Autrement, les Israélites n’auraient-ils pas cessé de les offrir s’ils avaient été définitivement purifiés ? Bien au contraire, le souvenir de leurs péchés était renouvelé chaque année à cause de ceux qu’ils avaient encore commis depuis la dernière expiation annuelle. Ainsi, le principe de la loi d’offrir le sang des animaux sacrifiés devant L’ÉTERNEL DIEU pour effacer provisoirement leurs péchés en le renouvelant chaque année, a montré ses limites. Car les péchés du peuple d’Israël étaient ainsi « couverts » provisoirement, et non « lavés ».

Mais L’ÉTERNEL DIEU sait toutes choses à l’avance. IL savait depuis longtemps que le peuple, qu’IL avait mis à part, était un peuple au cou raide, entêté, rebelle et désobéissant.

Et l’infidélité du peuple de DIEU par la désobéissance en a été la démonstration jusqu’à sa déportation en captivité. Et malgré toutes les promesses que L’ÉTERNEL DIEU leur avaient adressées par Ses prophètes en leur annonçant la venue d’un Grand Sauveur (le Messie, Christ), les Israélites continuèrent encore à n’obéir que sporadiquement à la loi divine pendant cinq siècles, se permettant même, pendant cette période sombre, de désigner des Souverains Sacrificateurs qui n’étaient pas des descendants d’Aaron comme l’avait pourtant ordonné L’ÉTERNEL DIEU.

Cette longue période de silence de L’ÉTERNEL DIEU montre la grande incrédulité qui s’était installée au sein de Son peuple, et sans doute aussi pour la célébration du jour des expiations qui devint non conforme à l’ordonnance divine.

Alors, voyant l’incrédulité du peuple d’Israël qu’IL avait élu, notre DIEU Tout-Puissant a envoyé Son FILS bien aimé comme IL l’avait promis depuis longtemps, dans une chair semblable aux hommes, pour les sauver. Et pourtant, par orgueil et incrédulité, Son peuple élu L’a rejeté et fait crucifier. Mais L’ÉTERNEL DIEU avait aussi déjà annoncé depuis longtemps, par ses prophètes, que non seulement son « Oint Roi » viendrait habiter humblement au sein du peuple des Israélites, mais qu’IL viendrait aussi donner Sa vie pour eux. Et ce qu’IL avait promis a eu son accomplissement en la personne de JÉSUS-CHRIST. IL est l’Agneau de DIEU qui a donné sa vie pour sauver tous les êtres humains et IL a versé son sang expiatoire pour les laver de tous leurs péchés.

Le sacrifice de JÉSUS-CHRIST a été tellement parfait, que L’ÉTERNEL DIEU l’a agréé définitivement : parce que Celui qui s’est offert pour tous, était sans péchés. Cet agrément a été manifesté par le voile du Lieu Très Saint qui s’est déchiré de haut en bas. Ce qui a signifié que l’accès à la grâce divine était désormais ouvert.

Ce voile déchiré a mis aussi en plein jour l’incrédulité du peuple d’Israël qui masquait la disparition de l’Arche depuis six siècles et l’impossibilité qu’ils avaient de présenter à L’ÉTERNEL DIEU, le jour des expiations, le sang des animaux pour les péchés du peuple.

La disparition définitive de l’Arche dans le Lieu Très Saint, depuis vingt-six siècles, symbolise l’inefficacité de l’expiation des péchés par les offrandes de sacrifices des pécheurs pour eux-mêmes. L’ÉTERNEL DIEU s’est retiré ainsi de son Temple terrestre, qui était installé à Jérusalem, à cause de l’incrédulité des Israélites, comme l’avait annoncé le prophète Jérémie. Mais par le Sacrifice de Son FILS, L’ÉTERNEL DIEU reçoit l’offrande de tous les cœurs repentants en CHRIST. Car ils ont fait de LUI leur unique Sauveur et Seigneur.

Mais le cœur des descendants d’Abraham est resté incrédule en crucifiant CHRIST qui est venu pour les sauver. Et ils ont préféré continuer à se prosterner devant les pierres d’un temple humain détruit, pour le jour des expiations, plutôt que de tourner leur cœur repentant vers le DIEU Tout-Puissant, en L’adorant en Esprit et en vérité au travers du Seigneur JÉSUS-CHRIST.

Mais les Israélites n’ont pas accepté ce Sauveur, par orgueil, en pensant que le « Sauveur roi divin » ne pouvait venir que pour eux et non pas pour le monde entier, et qu’il ne devait venir que sous la forme d’un grand roi capable de les délivrer de la domination romaine, et non pas du Roi des rois arrivant comme un simple nouveau-né conformément à ce que DIEU leur avait pourtant promis.

