Modeste par ses dimensions, sobre dans son expression, cette épître retient l'attention à trois titres au moins, indépendamment de l'autorité que lui confère son appartenance à l'ensemble canonique : elle se rattache à Pierre, le grand apôtre des origines, ce qui est l'exception dans le Nouveau Testament ; on s'accorde ensuite à reconnaître l'ancienneté des éléments qu'elle rassemble : c'est un témoin privilégié des tout premiers temps de l'Eglise ; on est frappé, enfin, par l'actualité de son message.
L'auteur se nomme Pierre, apôtre de Jésus-Christ (1.1). Nombreux sont ceux qui, aujourd'hui encore, font crédit à cette déclaration claire en elle-même. Cependant, dès le XIXe siècle, on a mis en doute que Pierre lui-même ou quelqu'un de son école soit à l'origine de cet écrit, et le débat sur la question se poursuit.
La discussion porte d'abord sur la période de rédaction. On a cherché à la déterminer à partir des persécutions évoquées dans l'épître. On a envisagé :
Toutefois il est sage de renoncer à dater sur un tel critère, car il n'est pas acquis que l'on soit, ici, en présence de persécutions générales et officielles. Les divers tracas, les coups, les spoliations, les emprisonnements subis par les chrétiens de la part des autorités locales à l'instigation des foules, depuis les origines ou presque, pourraient fournir un cadre largement suffisant aux données de l'épître.
Aussi fait-on appel aux critères théologiques. On a tenté de situer la rédaction en fonction de l'évolution des rapports entre la Synagogue et l'Eglise, car il n'y a plus trace ici de polémique contre le judaïsme.
Mais la datation des thèmes doctrinaux est une entreprise des plus délicates. Certains perçoivent des affinités avec les écrits les plus tardifs du Nouveau Testament, telle l'appellation peuple de Dieu donnée à l'Eglise et non plus à Israël (2.10), alors que d'autres sont sensibles à l'ancienneté de plusieurs motifs : la description du Christ comme serviteur souffrant (2.22s), inspirée d'Esaïe 53, l'attente toujours vive d'une fin proche (4.7), l'organisation de l'Eglise qui compte seulement un collège d'anciens encore assimilé au groupe des plus âgés (5.1-5).
On en revient alors aux considérations sur la personnalité de l'auteur, alors même que la lettre n'a pas un caractère personnel très marqué (son rôle affleure seulement en 5.1,12) et que le ton est davantage celui de l'exhortation douce que celui de l'autorité. Dans l'Antiquité, on ne doutait pas que cet écrit soit bien l'œuvre de Pierre. Les principaux arguments avancés par des modernes contre cette opinion sont les suivants :
L'obstacle formel peut cependant être contourné grâce à la mention de Silvain en 5.12. Ce Silvain, ou Silas, originaire de la diaspora mais lié à l'Eglise de Jérusalem (Ac 15.22,40 ; 1Th 1.1), maître et évangéliste, a pu jouer un rôle de « secrétaire » plus ou moins important, voire être l'auteur sous l'autorité de Pierre. On propose une solution encore plus souple, celle du rattachement à une « école pétrinienne », qui se réclamait de Pierre.
Rien d'incontestable ne s'oppose donc au lien qui unit cette œuvre à l'apôtre. L'attribution à Pierre lui-même conduirait à situer sa rédaction vers 64-65, peu avant son martyre, peut-être à Rome, si l'on comprend ainsi la mention de Babylone en 5.13n. L'hypothèse de « l'école pétrinienne » explique qu'on la date quelquefois après l'an 70.
L'arrière-plan est d'abord celui de l'Ancien Testament (nombreuses citations ou allusions). L'enracinement dans l'Ecriture apparaît, par exemple, dans le rôle que joue le Psaume 34 (2.3 ; 3.10ss et plusieurs allusions) ou dans la place accordée au livre d'Esaïe : Es 8.12ss (1P 2.7s ; 3.14s) ; Es 28.16 (1P 2.6) ; Es 40.6ss (1P 1.24s) ; Es 43.20s (1P 2.9) ; Es 53.6ss (1P 2.22ss).
Ce sont avant tout les catégories de l'Ancien Testament qui structurent la théologie de l'épître, en particulier :
L'épître se nourrit aussi de l'enseignement de Jésus : dans une forme proche de celle de Matthieu, on perçoit des échos du « Sermon sur la montagne » (Mt 5.10 en 2.19ss et 3.9,14 ; Mt 5.16 en 2.12 ; Mt 6.9ss en 1.17 ; Mt 6.19-21 en 1.4). Epître « de la tradition », comme on l'a qualifiée, elle donne accès, en outre, à la prédication et à la catéchèse des communautés primitives. Elle sait même imprimer une marque spécifiquement chrétienne à des codes de relations sociales que l'on trouve déjà dans les textes de la sagesse païenne ou juive.
