Discours et conférences – La Parole a été faite chair

IV. La Parole a été faite chair

Discours du Sâdhou Sundar Singh, prononcé à La Chaux-de-Fonds, sur la Place Neuve, le mardi 14 mars [1].

La parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique, venu du Père. Jean 1.14

Dieu s'est fait homme. En d'autres termes, la Parole a été faite chair. Dieu est infini et personne ne peut voir cet infini ; et c'est ainsi que, pour sauver les êtres finis que nous sommes, Il est descendu du Ciel, Il s'est incarné. Il n'est pas venu pour nous instruire, mais pour nous sauver du péché et du châtiment du péché. Il ne pouvait pas sauver les pécheurs en les instruisant seulement, il devait donner sa propre vie.

Il y a eu un grand nombre de docteurs dans le monde, mais ils n'ont pas pu sauver les pécheurs par leur enseignement. Ces prêcheurs de morale me font penser à un homme qui, en voyant un autre tombé au fond d'un puits, lui montrait d'en haut une corde en lui recommandant de sauter pour l'attraper et sortir ainsi du puits. Celui qui était au fond répondit : « A quoi me sert-il de voir ta corde ? je ne puis l'attraper d'ici ; et si je pouvais sauter jusqu'en haut pour la saisir, je n'en aurais plus besoin ! Fais-la donc descendre ! » Jésus-Christ ne nous a pas montré une corde du haut du Ciel, en nous disant, « Sois bon et fais le bien ; sauve-toi par tes propres efforts, car voici les enseignements du salut ! » Il est descendu Lui-même pour prendre par la main ceux qui étaient tombés dans leur péché et les faire remonter jusqu'au Ciel. C'est son merveilleux amour qui lui fit quitter les Cieux et nous ne l'avons pas compris ! Nous l'avons insulté, nous n'avons vu en Lui, tout au plus qu'un homme extraordinaire ou un prophète.

Quand vous tenez à la main un bâton bien droit et que vous le plongez dans l'eau, la partie du bâton qui se trouve sous l’eau a l'air d'être brisée, mais si vous la sortez de l'eau, le bâton redevient parfaitement droit. Ainsi, lorsque Jésus descendit dans l'océan de ce monde pour sauver les pécheurs en train de se noyer, les hommes le virent comme « brisé », ils ne reconnurent pas sa vraie nature et le prirent pour un simple homme, un pécheur comme eux, mais l'heure vient où nous le verrons comme il est en réalité, comme Dieu.

Il fut un temps où je ne pouvais ni comprendre, ni accepter cette vérité. Je pensais que le Christ était tout simplement un homme. Alors, je le haïssais ; j'avais entendu parler de lui, je savais bien des choses sur lui, mais je ne le connaissais pas lui-même ! Il y a une grande différence entre connaître sa vie et son œuvre, et le connaître lui-même.

Nous apprenons beaucoup de choses sur Jésus-Christ en lisant des livres ou la Bible, mais nous ne Le connaissons lui-même que par la prière. C'est ma propre expérience dont je vous parle. je n'ai compris qu'Il est véritablement Dieu que lorsque, par la prière, Il se révéla à moi. Je sus alors qu'Il est vraiment la Parole éternelle. Mais Dieu est venu a nous si pauvre que sa gloire n'était pas visible aux yeux des hommes.

Il y a quelques années, au Thibet, on me raconta l’histoire d'un roi qui avait un message à envoyer à son peuple. Il le remit à ses serviteurs en les chargeant de le transmettre ; mais ceux-ci ne surent pas le faire comme il l'aurait voulu. Le roi, qui aimait  son peuple, résolut d'aller lui-même porter ce message à ses sujets et de se rendre compte par lui même de leurs difficultés. Il ne pouvait pas y aller comme roi, car il désirait que ses sujets pussent, en toute liberté, lui raconter leurs peines et leurs misères. Il se déguisa donc, se dépouilla de ses vêtements royaux et s’habilla comme un pauvre homme. Puis il vint au milieu du peuple, il dit : « je suis envoyé par le roi pour m'enquérir de vos difficultés. » Alors, les pauvres, les misérables eurent confiance en lui et lui dirent leurs angoisses, et il apprit ainsi comment il pouvait leur venir en aide. Mais il y avait là des hommes fiers qui ne purent croire qu'un si pauvre homme fût le messager du roi ; aussi ils l'insultèrent et le chassèrent.