Il est vrai que JÉSUS est venu pour sauver Son peuple, le peuple d’Israël, de ses péchés et de son incrédulité, et ainsi de la colère de DIEU. Mais IL est venu aussi sauver le monde entier parce qu’IL est l’Agneau de DIEU. Car, par l’endurcissement du peuple d’Israël de reconnaître JÉSUS comme le véritable Sauveur, c’est-à-dire DIEU Lui-même, le salut est devenu accessible aux païens qui sont ainsi sauvés de la colère divine par JÉSUS-CHRIST leur Sauveur.

Et dans leur orgueil et leur incrédulité, les Israélites (Juifs) ont fait mourir le Seigneur JÉSUS sur la croix. Mais dès Sa mort, le voile du Temple de Jérusalem s’est déchiré de haut en bas par la main de DIEU. Et des saints, qui étaient ensevelis, ont ressuscité.

Cet évènement unique représente beaucoup de symboles :

• La victoire de DIEU sur le péché par la mort de JÉSUS sur la croix, et l’accès à la vie éternelle pour les vrais enfants de DIEU en CHRIST (symbolisée par la résurrection immédiate des saints après la mort de JÉSUS-CHRIST).

• JÉSUS-CHRIST, sans pécher, a vaincu Satan, parce qu’IL s’est fait péché pour tous par Sa mort sur la croix. Car la mort est le salaire du péché, et elle a atteint tous les êtres humains.

• Le trône de la grâce de DIEU est devenu accessible pour tous les êtres humains parce qu’IL a agréé le sacrifice parfait de Son FILS JÉSUS qui LUI a offert Sa vie et Son propre sang pour tous, une fois pour toutes. Ainsi, par Sa mort propitiatoire et Son sang expiatoire versé, JÉSUS-CHRIST nous a délivrés de l’esclavage du péché et de la mort, si nous nous repentons de tous nos péchés, et que nous reconnaissons avec un cœur sincère que JÉSUS-CHRIST est notre unique Sauveur et Seigneur. Car, en mourant sur la croix, IL a versé tout Son sang qui nous purifie de tous nos péchés. Et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.

• La fin du silence de L’ÉTERNEL DIEU qui a duré cinq siècles jusqu’à l’accomplissement de ce qu’IL avait annoncé par ses prophètes pour sauver le peuple d’Israël qui continuait à rester incrédule par la mise en pratique sporadique de la loi divine.

• La mise en plein jour de l’inefficacité de l’expiation des péchés du peuple d’Israël, par le sang des boucs et des taureaux offert à L’ÉTERNEL DIEU sur l’Arche de l’alliance.

• Et ainsi, la fin du temps de sacrifices d’animaux pour l’expiation des péchés du peuple d’Israël est arrivée à son terme.

• La mise en plein jour de l’incrédulité du « faux-semblant » des Israélites, parce que l’Arche de l’alliance avait disparue depuis plusieurs siècles, et qu’ainsi le voile du Lieu Très Saint ne cachait plus que leur hypocrisie depuis longtemps.

Mais après la résurrection de JÉSUS-CHRIST, le troisième jour après Sa mort, parce qu’il était impossible qu’elle puisse Le retenir davantage comme IL l’avait déjà annoncé plusieurs fois, et qu’IL était sans péchés comme l’avait déjà annoncé les prophètes, les Israélites (Juifs) ont persécutés ceux (chrétiens) qui L’ont reconnu comme leur unique Sauveur et Seigneur. Alors, la colère de DIEU a fini par atteindre les Juifs par un abandon « provisoire apparent ».

Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU a tant aimé le peuple d’Israël, Son peuple, à qui IL avait confié les oracles de Sa Parole. Mais face à l’incrédulité d’une grande partie des Israélites qui ont refusé que DIEU était souverain et qu’IL venait d’accomplir Sa promesse de venir les sauver Lui-même, en la personne de JÉSUS-CHRIST Son propre FILS, DIEU a accordé Sa grâce à toute l’humanité : le déchirement du voile du Lieu Très Saint en est le premier symbole.

Une décision divine que les Israélites ont refusée catégoriquement depuis près de vingt siècles. Alors, L’ÉTERNEL DIEU a endurci leur cœur à cause de leur incrédulité et leur orgueil. Et ils ont subi Sa colère en étant chassé de leur pays après que le Temple de Jérusalem soit définitivement détruit par les Romains en 70 après J.C. Ils subirent ensuite la diaspora et les persécutions dans le monde entier, pendant près de 20 siècles.

