Arnold Bovet, sa vie, son œuvre

Louis-Lucien Rochat, le fondateur de la Croix-Bleue

Au XIXe siècle, la consommation d’alcool, notamment d’alcools forts, augmente fortement en Europe. Dans notre pays, c’est la grande époque du « schnaps » et de l’absinthe. Les cafés et leur dimension sociale offrent un terreau favorable à cette augmentation. De plus en plus de personnes s’inquiètent alors des ravages de l’alcool. C’est dans ce contexte qu’Emile Zola publie en 1876 son roman L’Assommoir. A Meyrin (commune suisse située dans le canton de Genève) aussi certaines personnes semblent sensibles à la question, à l’instar de M. Pierre Reverchon, conseiller municipal, qui « voudrait que l’on augmenta le chiffre de la taxe dans le but d’empêcher désormais la trop grande multiplicité des débits de boissons » A cette époque, Meyrin (610 habitants) compte 5 cafés.



Louis-Lucien Rochat

Un pasteur genevois, Louis-Lucien Rochat (1849-1917), est particulièrement sensible à la question de l’alcoolisme, notamment parce qu’il est amené à célébrer plusieurs enterrements de personnes décédées suite aux ravages de l’alcool. En 1877, il fonde à Genève la Société suisse de tempérance, qui deviendra en 1883 la Croix-Bleue. En quelques années, son mouvement va connaître un développement international et son fondateur sera amené à donner de nombreuses conférences en Europe et même aux Etats-Unis. En 1909, l’université de Genève lui décerne le titre de Docteur honoris causa en théologie « pour la valeur et l’importance des services rendus à l’humanité, à la science et à la religion par la fondation de la Croix-Bleue. »

Notice trouvée sur le site meyrin.ch.

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