Plus tard, le roi revint vers ses sujets à la tête de son armée, dans toute sa majesté royale, et le peuple ne pouvait le reconnaître ni croire que ce fût le même. Alors c'était un pauvre, et aujourd'hui le roi ! Les orgueilleux qui l'avaient insulté furent, punis et jetés en prison, mais ceux qui l'avaient accueilli furent honorés et leurs difficultés aplanies.

C'est ainsi que Dieu, la Parole de Vie, s'est fait homme, mais que son peuple n'a pas su discerner sa gloire et l'a crucifié. Le temps vient où nous le verrons dans sa gloire et les hommes reconnaîtront qu’Il est le même Jésus-Christ qui vécut sur la terre comme un pauvre, pendant 33 ans. Dieu, lui aussi, avait envoyé bien des serviteurs, les prophètes pour porter aux hommes son message ; mais il voulut ensuite l'apporter lui-même et il envoya son Fils. Jésus dit « Celui qui m'a vu a vu Père ». Il ne dit pas « je suis le Père ».

Les hommes de prière le reconnaissent dès ici bas et ils l'adorent. De nos jours déjà, il se révèle dans différentes parties du monde et de diverses manières. Il montre sa puissance ; il en est parmi les hommes qui voient ses miracles et qui lui rendent témoignage.

Je désire vous parler d'un vrai chrétien qui, lors qu'il comprit que Jésus est le Sauveur, lui consacra sa vie tout entière et commença à travailler pour lui. Au Thibet, où il alla prêcher l'Evangile, il fut persécuté. On le conduisit sur le sommet d'une colline élevée et on lui dit : « Tu vois ces gorges profondes : Tu vas renier le christianisme et redevenir bouddhiste, sinon nous te précipitons en bas ! » Il répondit : « Cela m'est impossible. Maintenant que je connais le Christ vivant, je ne puis l'abandonner. je donnerai ma vie pour Celui qui a donné sa vie pour moi. » Alors, ces gens se mirent à l’injurier et à lui lancer des pierres, puis, voyant qu'il restait inébranlable dans sa foi, ils le précipitèrent dans l'abîme, jetèrent encore des pierres sur lui, et le laissèrent pour mort. Il resta inconscient pendant une demi-heure. Lorsqu'il revint à lui, il ne pouvait pas se remuer, mais seulement soulever la tête. Il vit que tout son corps était blessé et couvert de sang et que ses os étaient brisés ; il ne pouvait s'asseoir. Il regarda autour de lui, afin de voir s'il n'y aurait pas quelqu'un pour lui venir en aide ; il n'y avait personne. Alors il pensa que son heure était venue et il se mit à prier : « Seigneur, je remets mon esprit entre tes mains. » Mais soudain il entendit une voix : « Voici, je suis toujours avec vous jusqu'à la fin du monde. » Il entendait la voix et ne voyait personne ; mais, au bout de quelques minutes, il vit un homme qui s'approchait de lui ; il ne put pas bien le distinguer d'abord ; l'homme le souleva et le fit asseoir contre un rocher. Le blessé avait une soif terrible et demanda : « Donne-moi un peu d'eau avant que je meure, s'il te plaît. » Il n'y avait ni tasse, ni verre ; l'homme prit de l'eau dans ses mains pour la lui porter. Il revint ainsi une seconde puis une troisième fois et alors, dans ces mains qui lui apportaient de l'eau, le blessé vit les marques des clous qui les avaient percées. Il reconnut que le Christ lui-même, le Christ vivant était venu à son secours : il se jeta à ses pieds et s'écria : « Mon Sauveur et mon Dieu. »