Pendant ce temps, au 7^ème siècle après J.C., L’ÉTERNEL DIEU a même permis l’érection du Dôme du Rocher qui est un monument réservé au pèlerinage islamique justement sur l’esplanade de l’ancien Temple de Jérusalem. C’est un élément supplémentaire, permis par L’ÉTERNEL DIEU, pour faire comprendre au peuple d’Israël qu’il pouvait obtenir le salut uniquement par JÉSUS-CHRIST qui a donné Sa vie et versé Son sang pour expier tous les péchés. Mais ce fut encore insuffisant pour effacer leur incrédulité et leur entêtement.

En effet, depuis le 4^ème siècle environ, les Israélites ont décidé de venir se lamenter devant un mur de soutènement de l’esplanade de l’ancien Temple de Jérusalem détruit par les Romains en 70 après J.C. Ce qui signifie que malgré cette longue épreuve, ils ont continué de refuser la grâce unique de DIEU par JÉSUS-CHRIST, pour tous.

Et depuis que les Israélites ont été autorisés à s’installer dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU leur avait donné il y a 34 siècles, ils doivent toujours partager ce territoire avec les musulmans qui s’y sont installés depuis plusieurs siècles. Même la vieille ville de Jérusalem est toujours divisée de façon ambigüe par des confessions religieuses différentes, sous le contrôle « lointain » de la communauté internationale. Deux d’entre-elles, islamique et judaïque, sont issues de peuples descendants d’Abraham, l’un par la chair et l’autre par la promesse, et elles se déchirent et se persécutent sans cesse, comme L’ÉTERNEL DIEU l’avait annoncé depuis leur origine. Et la paix est devenue impossible tant que ces des deux peuples, circoncis dans la chair, refuseront de reconnaître que JÉSUS-CHRIST est le FILS de DIEU l’unique Sauveur de tous, et qu’ils doivent LUI obéir en pratiquant Son amour pour tous.

Ainsi, ce conflit ne cessera jamais s’ils refusent de plier le genou devant JÉSUS-CHRIST, en refusant qu’IL soit leur unique Sauveur. L’incrédulité et la rébellion des Israélites, peuple de DIEU élu selon Sa promesse, n’a pas changé. Et ils espèrent toujours reconstruire le Temple de Jérusalem malgré l’impossibilité qu’ils ont d’accéder à son emplacement à cause de la présence des musulmans et de leur monument qui sont inamovibles.

Pour contourner cette impossibilité, qui est contrôlée par l’ONU, ils essayent malgré tout d’affirmer que l’Arche est cachée dans un lieu tenu secret sous les ruines du Temple de Jérusalem. Ce qui signifie, spirituellement, qu’ils refusent toujours que la volonté de L’ÉTERNEL DIEU, annoncée par Ses prophètes, s’est parfaitement accomplie par son FILS JÉSUS. Pourtant, parce que L’ÉTERNEL DIEU les aime, IL a placé des « bornes » et des « interdictions » sur la route des Israélites, au fil des siècles, pour qu’ils acceptent enfin de suivre le seul chemin d’accès, JÉSUS-CHRIST, qui peut les conduire au PÈRE céleste :

• La disparition de l’Arche de l’alliance.
• L’incarnation de DIEU en JESUS-CHRIST Sauveur du monde.
• Sa mort sur la croix et le déchirement du voile du Lieu Très Saint.
• La résurrection de JÉSUS-CHRIST et Sa montée au ciel.

• La naissance de l’Église de DIEU par JÉSUS-CHRIST au travers de l’onction du SAINT-ESPRIT sur les humains nés de nouveau en CHRIST. L’Église est devenue ainsi le nouveau Temple de DIEU sur la terre et l’épouse de CHRIST pour toujours.
• La destruction du Temple de Jérusalem accomplie après la mort du Messie, comme DIEU l’avait annoncé par le prophète Daniel.

• L’expulsion du peuple d’Israël de son pays.
• L’échec de reconstruction du Temple de Jérusalem par les Juifs, en l’an 363, sous le règne de l’Empereur Julien.
• La diaspora et la persécution dans le monde pendant 20 siècles.
• L’installation des musulmans dans le territoire d’Israël.
• L’érection du Dôme du rocher par les musulmans en l’an 691, et de la mosquée al-Aqsaà, sur l’esplanade du Temple de Jérusalem.
• Le retour au pays au 20^ème siècle mais avec une cohabitation difficile avec les musulmans.

• Des conflits et persécutions incessants avec les musulmans.
• L’impossibilité de célébration des fêtes juives sur l’esplanade du Temple.