Les apports originaux ne font cependant pas défaut ; on relève, parmi ceux-ci :
On peut ajouter à cette liste les textes de 3.19ss et de 4.6, mais leur indéniable originalité s'associe à la difficulté qu'on éprouve aujourd'hui à en donner une interprétation assurée.
La présence de plusieurs centres d'intérêt rend délicate la recherche d'une intention globale. Il est juste, néanmoins, de prendre en compte la déclaration de 5.12 : Je vous écris... pour vous encourager et pour témoigner que c'est bien dans la vraie grâce de Dieu que vous vous tenez.
Ici s'exprime le souci de rassurer, et de stimuler à la fois, des chrétiens troublés qui s'interrogent sur le message dont ils vivent. Cette perplexité, susceptible de ralentir leur marche et d'affaiblir leur témoignage, ne naît pas d'une « autre bonne nouvelle » (contrairement à Ga 1.6, il n'y a pas ici de polémique interne au christianisme), mais de la difficulté d'intégrer dans la conception de la vie sous la grâce des réalités aussi sombres que l'ostracisme social, la persécution et la mort. La difficulté n'est pas seulement existentielle, mais aussi théologique.
La structure de la lettre (voir « Plan de l'épître ») n'a rien de systématique. La thèse selon laquelle l'indicatif des déclarations doctrinales suivrait ici l'impératif de l'exhortation (à l'inverse de ce que l'on trouve chez Paul) ne se vérifie pas toujours. La coupure la plus clairement marquée se situe entre 2.10 et 11, avec, dans ce dernier verset, l'appellation bien-aimés et l'annonce – prolongée en 2.12 – d'un thème nouveau : la conduite parmi les gens des nations (non juives). On peut encore mentionner quelques indices littéraires, comme la présence de doxologies en 4.11 et 5.10s.
Est-ce une vraie lettre ?
En raison de la tonalité d'ensemble, d'assez nombreux modernes pensent qu'on aurait plutôt affaire à un sermon, muni après coup d'une introduction et d'une salutation. On a même cherché à être plus précis : homélie baptismale, voire liturgie baptismale.
Rien n'interdit vraiment de lui reconnaître une authentique forme épistolaire, et il est artificiel de rattacher tout le message au baptême (seule mention explicite en 3.21).
A qui cette lettre est-elle envoyée ?
A ceux qui ont été choisis et qui vivent en étrangers dans la dispersion – dans le Pont, en Galatie, en Cappadoce, en Asie et en Bithynie. Ces cinq provinces représentent, selon la terminologie de l'administration romaine, l'essentiel de ce vaste territoire qu'est l'Asie Mineure (correspondant grosso modo à l'actuelle Turquie). Un regard jeté sur une carte de cette région au Ier siècle de notre ère met en évidence le caractère à première vue peu logique de l'énumération, qui sépare des provinces voisines comme le Pont et la Bithynie. L'explication la plus vraisemblable de cette curiosité est celle d'un ordre correspondant au circuit accompli par le porteur de la lettre, partant d'un des ports de la mer Noire pour revenir à un autre.
L'épître fournit peu d'informations sur la vie des communautés visées. Elle souligne leur dissémination (1.1). Le trait le plus accusé est celui de l'inconfort ressenti en présence d'un contexte social peu favorable, où l'incompréhension se mue aisément en hostilité (2.12 ; 4.1-4). On note un vigoureux appel à l'amour fraternel (1.22 ; 3.8 ; 4.8) et au bon usage des charismes (4.10s). Le devoir du témoignage dans le monde doit être assumé avec joie (1.14ss ; 2.11s, etc.). L'organisation de l'Eglise est simple : un collège d'anciens a la lourde mais belle responsabilité de paître le troupeau de Dieu (5.2).
Il faut reconnaître que notre connaissance du christianisme d'Asie au Ier siècle est fortement lacunaire. Il faut s'en remettre aux quelques informations fournies par les épîtres de Paul, le livre des Actes, l'Apocalypse de Jean et les lettres d'Ignace d'Antioche (au début du IIe s. apr. J.-C.). Si nous ne trouvons ici que peu de chose pour satisfaire notre curiosité, nous recevons par contre d'utiles exhortations à nous rappeler qu'il suffit au disciple d'être traité comme son Maître.
L'Eglise d'aujourd'hui, en situation de post-chrétienté ou dans des pays où le christianisme est relativement récent et minoritaire, retrouve dans une large mesure les sentiments et les difficultés des premiers destinataires, étrangers dans la dispersion.
