Opinions ou convictions ? La foi

10. LES PÉCHÉS CONTRE LA FOI

D’une façon générale, il y a deux manières de pécher contre la foi.

I. On pèche par omission:

  1. Par indifférence, quand on ne prend pas la peine d’étudier les vérités qu’il faut connaître, quand on estime que toutes les religions sont bonnes, ou pis encore, également fausses, et que dès lors on vit indifférent sans se soucier de Dieu qui a parlé, et auquel Sa créature doit prendre garde.
  2. Par respect humain, quand on craint de montrer sa foi, (Matthieu 10.33; Luc 9.26).

II. On pèche par action:

  1. Quand on refuse la grâce et les appels du Seigneur.
  2. Quand on s’attache à l’erreur.
  3. Quand on n’agit pas en toutes choses sur le principe de la foi, (Romains 14.23).
  4. Quand on doute volontairement (Jacques 1.5), donnant emprise au diable, le père du mensonge (Jean 8.44).
  5. Quand on renie une ou plusieurs vérités de la Parole de Dieu.
  6. Quand on s’expose par de mauvaises fréquentations et la lecture de livres impies à affaiblir la foi.
  7. Quand on étale ses doutes, dans des livres, des revues, des journaux ou des conférences publiques.

En terminant ce chapitre, jetons encore un rapide coup d’œil sur les différentes expressions se rapportant à la foi dans les épîtres à Timothée. "Le naufrage quant à la foi" (1 Tim 1.19-20), est la conséquence du rejet d’une bonne conscience. L’autorité de la Parole est alors perdue. On blasphème ou l’on peut blasphémer.

"L’apostasie de la foi" (1 Tim 4.1), annoncée spécialement pour les derniers temps. Apostasier de la foi, c’est s’en séparer, s’en détourner. On rejette ouvertement la vérité reçue pour un temps pour s’attacher à l’erreur que l’on prêche. Ces hommes, dit l’apôtre, ont leur conscience cautérisée, c’est-à-dire brûlée par un fer chaud, comme les criminels à qui l’on appliquait la marque de leur délit, afin qu’ils fussent reconnus de tout le monde. Ces hommes portent dans leur conscience le sceau indubitable du mensonge et de la condamnation.

"Renier la foi" (1 Tim 5.8). C’est agir contrairement à la vérité que l’on connaît et dont on se réclame. C’est l’insoumission et la désobéissance à la Parole de Dieu dans notre vie pratique. Celui qui tombe dans cet état est pire qu’un incrédule.

"Rejeter notre première foi" (1 Tim 5.12-13). C’est ne plus avoir le même attachement à Christ et à sa Parole. C’est l’abandon du premier amour (Apocalypse 2.4).

"S’égarer de la foi" (1 Tim 6.9-10). Si notre cœur s’attache à l’argent, aux biens de ce monde, bien vite nous serons sans direction à côté de la vérité, perdant la jouissance de nos vraies bénédictions et nous transperçant de beaucoup de douleurs. Les soucis, la tromperie des richesses et les voluptés de la vie sont des épines qui étouffent la bonne semence et l’empêche de porter du fruit à maturité (Marc 4.19; Luc 8.14).

"S’écarter de la foi" (1 Tim 6.20-21; 2 Tim 2.18). Sous l’influence de l’erreur reçue, par les objections d’une connaissance faussement ainsi nommée, la foi est renversée, et l’on est à côté de la vérité vers laquelle on tendait.

"Réprouvés quant à la foi" (2 Tim 3.8-9). C’est l’état de ceux qui, ayant résisté à la vérité, ont leur entendement corrompu. La foi elle-même démontre leur état de perdition. Cependant, ils n’iront pas plus avant, ils ne réussiront pas dans leurs desseins, car leur folie sera manifeste pour tous.

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