• L’impossibilité de reconstruire le Temple de DIEU à Jérusalem au même emplacement qu’à l’origine.
• L’impossibilité de retrouver l’Arche divine.
• Le silence de DIEU sans CHRIST, pour eux, depuis vingt siècles.

Pourtant, malgré toutes ces interdictions et ces obstacles « installés » par L’ÉTERNEL DIEU, et les persécutions incessantes qu’ils ont subies, les Juifs judaïsant continuent de célébrer le jour des expiations (Yom kippour), malgré tout, mais en tronquant l’ordonnance expiatoire ordonné par L’ÉTERNEL DIEU.

En effet, depuis la disparition du culte sacrificiel et du sang offert à L’ÉTERNEL DIEU sur l’Arche, les Juifs font leur propre expiation essentiellement par les prières, le jeûne et la pratique de la charité qui ont, pour le judaïsme, une valeur expiatoire capable d’annuler la « rigueur » de l’ordonnance divine. Quant à l’expiation des fautes commises contre son prochain, elle ne peut être accomplie que lorsque celui-ci accorde personnellement son pardon au pécheur. En quelque sorte, ils ont décidé d’auto-expier leurs propres péchés par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Ainsi, les Juifs ont voulu conserver le « voile de Moïse » qui n’a été ôté que par JÉSUS-CHRIST.

Finalement, les Juifs judaïques pensent qu’ils sont sauvés par leur comportement le jour des expiations, pour une année, comme s’ils « entraient » dans le Lieu Très Saint, sans sacrifice expiatoire, et par conséquent sans l’agrément de DIEU. C’est un comble ! Car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. Et tout ceci pour contourner le sacrifice expiatoire unique, parfait et définitif de JÉSUS pour tous. Car nul n’a accès au PÈRE que par LUI seul.

Heureusement, L’ÉTERNEL DIEU n’a point rejeté les Israélites, Son peuple. Mais par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens afin d’exciter les Juifs à la jalousie. Ne nous regardons donc pas comme sages parce qu’une grande partie des Juifs est devenue incapable de comprendre, comme d’autres. Car leur endurcissement n’est que temporaire jusqu’à ce que la totalité des païens nés de nouveau en CHRIST soient sauvés, avant l’enlèvement de l’Église.

Alors, même si une partie des Israélites (juifs), comme les païens aussi, se convertira pendant la grande tribulation, tous pleureront et se prosterneront devant le Roi des rois qu’ils ont renié et crucifié. Le salut ne se mérite pas, ne s’achète pas, ne s’échange pas. Car DIEU a racheté tous les humains gratuitement, par le sacrifice de Son FILS JÉSUS-CHRIST, pour qu’ils puissent tous accéder au salut : c’est le don de L’ÉTERNEL DIEU pour tous, une fois pour toutes.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de DIEU. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Alors, connaître les dates des fêtes annuelles d’un rituel religieux, comme le jour des expiations, et de le célébrer en présentant des offrandes et des sacrifices symboliques, c’est mal connaître DIEU. Car il n’y a pas là de rencontre personnelle avec LUI. La vraie connaissance de DIEU est le résultat de la foi personnelle et sincère de celui ou celle qui croit que JÉSUS-CHRIST est le FILS de DIEU, qu’IL est son Sauveur personnel par Son œuvre expiatoire unique et définitive, et que DIEU l’a ressuscité. Cette rencontre capitale est la seule qui puisse nous placer dans une relation vivante avec DIEU.

Et ce ne sont pas des solennités ou un rituel religieux qui peuvent nous sauver. Au contraire, ils peuvent rendre insensible l’état de notre cœur et nous faire oublier le fondement de notre salut en JÉSUS-CHRIST notre Sauveur. Alors, n’endurcissons pas notre cœur comme les juifs, mais au contraire prions pour eux. Car la promesse de DIEU en JÉSUS-CHRIST est pour tous.

Septième et dernière fête de l’année, elle devra être célébrée du 15^ème au 22^ème jour du 7^ème mois (mois de Tisri) de chaque année (environ du 5 au 12 octobre). Elle devra commencer quinze jours après la fête des trompettes et cinq jours après le grand jour des expiations. Les travaux de la moisson et des vendanges étant achevés : c’était le temps du repos.

Mais comme pour les fêtes des prémices, des semaines, et des trompettes, cette ordonnance était à mettre en pratique au futur, c’est-à-dire pour le septième mois de l’année, dès que le peuple d’Israël sera installé en terre promise et qu’il habitera dans des maisons et non plus sous des tentes. Mais, à cause de leur incrédulité, l’entrée des Israélites en terre promise ne s’accomplira que 39 ans plus tard (voir calendrier de l’exode).