Plan de l'épître
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1 Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont été choisis et qui vivent en étrangers dans la dispersion – dans le Pont, en Galatie, en Cappadoce, en Asie et en Bithynie – [apôtre ou envoyé, cf. Ga 1.1n. – Christ : voir onction. – choisis ou élus : cf. v. 15,20 ; 2.4,9 ; 5.13. – étrangers ou résidents temporaires 2.11 ; Hé 11.13n. – dispersion : en grec diaspora (litt. dissémination) ; ce terme qui désignait habituellement la communauté juive hors du pays de ses ancêtres est ici appliqué à des chrétiens ; voir « La diaspora ou les Juifs hors de leur pays » ; Jn 7.35n ; Jc 1.1n ; voir aussi 2 Maccabées 1.27 : « Rassemble ceux d'entre nous qui sont dispersés ; délivre ceux qui sont en esclavage parmi les nations. » – Pont... : provinces romaines d'Asie Mineure : cf. Ac 2.9 ; 16.6n,7n ; 18.2n ; 19.10n.]
3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande compassion, nous a fait naître de nouveau, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour une espérance vivante, [Béni soit le Dieu... 2Co 1.3+ ; Ep 1.3. – sa grande compassion Ep 2.4+. – nous a fait naître de nouveau ou nous a régénérés, c.-à-d. engendrés à nouveau ; cf. v. 23 ; 2.2 ; terme apparenté en Tt 3.5+ ; voir aussi Jn 1.13 ; 3.3ss ; Jc 1.18 ; 1Jn 2.29+. – par la résurrection... Rm 6.4 ; cf. 2Co 5.17 ; Ga 2.20. – espérance : le terme est sans doute à entendre au sens objectif de chose espérée (comme l'héritage du v. 4) ; cf. 3.15 ; Col 1.5.]
6 Ainsi vous êtes transportés d'allégresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu'il le faut, attristés par diverses épreuves, [Ainsi : litt. en quoi ou en qui. – vous êtes... : on pourrait aussi lire l'impératif soyez transportés d'allégresse ; cf. v. 8 ; 4.12s. – pour un peu de temps : autre traduction un peu ; cf. 5.10 ; Jn 16.20 ; 2Co 4.17 ; Hé 12.10s. – il le faut : cf. 4.17. – épreuves 4.12 ; 5.10 ; cf. Mt 5.11s// ; Ac 5.41+ ; Rm 5.3ss ; 8.18 ; Jc 1.2+.]
8 Vous ne l'avez pas vu, mais vous l'aimez. Maintenant même vous ne le voyez pas, mais vous mettez votre foi en lui et vous êtes transportés d'une joie indicible et glorieuse, [Vous ne l'avez pas vu : cf. Jn 17.20 ; 20.29 ; 2Co 5.7 ; Hé 11.27. – vous l'aimez Ep 6.24 ; 2Tm 4.8. – Maintenant... vous ne le voyez pas : cf. Rm 8.24s ; 1Co 13.12. – joie : cf. Jn 8.56 ; Ac 16.34.]
10 Ce salut, les prophètes qui ont parlé de la grâce qui vous était destinée en ont fait l'objet de leurs recherches et de leurs investigations. [prophètes : cf. Mt 11.13 ; 13.17// ; voir aussi Lc 18.31 ; 24.27 ; Jn 12.41 ; Ac 7.52 ; 2P 1.19ss. – parlé : litt. prophétisé. – grâce v. 13 ; 5.10,12 ; cf. 1.2 ; 2.19s ; 3.7 ; 4.10. – qui vous était destinée : litt. qui (était) pour vous. – investigations : verbe apparenté en Jn 5.39 (sonder) ; 7.52 (chercher bien) ; cf. Ha 3.2s ; Dn 9.2,22,27 ; 12.6ss ; 4 Esdras 5.34 : « A chaque heure mon cœur est tourmenté, quand je cherche à saisir le sentier du Très-Haut et à connaître la sentence de son jugement. »]
12 Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient ministres de ces choses, qui maintenant vous ont été annoncées par l'entremise de ceux qui vous ont communiqué la bonne nouvelle, avec l'Esprit saint envoyé du ciel ; c'est en ces mêmes choses que les anges désirent plonger leurs regards. [pas pour eux-mêmes : cf. Ac 8.34 ; 1 Hénoch 1.2 : « En contemplant, j'ai acquis le savoir. Ce n'est pas à la génération présente que j'ai pensé, mais c'est pour une génération lointaine que je parle. » – ils étaient ministres de ces choses ou ils accomplissaient ce service : cf. 4.10s. – annoncées (verbe apparenté à celui qui est traduit par ont communiqué la bonne nouvelle, ainsi qu'au terme transcrit anges)... Rm 16.25s. – l'Esprit Saint... Ac 1.8 ; 2.1ss ; 1Co 2.4 ; 1Th 1.5. – les anges... : cf. Ep 3.10 ; voir aussi Mc 13.32 ; Lc 15.7,10 ; 1Co 2.7s ; 1 Hénoch 16.3 (message aux anges déchus, cf. Gn 6.1ss) : « Vous habitiez le ciel, mais aucun mystère ne vous avait été révélé. » – plonger leurs regards : même verbe en Jc 1.25.]
