L’énigme des Pastorales... cette formule qu’un érudit a forgée introduit au cœur de l’originalité des épîtres à Timothée et à Tite. C’est depuis le XVIIIe siècle qu’on les nomme « Pastorales » : les destinataires en sont des « pasteurs », et non des communautés – bien qu’il s’agisse de « lettres ouvertes » s’achevant sur une bénédiction au pluriel. De très bonne heure, le Canon de Muratori, un des premiers catalogues des livres du Nouveau Testament, notait l’orientation pastorale de leur contenu et leur contribution à « l’ordonnance de la discipline ecclésiastique ».
Où est l’énigme ? Elle pourrait s’énoncer en ces termes : si ces épîtres sont de Paul, pourquoi sont-elles si « contraires » à Paul ? Et si ces épîtres ne sont pas de Paul, comment sont-elles si pauliniennes, et reçues comme telles ?
Si ces épîtres sont de Paul... c’est ainsi qu’elles se présentent, et de façon appuyée. Mais la contrariété qui surprend le lecteur, c’est la différence de ton, de style, de vocabulaire, de souci et d’accent par rapport aux autres épîtres de l’ensemble paulinien. Est-ce encore la même personnalité qui s’exprime ? Au lieu du prédicateur bondissant, aux démonstrations aiguës, aux métaphores en cascade, avance à pas lourds un hiérarque soucieux d’ordre et de respectabilité, qui répète sentencieusement des formules stéréotypées et des fragments de liturgie. L’image de l’Eglise qu’on devine semble celle d’une institution installée, bien éloignée par exemple du trop-plein de vie corinthien. Les adversaires visés ne sont plus du tout les chrétiens judaïsants que Paul a combattus dans ses grandes épîtres. Comment trouver place pour une situation si différente dans la biographie de l’apôtre ?
Mais si ces épîtres ne sont pas de Paul... alors elles sont dues à un disciple venu nettement plus tard, désireux d’honorer sa mémoire et d’actualiser son héritage dans des communautés qui se réclamaient de l’apôtre mais qui ne savaient plus comment vivre concrètement de son enseignement. Il peut paraître surprenant que l’Eglise ait accueilli des écrits pseudonymes. Le Canon de Muratori met en garde contre les épîtres aux Alexandrins et aux Laodicéens, qui se parent faussement du nom de Paul : « Il ne convient pas de mêler le fiel avec le miel. » Or les Pastorales, elles, ont été amplement reconnues. Plusieurs en perçoivent déjà des échos chez Clément de Rome (95-96). En tout cas, la Première à Timothée est, avec Philippiens, l’épître de Paul la plus souvent citée jusqu’au IIIe siècle.
L’abondance des notations personnelles est l’autre donnée à prendre en compte. L’auteur se réfère avec insistance à des éléments biographiques (p. ex. 1Tm 1.12ss), et il multiplie les souvenirs précis, les messages individualisés. Certes, telle ou telle référence est susceptible d’une interprétation éthique (ainsi l’invitation faite à Timothée de boire un peu de vin, 1Tm 5.23) ou ecclésiastique (ainsi la mention du manteau de Paul, 2Tm 4.13, qui pourrait rappeler l’épisode du manteau d’Elie récupéré par Elisée, 2R 2.13s). Cependant l’affection qui s’exprime envers Timothée sonne vrai : « Le cœur de Paul, s’exclamait Erasme, ne l’imite pas qui veut ! » Dans le reste du discours, malgré les différences, bien des traits pauliniens de forme et de fond se voient aussi : nombre de spécialistes, même parmi les plus réservés, estiment authentiques au moins quelques passages.