Cette fête devra être marquée par l’humilité supplémentaire de tout le peuple des Israélites devant L’ÉTERNEL DIEU, par un séjour de sept jours sous des tentes (le mot hébreu « soukkoth » signifiant « huttes »), en remplacement de leur résidence habituelle. Tous les étrangers ou indigènes se trouvant à ce moment-là dans le pays du peuple d’Israël, devront se soumettre à cette obligation.

Ces habitations de « nomades » devront leur rappeler chaque année, et pour toujours, que L’ÉTERNEL DIEU a fait habiter les Israélites sous des tentes dans le désert, après qu’IL les ait fait sortir de l’esclavage de l’Égypte.

Le premier jour de la fête, ils devront prendre du fruit de beaux arbres (le cédratier), des branches de palmiers et des rameaux d’arbres touffus (le myrte) et de saules de rivières. Ils s’en construiront des huttes sous lesquelles ils devront vivre pendant les sept premiers jours, dans le repos et la joie du pays promis, mais aussi avec le souvenir de la traversée du désert pendant laquelle les tentes de leurs pères avaient été dressées sous l’ardeur du soleil.

Beaucoup plus tard, pour célébrer cette fête dans leur pays, les Israélites construiront des structures semblables à des cabanes pour y habiter pendant la durée de cette fête, afin de se souvenir des demeures provisoires où ont habité leurs ancêtres dans le désert.

Aujourd’hui, beaucoup de Juifs construisent encore des cabanes à trois murs, sans toit (ou couvertes de branches), durant cette fête, en les décorant de rameaux de palmiers, et de fruits d’automne rappelant les récoltes. Car cette fête était aussi celle des récoltes.

Le premier jour (15^ème jour du mois) et le huitième jour (22^ème jour du mois) devront être des jours fériés, pendant lesquels personne ne devra travailler où que ce soit, comme pour les sabbats ou pour le premier et le dernier jour de la fête des pains sans levain. Seuls les Sacrificateurs effectueront leur sacerdoce pendant ces deux jours.

Pendant les huit jours de cette fête, les Israélites devront prendre part aux cérémonies solennelles des offrandes à L’ÉTERNEL DIEU, des holocaustes et des sacrifices consumés sur le feu de l’autel. Du premier au huitième jour, cette fête devra être célébrée dans la joie avec des grandes réjouissances pour tous, même pour les serviteurs et les étrangers, comme pour la fête des semaines (Pentecôte).

Comme pour la fête des pains sans levain, et pour la fête des semaines (Pentecôte), tous les hommes Israélites devront se déplacer dans le lieu, ou dans la ville, où sera installé le Sanctuaire de L’ÉTERNEL DIEU (à Silo, … et plus tard à Jérusalem). Personne ne devra se présenter les mains vides pour ce pèlerinage, mais chacun devra apporter une offrande en fonction de ses moyens, et à la mesure des bienfaits que L’ÉTERNEL DIEU lui aura accordés. Car, cette fête sera aussi celle de la fin des récoltes.

Mais à cause de la distance, ou pour des raisons diverses, (grossesse, maternité, maladie, vieillesse, handicap, bergers, etc…), certains ne pourront pas se rendre dans cette ville pour célébrer cette fête pendant huit jours.

C’est aussi la raison pour laquelle les Israélites, et tous ceux qui résideront dans le pays, devront habiter sous des « huttes » pendant sept jours, pour se joindre spirituellement à ceux qui pourront participer au pèlerinage dans la ville du Sanctuaire, afin de célébrer cette fête tous ensemble.

Pourtant cette fête deviendra, du fait de sa signification agricole, l’une des plus importantes du calendrier israélite et le côté solennel de « sainte convocation » en fera un des plus grands rassemblements populaires en Israël. D’ailleurs, pour ces grandes fêtes, sur l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU, tous les Israélites ainsi que les femmes, les veuves, les enfants, les orphelins, les serviteurs et les étrangers habitants dans le pays, seront aussi convoqués et rassemblés pour ce pèlerinage dans la ville qu’IL aura choisie, et dans laquelle sera installé Son Sanctuaire. Et pour la fête des Tabernacles des années sabbatiques ils viendront tous écouter la lecture de la loi mosaïque.

Il est vrai, que pour les années sabbatiques, il n’y avait pas de récoltes et que la terre était au repos, permettant ainsi à tout le peuple de se rendre à cette fête grâce à cette liberté du repos.