Le Christ disparut. Mais le blessé, soudain, se leva. Ses blessures étaient fermées, ses os étaient guéris, la force lui était revenue. La paix et la joie l'inondaient. Il se leva. Il rentra au village où il avait été persécuté et recommença à rendre témoignage à son Sauveur. Les gens, au village, furent dans une grande surprise. « Comment donc, nous l'avons tué, nous l'avons jeté en bas des rochers et le voici devant nous, vivant, prêchant l'Évangile ? » Alors, il répondit : « Il est vrai que j'étais tout près de mourir, mais mon Christ, mon Sauveur est vivant et c'est pourquoi, moi aussi, je suis vivant. »

La première fois que j'entendis cette histoire, je ne pus pas la croire. Ainsi est notre nature humaine, nous avons de la peine à croire aux miracles. Alors, je me rendis moi-même dans ce village. je vis l'homme en question et je lui demandai si l'on m'avait dit vrai. Mais il me dit : « Avant que je te raconte moi-même quoi que ce soit, va tout d'abord auprès de ces païens du village, eux qui m'ont précipité en bas les rochers et demande-leur si cette histoire est vraie ou si elle ne l'est pas. Ensuite, je te raconterai. » Et les hommes du village me répondirent : « Oui, c'est vrai. Nous l'avons précipité des rochers et il était là tout près de mourir, les os brisés, tout couvert de sang. Mais une heure après, nous l'avons vu revenir au village en parfaite santé. Nous n'y comprenons rien, mais une chose est certaine : c'est que son Dieu doit être un Dieu vivant qui l'a sauvé et ramené à la vie. »

Alors je revins vers le fidèle chrétien qui avait souffert ces choses. Il était rempli d'une joie merveilleuse et il me montra les cicatrices des blessures qu'il avait eues. Les blessures étaient guéries, les os brisés étaient solides de nouveau, mais les cicatrices étaient toujours là et il me dit quelle était sa joie et sa reconnaissance d'avoir souffert ces choses, parce qu'au milieu de ses souffrances il avait vu Sa gloire. Alors, je fus convaincu. Il y avait tant de témoins qui n'étaient pas chrétiens. Je constatai que c'était là l’œuvre du Christ vivant qui peut sauver ses enfants. Il me dit : « Il y a tant de gens qui prétendent que Jésus n'est qu'un homme, peut-être un prophète, mais un homme comme les autres. Je sais, moi, par mon expérience, qu'Il est véritablement Dieu, car j'ai vu Sa présence et Sa gloire et si quelque intellectuel, un savant ou un rationaliste voulait me prétendre le contraire, il ne pourrait ébranler ma foi, parce qu'elle est fondée sur mon expérience personnelle. Je le connais Lui-même. » Cet homme est encore en vie et aujourd'hui encore il rend témoignage que Christ est puissant pour se révéler aux hommes, afin qu'ils puissent voir sa gloire.

Alors, je lui communiquai ma propre expérience. Je lui racontai, comme je l'ai raconté ailleurs, et comme je vous le dis maintenant, que pour moi aussi le Christ a fait des choses merveilleuses, alors que pendant trois jours et trois nuits j'ai été dans une citerne et qu'il m'en a délivré. J'avais prêché l'Évangile et à cause de cela, on me saisit et on me jeta dans cette citerne. Pendant trois jours et trois nuits, je fus sans manger et sans boire ; mon bras était brisé et me faisait souffrir cruellement. Mais au fond de cette prison, je fis l'expérience d'une paix et d'une joie si merveilleuses que je compris que c'était mon Christ qui était avec moi. Le troisième jour, un homme vint et me tira du puits ; cet homme toucha mon bras qui était brisé et à l'instant même je fus guéri. je ne m'en rendis pas compte immédiatement, mais, lorsque l'homme eut disparu, alors je réfléchis et je constatai que c'était le Christ vivant, que c'était Dieu qui m'avait sauvé, comme il sauve ceux qui croient en Lui. Il est toujours avec nous.