Devant l’énigme, chacun pèse les arguments à la balance de ses préalables sur l’inspiration des Ecritures et le témoignage de l’Eglise ancienne, et selon ses propres critères d’analyse. Pour ceux qui croient qu’elles ont été rédigées par un disciple de Paul, les Pastorales montrent comment la pensée de l’apôtre a fait histoire, comment elle a été comprise une génération après. Dans cette perspective, la réception des Pastorales dans le canon du Nouveau Testament peut suggérer que ce n’est pas seulement la genèse d’une pensée (en l’occurrence celle de Paul) qui importe, mais aussi son assimilation et son adaptation dans la durée. Si l’on maintient la lecture traditionnelle, on peut envisager l’intervention d’un secrétaire auquel Paul aurait laissé grande liberté dans la mise en forme (on a notamment pensé à Luc, l’évangéliste, cf. 2Tm 4.11). La psychologie de l’apôtre vieillissant, s’il est possible de spéculer à son sujet, peut expliquer une part des différences avec les épîtres antérieures. Du reste, on observe la prodigieuse diversité du style de Paul dans ses autres écrits : il lui arrive de n’être pas loin, surtout dans les morceaux d’instruction morale, du style des Pastorales (1Th 4.11-12 ; Ph 4.8-9). Le style antique dépend davantage du genre que dans nos propres habitudes, et le genre pastoral des trois lettres les met naturellement à part.
Dans cette optique, pour reconstituer la chronologie malgré le silence des Actes (en Ac 20.25 Paul ne compte pas retourner à Ephèse) et les déclarations d’intention de Paul (en Rm 15.23 il estimait, semble-t-il, n’avoir plus rien à faire en Asie Mineure), on s’inspire habituellement de la tradition postérieure. Selon celle-ci, en effet, l’apôtre aurait été libéré après les deux années de résidence surveillée à Rome mentionnées en Actes 28.30 ; en effet, le procès qu’il avait réclamé s’annonçait favorablement. Avant ou après son voyage missionnaire en Espagne (Rm 15.28), il serait retourné en Orient et il aurait chargé Timothée de prendre soin de l’Eglise d’Ephèse ; il lui aurait écrit sa première lettre de Macédoine, vers 65 (1Tm 1.3). Il aurait également évangélisé l’île de Crète et confié la suite du travail à Tite, puis il aurait écrit à celui-ci au cours de son voyage vers Nicopolis (Tt 3.12). La persécution de Néron l’aurait finalement atteint. Emprisonné, cette fois dans des conditions pénibles, quelque temps avant son martyre (daté, semble-t-il, de 67 par Eusèbe, IIIe-IVe s.), il aurait composé à Rome la Seconde à Timothée. La période qui s’ouvre est celle d’une seconde génération chrétienne ; ni le renforcement des structures ecclésiales (dont les indices restent d’ailleurs discrets dans les textes), ni la prolifération des doctrines annonciatrices de la gnose (voir « La question gnostique ») n’y détonnent comme des anachronismes.
L’objet principal de la correspondance de l’auteur se résume dans ses propres termes : indiquer comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant (1Tm 3.15). D’où le privilège accordé tout au long à la métaphore de la maison, qui éclipse celle du corps (cf. 1Co 12.12ss ; Ep 4.16). Si Tite et Timothée – et, derrière eux, les responsables des communautés liées à Paul – ont besoin de confirmations et de précisions à cet égard, c’est que leur mission exige du doigté : ils interviennent, avec l’autorité que leur délègue l’apôtre, dans une situation troublée. Le fait majeur en arrière-plan des Pastorales semble bien être l’activité brouillonne de maîtres de mensonge issus des rangs chrétiens, qui s’autorisent peut-être de certaines formulations pauliniennes (comparer par exemple 1Co 7.1,25ss,40 avec 1Tm 4.3 ; 5.14 ; ou Rm 6.1ss ; Ep 2.5s avec 2Tm 2.18). Avec le temps, la corruption de la vérité évangélique devient un adversaire plus dangereux que le pharisaïsme et l’idolâtrie païenne. Peut-être pour souligner que la menace est altération du christianisme d’abord professé, l’image de la maladie, à laquelle l’apôtre ne nous avait pas habitués, revient à maintes reprises : les adversaires ont l’intelligence pervertie (1Tm 6.5), ils ont la maladie des débats (1Tm 6.4), leur intelligence comme leur conscience sont souillées ou infectées (Tt 1.15), leur stupidité (2Tm 3.9) ronge comme la gangrène (2Tm 2.17) ; symétriquement, l’auteur exalte l’enseignement sain (1Tm 1.10+).