Toutefois, il semble que cet ordre de la présence de tout le peuple à cette fête, pour entendre la lecture de la loi, fut respecté à l’époque de Josué lorsque le Sanctuaire fut installé à Silo, et bien plus tard à Jérusalem lorsque l’arche fut installée dans le Temple construit par le roi Salomon, et encore davantage lorsqu’il sera reconstruit après le retour de l’exil de Babylone. Car cette grande assemblée ne fut pas souvent organisée pour des années sabbatiques, mais plutôt pour des grands évènements. Il est vrai, que dès son installation en Canaan, le peuple d’Israël oublia bien vite qu’il avait été un peuple d’étrangers et de voyageurs conduit et protégé par L’ÉTERNEL.

D’ailleurs, dans l’Ancien Testament de la Bible, la grande fête des Tabernacles célébrée par tout le peuple n’est citée qu’en trois occasions, peut-être quatre. Car, lorsque le premier Temple a été construit à Jérusalem par le roi Salomon, et qu’il fut dédicacé, l’évènement eut lieu juste avant la fête des Tabernacles qui fut célébrée en continuité le septième mois. Après le retour de l’exil de Babylone, la première fête des Tabernacles fût peut-être célébrée avant la reconstruction du Temple à Jérusalem et la seconde fois lorsque le Temple fut à nouveau dédicacé devant tout le peuple.

C’est pourquoi, beaucoup plus tard, une confusion s’est installée pour certains avec « la fête de la dédicace ». Car, en réalité, « la fête de la dédicace » a été instituée par Judas Maccabée en 165 avant Jésus-Christ pour célébrer la purification et la restauration du Temple de Jérusalem suite à sa profanation par Antiochos Epiphane (2 Maccabées 10.1-8). D’ailleurs, cette fête de la dédicace qui ressemble à celle des Tabernacles, mais qui n’est pas une ordonnance de L’ÉTERNEL DIEU à Moïse, est célébrée en hiver (à partir du 25^ème jour du 9^ème mois (mois de Kislev : Décembre), alors que la fête des Tabernacles est une ordonnance de L’ÉTERNEL DIEU célébrée même par JÉSUS du 15^ème au 22^ème jour du 7^ème mois (mois de Tisri ou Etanim) de chaque année (environ du 5 au 12 octobre). Il ne faut pas, non plus, confondre la fête des Tabernacles avec la fête idolâtre célébrée à Béthel le 15^ème jour du 8^ème mois, et qui fut instaurée par Jéroboam pour lui faire concurrence.

Les sacrifices offerts pendant les sept premiers jours de la fête

Là, le lieu, ou la ville, dans lequel sera installé le Sanctuaire de L’ÉTERNEL DIEU (d’abord à Silo, et plus tard à Jérusalem), de nombreux animaux seront offerts en holocauste et consumés sur le feu de l’autel des sacrifices pour une agréable odeur à L’ÉTERNEL.

En effet, il convenait au peuple d’Israël d’obéir à l’ordonnance de L’ÉTERNEL DIEU en Lui offrant chaque jour des animaux en holocauste tels que des jeunes taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux sans défauts âgés d’un an. Quant aux jeunes taureaux offerts en holocauste, le nombre devait être dégressif chaque jour (treize le premier jour, puis douze, puis onze…, jusqu’à sept taureaux le septième jour). Ainsi, soixante-dix jeunes taureaux étaient offerts en holocauste pendant les sept premiers jours de la fête : ce nombre représente le multiple parfait d’un chiffre divin symboliquement parfait.

Tous ces animaux offerts en holocauste, taureaux, béliers et agneaux, seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes. Mais chaque jour devra aussi être effectué le sacrifice pour le péché : un bouc offert en holocauste.

Chaque jour de cette fête, devra aussi être offert l’holocauste perpétuel journalier, ainsi que l’offrande et les libations de vin correspondantes, y compris l’holocauste spécifique pour le jour qui sera un jour de sabbat.

Les sacrifices offerts pendant le huitième jour de la fête

Le huitième jour, qui sera un jour de repos, devra être une grande fête avec son assemblée solennelle. Le rythme des sacrifices offerts en holocauste le huitième jour sera indépendant de celui des sept jours précédents. Car le huitième jour, le peuple devra offrir en holocauste, consumé sur le feu de l’autel, un jeune taureau, un bélier et sept agneaux sans défauts âgés d’un an.

Ces animaux offerts en holocauste le huitième jour seront, eux aussi, accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes.

Le huitième jour, qui sera une assemblée solennelle pour chaque Israélite, sera distinct des autres jours par le fait qu’il n’y aura plus d’obligation d’habiter sous des huttes, des cabanes ou des tentes.