C'est pourquoi je suis ici, au milieu de vous, dans ce pays soi-disant chrétien, non pas pour vous prêcher l'Evangile : il peut être utile et nécessaire de prêcher l'Évangile dans les pays qui ne savent rien de Jésus-Christ, mais, ici, vous le connaissez déjà. Je suis ici pour rendre témoignage de ce que Jésus-Christ, le Christ vivant, accomplit dans les pays païens, se révélant à ceux qui étaient les ennemis du christianisme pour les transformer en serviteurs de Celui dont ils ont vu la puissance.

Dans les contrées chrétiennes, les hommes ne croient pas en Lui ; ils le méprisent, ils le négligent. Ils ne voient pas sa présence, parce que ce n'est pas Lui qu'ils cherchent, mais ils se cherchent eux-mêmes. Ce n'est pas la vérité qu'ils cherchent, ce n'est pas Christ ; ce qu’ils cherchent, c'est leur propre confort. Et d'autre part, lorsqu'il n'y a ni persécution ni souffrance, nous ne pouvons pas véritablement faire l'expérience de sa présence. Mais s'ils consacrent du temps à la prière, alors Dieu pourra se révéler à eux, alors ils connaîtront que le Christ qu’ils commençaient à oublier, le Christ est vivant et leur Sauveur.

Les habitants des pays chrétiens ne se rendent pas compte que c’est par le christianisme qu'ils ont reçu tous les biens de la civilisation, la liberté, l'instruction. Allez dans les pays où le Christ est inconnu et vous constaterez que les hommes sont à peine meilleurs que les animaux. On oublie que tous ces biens extérieurs sont venus par le christianisme et qu'avant vous étiez, vous en Europe, des sauvages. Et parce que les pays soi-disant chrétiens ont rejeté le Christ, il commence à se révéler lui-même dans les pays païens où il est salué et adoré. C'est ainsi que « les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers ». « J'ai donné tant de biens à ces gens, dira le Christ, et maintenant ils ne me considèrent plus que comme un homme, alors que je suis Dieu. Je me tournerai donc vers les païens. » J'ai souvent été surpris de constater que les gens de l'Occident, qui ont reçu par le christianisme tant de bénédictions, les perdent maintenant parce qu'ils mettent leur confiance dans les choses extérieures, le confort, l'argent, le luxe et tout ce qui est de ce monde ; c'est pourquoi au jour du jugement, les païens seront punis moins sévèrement parce qu'ils n'ont pas entendu parler de Christ ; mais les pays chrétiens seront punis plus sévèrement que tous les autres, parce que, l'ayant connu, ils l'ont rejeté.

Mais, avant ce jour du jugement, Dieu nous donne encore une occasion pour nous repentir et pour croire en Lui qui est véritablement le Dieu vivant. Si Jésus n'était pas vivant, s'il n'était pas Dieu, je ne serais pas ici pour rendre témoignage à Celui que j’ai persécuté il y a quelques années. Deux jours seulement après que j'avais jeté au feu la Bible, il se révéla à moi. C'est à ce même Évangile que je brûlais autrefois, qu'aujourd'hui je rends témoignage ; c'est ce même Évangile que je prêche en pays païens.

Si donc le Christ peut se révéler de façon si merveilleuse à des païens qui ne le connaissaient pas, combien plus ne se révélera-t-il pas aux personnes qui le connaissent depuis si longtemps. La seule chose importante, c'est que nous consacrions du temps à la prière, afin qu'Il puisse se révéler à nous.