13 Aussi mobilisez vos facultés mentales, soyez sobres, mettez toute votre espérance dans la grâce apportée par la révélation de Jésus-Christ. [mobilisez vos facultés mentales : litt. ayant ceint les reins de votre intelligence ; sur l'acte de se ceindre les reins pour se préparer à l'action, cf. Ex 12.11 ; Jb 38.3 ; 40.7 ; Pr 31.17 ; Lc 12.35n ; Ep 6.14. – sobres 4.7 ; 5.8 ; 1Th 5.6,8 ; 2Tm 4.5 ; cf. Lc 12.45. – mettez toute votre espérance : litt. espérez parfaitement v. 3. – Voir grâce. – apportée : on peut comprendre qui vous est apportée ou qui vous sera apportée. – révélation... v. 7+.]
18 Vous savez en effet que ce n'est pas par des choses périssables – argent ou or – que vous avez été rédimés
de votre conduite futile, celle que vous teniez de vos pères, [périssables : cf. v. 23. – vous avez été rédimés ou vous avez reçu la rédemption ; autre traduction vous avez été délivrés ; cf. Ex 13.12s ; Lv 25.47ss ; Es 43.1+ ; 52.3 ; Mc 10.45// ; Rm 3.24 ; 1Co 1.30 ; 6.20+ ; Ep 1.7 ; Tt 2.14 ; 2P 2.1. – votre conduite futile : cf. 4.3 ; Ac 14.15 ; Rm 8.20 ; Ep 4.17. – celle que vous teniez... : cf. Ph 3.4ss.]
19 mais par le sang précieux du Christ, comme par celui d'un agneau sans défaut et sans tache. [2.22s ; 3.18 ; cf. Ex 12.5 ; Jn 1.29+ ; Ac 20.28 ; 1Co 5.7 ; Hé 9.12,14 ; Ap 5.9 ; 14.3. – Voir sang.]
20 Il a été désigné d'avance, avant la fondation du monde,
et il s'est manifesté à la fin des temps,
à cause de vous [désigné d'avance : litt. pré-connu, cf. v. 2n ; Ac 2.23. – avant... Jn 17.24 ; Ep 1.4+. – s'est manifesté : litt. a été manifesté 5.4 ; Rm 16.25s ; 1Tm 3.16 ; 2Tm 1.9s ; Hé 9.26. – fin des temps : cf. v. 5n ; cf. Ga 4.4 ; Hé 1.2.]
21 qui, par lui, mettez votre foi en Dieu,
celui qui l'a réveillé d'entre les morts et lui a donné la gloire
– de sorte que votre foi et votre espérance sont en Dieu. [mettez votre foi : litt. (vous qui êtes) croyants (le même mot, apparenté à celui qui est rendu plus loin par foi, sera traduit par digne de confiance en 4.19 ; 5.12) en Dieu : cf. Jn 14.6+ss ; Rm 5.1s. – qui l'a réveillé ou relevé (voir résurrection) 3.21 ; Rm 4.24n ; 10.9. – donné la gloire Jn 17.22 ; cf. Col 1.27.]
22 Comme vous vous êtes purifiés, par l'obéissance à la vérité, en vue d'une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous les uns les autres avec ferveur, d'un cœur pur. [vous vous êtes purifiés : autre traduction vous avez purifié votre âme, cf. v. 9n. – obéissance (v. 14+) à la vérité : cf. Rm 1.5+ ; 16.26 ; certains mss ajoutent par l'Esprit ; cf. Règle de la Communauté (Qumrân) 4.20ss : « Alors (au jugement) Dieu, par Sa Vérité, nettoiera toutes les œuvres d'un chacun... et Il fera jaillir sur lui l'Esprit de vérité comme de l'eau lustrale. » – affection fraternelle 2.17 ; 3.8 ; Rm 12.10+ ; 2P 1.7. – sans hypocrisie : cf. 2Co 6.6+. – aimez-vous... 4.8 ; Jn 13.34+. – avec ferveur : autre traduction sans relâche 4.8 ; cf. Ac 12.5n. – d'un cœur pur : certains mss portent de (tout) cœur.]
tout être qui vit est comme l'herbe,
toute sa gloire comme la fleur de l'herbe ;
l'herbe se dessèche et la fleur tombe, [Es 40.6ss ; Jc 1.10s. – tout être qui vit : litt. toute chair. – sa gloire : autre traduction son apparence.]
25 mais la parole du Seigneur demeure pour toujours.
Cette parole, c'est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée. [du Seigneur : en Es 40, LXX traduit de Dieu. – bonne nouvelle : cf. Es 40.9.]