Ce huitième jour, comme les jours précédents, sera offert l’holocauste perpétuel journalier, ainsi que l’offrande et les libations de vin correspondantes. Ce huitième jour de grande fête, reviendra aussi le sacrifice pour le péché : un bouc offert en holocauste.

En plus de tous ces holocaustes et offrandes spécifiques aux huit jours de cette fête, ainsi que tous ceux offerts journellement à perpétuité selon l’ordonnance, il y aura en plus tous les sacrifices de communion offerts pour l’accomplissement de vœux ou pour des offrandes volontaires.

Contrairement à ceux qui pouvaient amener leurs propres animaux pour les holocaustes et leurs offrandes personnelles, d’autres, venus de très loin pour participer à cette fête n’auraient pas tous pu amener avec eux leurs animaux offerts en holocauste, ou pour s’en nourrir eux-mêmes. Mais, comme L’ÉTERNEL DIEU le leur permettait pour les dîmes, ils avaient sans doute la possibilité d’échanger leurs offrandes contre de l’argent avant leur départ, et d’échanger à nouveau cet argent contre des offrandes et animaux à leur arrivée dans la ville de L’ÉTERNEL DIEU où avait lieu cette fête.

La fête des Tabernacles fermera le cycle des festivités annuelles selon l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU à Moïse. Mais pour ces trois fêtes, chacun apportera des offrandes volontaires en fonction des bienfaits que L’ÉTERNEL lui aura accordé.

Signification spirituelle de la fête des Tabernacles

Lorsque la première ordonnance sur la fête des Tabernacles (des tentes, des récoltes), et la période annuelle exacte de sa célébration fut annoncée aux Israélites, ils étaient installés sous des tentes dans le désert, dans le camp devant le Mont Sinaï. Elle aurait dû donc être célébrée quelques mois après qu’ils en aient reçu l’instruction.

La célébration de cette fête aurait symbolisé le passé et le futur. Car habiter sous des tentes ou des huttes ou des cabanes aurait rappelé au peuple des Israélites l’œuvre de L’ÉTERNEL DIEU qui les avait délivrés de l’esclavage et qui les avait mis à part, à l’écart, pour les éprouver et se révéler à eux dans le désert afin qu’ils Le craignent, Lui obéissent et ne pèchent plus.

De vivre sous des tentes ou des huttes signifiait aussi que la valeur des habitations personnelles, même les plus belles, était dérisoire et éphémère par rapport au Temple spirituel vivant formé par tous les enfants de DIEU, Son peuple, Sa maison, Son Église.

Et c’est ce que L’ÉTERNEL DIEU désire en tout temps. Car IL veut que tous accèdent à Sa grâce, que tous soient sauvés. Et IL l’a dit et prouvé par le sacrifice de Son Fils JÉSUS sur la croix.

Quant à la présentation, dès le premier jour de la fête, des plus beaux fruits et des rameaux d’arbres, qui provenaient des abondantes récoltes produites par L’ÉTERNEL DIEU, elle rappelait que LUI Seul pourvoit abondamment à tous les besoins de tous.

C’est la raison pour laquelle, la priorité c’est de vivre avec DIEU et pour LUI en CHRIST, avant toutes choses. Sinon, tous les êtres humains qui veulent ignorer l’existence du DIEU Tout-Puissant, vivent en vain, travaillent en vain, et récoltent en vain : toute leur existence n’est que vanité et poursuite du vent.

Le fait que cette fête soit organisée après la fin des récoltes, c’est-à-dire en dehors des activités obligatoires matérielles et donc pendant un temps de repos, montre bien que L’ÉTERNEL DIEU désirait que tous soient investis totalement dans l’obéissance et l’adoration en Son honneur, sans aucune autre pensée. Ainsi leur vie charnelle et matérielle était rétrogradée derrière la vie spirituelle en venant vivre dans la présence de L’ÉTERNEL DIEU, et écouter Sa Parole pour la mettre en pratique.

La convocation et le rassemblement du peuple, chaque année, pour la fête des Tabernacles, avaient aussi pour but de réunir tout le peuple d’Israël afin d’adorer et remercier L’ÉTERNEL DIEU, et que Sa mémoire ne soit pas oubliée par les nouvelles générations. La lecture de la loi, Parole de DIEU, qui devait être annoncée pour tous, petits et grands, serviteurs et étrangers, avait pour but de la leur rappeler afin que personne ne l’oublie pour la mettre en pratique.

C’est une image de l’Église qui rassemble tous les enfants de DIEU dans Ses assemblées et qui partagent Sa Parole dans la communion fraternelle, pour être nourris, enrichis et édifiés en la mettant en pratique, afin de porter des bons fruits toujours multipliés et renouvelés. Seul L’ESPRIT-SAINT peut produire les fruits bénis de cette récolte spirituelle, en occupant le cœur et le corps de ceux qui sont rachetés par JÉSUS-CHRIST ressuscité et glorifié.