Et le temps est proche où le Christ reviendra avec ses anges et, s'adressant aux soi-disant chrétiens, il leur dira : « je ne vous connais pas ; je connaissais votre nom, je savais ce qui vous concerne ; et vous aussi vous connaissiez ma vie et mon œuvre, mais vous n'avez pas voulu me connaître moi personnellement : je ne vous connais pas ». Alors, quand vous verrez sa gloire, vous souhaiterez de vous repentir de n'avoir pas cru en lui comme en votre Dieu, mais il sera trop tard. Vous vous êtes laissé détourner par les infidèles, par les rationalistes qui vous disaient de ne pas croire à sa divinité ; il sera trop tard alors pour vous repentir ; mais, maintenant l'occasion vous en est donnée. Peut-être en ce jour-là entendrez-vous dire : « Un homme est venu à vous des contrées païennes ; il a rendu témoignage de moi comme du Christ vivant, parce qu'il avait fait l'expérience de ma puissance et de ma gloire, et cependant, vous n'avez pas voulu croire. » Alors il sera trop tard. Mais aujourd'hui, il est temps encore et c'est pourquoi je rends ce témoignage devant vous, non pas pour ma propre gloire, mais pour sa gloire à Lui. Et les grandes choses qu'il a faites pour moi, elles ne le sont pas pour moi seulement, elles sont pour vous aussi, si seulement vous voulez lui donner votre cœur.

Que le Seigneur nous donne de reconnaître dès aujourd'hui sa puissance, en sorte que nous puissions être sauvés ; c'est maintenant, avant de quitter notre corps, qu'il faut changer. Le serpent change de peau plusieurs fois dans sa vie, mais il reste un serpent après comme avant, il ne devient pas une colombe. Le pécheur après avoir quitté ce corps ne deviendra pas un saint ou un ange, il restera un pécheur : c'est maintenant qu'il doit se repentir. Mais celui qui croit en Jésus-Christ est comparable bien plutôt à une chenille : la chenille ressemble aussi en quelque sorte au serpent, mais, lorsque s'ouvre la chrysalide, alors elle est transformée en un papillon merveilleux. Ainsi ceux qui croient en Jésus-Christ et qui vivent avec Lui recevront un corps nouveau, un corps glorifié quand le Seigneur apparaîtra dans sa gloire, et ils régneront avec Lui à jamais.

Alors nous reconnaîtrons que la parole a été faite chair, que le Christ s'est fait homme pour sauver les hommes.

C'est ici la première fois que je vous rencontre et c'est sans doute la dernière, mais avant que cette première et dernière rencontre soit passée, je veux vous dire encore un mot. Dès maintenant, rencontrez le Seigneur par la prière et alors nous pourrons nous retrouver tous un jour à ses pieds, dans sa gloire. J'ai rendu mon témoignage. C'est pour cela que Dieu m'a envoyé dans ce pays : pour rendre mon témoignage et rien d'autre. Et maintenant je vous ai dit que les grandes choses qu'il a faites pour moi, il peut aussi les faire pour vous. S'il m'a sauvé moi, le grand pécheur qui était l'ennemi du Christ et du christianisme, il peut vous sauver aussi, vous les chrétiens de nom.

Vous ne vivrez pas toujours dans ce monde. D'ici peu de temps, vous devrez le quitter et vous comparaîtrez tous devant le tribunal de Dieu. Avant d'y comparaître, pendant que vous êtes encore dans ce monde, soyez réconciliés avec votre Sauveur.

Je ne veux pas prendre davantage de votre temps mon dernier mot sera celui-ci : je vous en supplie prenez chaque jour le temps de prier et alors vous ferez sa connaissance personnelle. Il se révélera à vous et vous serez sauvés. Que le Seigneur vous donne, au jour de son avènement, de n'être pas couverts de honte, mais d'être de ceux qu'il a sauvés et qui vivront pour toujours avec Lui.

– A la question suivante posée par un auditeur :

« Comment un Dieu d'amour peut-il songer à punir ? »

– Le Sâdhou répond :

« Ce n'est pas Dieu qui punit le pécheur, c'est son péché qui le punit. Ce n'est pas Jésus-Christ qui a puni Judas Iscariote, mais Judas Iscariote a pris conscience de son péché ; il s'en est allé et il s'est pendu. »


[1] D'après les notes de M. le pasteur Primault.

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