Cette fête préfigurait la récolte finale et le repos, lorsque le peuple de DIEU demeurera en sécurité et en paix dans Son royaume. Le huitième jour étant un avant-goût du ciel et du repos final auquel prendront part tous les rachetés dans la cité de DIEU. La fête du huitième jour annonce un nouveau commencement : elle préfigure une nouvelle vie pour l’éternité. Elle préfigure l’accomplissement final de l’œuvre précieuse de JÉSUS-CHRIST qu’il prophétisa en se présentant ce jour-là à cette fête pour annoncer, que tous ceux qui croiront en LUI boiront l’eau vive inépuisable de L’ESPRIT-SAINT qui coulera par LUI.

Le repos final, représenté spécialement par le huitième jour et son assemblée solennelle, nous l’atteindrons dans la maison du PÈRE. Mais en attendant nous avons, par L’ESPRIT-SAINT, qui est l’hôte divin dans le cœur du croyant né de nouveau (de DIEU) et la marque de son héritage, une jouissance anticipée de ce beau moment. Ainsi, assis en CHRIST dans les lieux célestes, nous anticipons l’enlèvement de l’Église et la gloire à venir.

Le moment viendra où la vraie fête, la fête définitive des Tabernacles, sera célébrée à Jérusalem. Tous les sauvés de toutes nations monteront pour prendre part à ces saintes et glorieuses solennités et réjouissances.

Le huitième jour de la fête des Tabernacles permet de présager le peuple d’Israël qui se réjouira avec tous les élus lors du règne définitif de DIEU. Car comme le bon berger, CHRIST paîtra Son troupeau, IL prendra les agneaux (les élus) dans ses bras, et les portera dans Son sein, et ils règneront avec LUI.

En attendant l’accomplissement futur de ces heureux moments annoncés par les prophètes au peuple terrestre, l’Église, qui est le peuple des enfants de DIEU, a, par la foi, un avant-goût de la pleine manifestation de la gloire de DIEU.

Enfin, le nombre d’animaux offerts en holocauste pendant les sept premiers jours de la fête des Tabernacles, avait une signification spirituelle : Les deux béliers, témoignages de consécration à DIEU, se retrouvaient dans l’offrande de chacun des sept premiers jours.

De même, les quatorze agneaux âgés d’un an, sans défaut, exprimaient chaque jour la perfection de l’œuvre rédemptrice.

Quant au total de 70 jeunes taureaux offerts en holocauste, ils symbolisent les soixante-dix peuples qui composent l’humanité depuis les fils de Noé. Mais il symbolise aussi l’évangélisation parfaite de toutes les nations ordonnée par JÉSUS-CHRIST.

Mais si la perfection était presque réalisée, chaque jour, dans ce qui était offert avec joie et volontairement à DIEU, il y avait cependant une diminution régulière dans l’offrande des jeunes taureaux au cours des sept journées (treize le premier jour, puis douze, puis onze, et jusqu’à sept taureaux le septième jour). Pourtant, ce qu’il y a de plus grand et de meilleur est symbolisé par les jeunes taureaux, tout en ayant besoin d’une plus grande puissance spirituelle pour subsister. Car, c’est ce qu’il y a de plus grand et de meilleur sur la terre qui s’affaiblit en premier si sa vigueur spirituelle décline.

Et cette pensée peut signifier :

• Soit que le peuple élu d’Israël, qui avait été mis à part et bénis par L’ÉTERNEL DIEU en vivant dans Sa Présence permanente et ayant la connaissance de la Parole de DIEU par la loi, allait s’affaiblir dans sa vigueur spirituelle ?

• Soit que ce peuple élu penserait qu’il n’a plus besoin de cette vigueur et cette rigueur spirituelle pour garder l’exclusivité de son élection ?

Dans les deux cas, l’affaiblissement spirituel du peuple des Israélites était ainsi annoncé comme il sera aussi prophétisé plus tard par Moïse et par Josué. Et il s’accomplira et se prolongera jusqu’au jour où ils pleureront tous devant L’ÉTERNEL DIEU qu’ils ont cloué sur la croix au travers de Son FILS. Car s’ils dorment, CHRIST les éclairera. Alors, ils pourront à nouveau célébrer véritablement et sincèrement la fête des Tabernacles en l’honneur de L’ETERNEL DIEU pour se prosterner devant LUI au travers de Son FILS JÉSUS, avec tous ceux que LUI seul aura rachetés.