Il n’est pas assuré que les trois épîtres visent les mêmes hérétiques, ni qu’à Ephèse, foyer de l’épidémie, une seule école ait sévi. Pourtant, les traits relevés composent un tableau assez cohérent : pourvu qu’on se rappelle la diversité d’un mouvement effervescent et syncrétiste, on peut attribuer aux maîtres de mensonge un air de famille. Ces esprits rebelles et contestataires (1Tm 6.4s,20 ; 2Tm 2.25 ; 3.8 ; 4.15 ; Tt 1.9s) portent encore la marque d’un certain judaïsme : dans le mélange qu’ils opèrent, le légalisme paraît garder sa part (1Tm 1.7ss) ; les fables et généalogies sans fin auxquels ils s’attachent (1Tm 1.4) renvoient sans doute au monde des interprétations allégoriques si prisées des Juifs hellénisés. Mais ils glissent déjà vers un dualisme hostile au corps et un ascétisme que les épîtres condamnent (1Tm 4.3 ; Tt 1.14s). Plus grave : ce dualisme les conduit à réinterpréter la résurrection d’une façon qui équivaut au renversement de la foi (2Tm 2.18 ; cf. 1Tm 1.19s). Leur propagande semble viser particulièrement les femmes, non sans succès (2Tm 3.6s ; cf. 1Tm 4.7 et peut-être 5.15). On peut imaginer que, méprisant le corps, ils méprisent aussi la différence entre les sexes, comme le feront plus tard les gnostiques, et qu’ils séduisent ainsi les femmes par un discours émancipateur (ce qui aiderait à comprendre le ton de 1Tm 2.11ss). L’auteur, qui use à leur encontre de sarcasmes dans le registre habituel de l’époque, attaque également leur conduite effective et leur motivation honteusement intéressée (1Tm 6.5 ; Tt 1.11).
Face aux entreprises sectaires, il convient d’organiser l’Eglise. La Première à Timothée traite plus en détail de l’ordre ecclésial et des ministères officiels que tout autre livre du Nouveau Testament (le texte parallèle destiné à Tite abrège) ; elle s’intéresse particulièrement aux critères de sélection et aux procédures disciplinaires. Manifestement, contre les factieux, c’est le moment de resserrer les rangs et de renforcer l’encadrement ; dans la situation, la stabilité et la fermeté priment sur le dynamisme et l’inventivité. Du reste, indépendamment des conflits internes, cette orientation semble aussi répondre à un besoin d’obtenir ou de maintenir, pour la communauté chrétienne, une certaine respectabilité au sein de la société en général (cf. 1Tm 2.2 ; 3.7 ; 5.14 ; Tt 2.5,8,10,12). Cela n’exclut pas, cependant, de ranimer la flamme du don de Dieu, celle de l’Esprit que caractérisent autant la force et l’amour que la pondération (2Tm 1.6s). A noter : le souci des moyens d’une transmission fiable (2Tm 2.2).
Face aux entreprises sectaires, il convient de maintenir la doctrine. Cette préoccupation n’est pas nouvelle : l’apôtre l’a exprimée dès Romains 6.17 en termes de modèle d’enseignement. Presque toutes ses épîtres mènent le beau combat de la foi contre les distorsions de la vérité révélée. Mais là où l’épître aux Colossiens, par exemple, privilégie la contre-attaque sur le fond, repensant l’erreur pour la redresser (ainsi pour l’hérésie colossienne), les Pastorales adoptent une stratégie d’appui sur la forme : celle que pourront mettre en œuvre Tite et Timothée et qui résiste mieux à un mouvement multiple et diffus, à une contestation morbide et vaniteuse. Ainsi l’accent est mis sur la conservation du vrai, sur les formulations sûres – c’est une parole certaine et digne d’être pleinement accueillie (1Tm 1.15 ; 3.1 ; 4.9 ; 2Tm 2.11 ; Tt 3.8) – sur le modèle des saines paroles (2Tm 1.13) et l’autorité des Ecrits sacrés (2Tm 3.15ss). L’image est caractéristique : les fondations solides que Dieu a posées subsistent, scellées de ces paroles... (2Tm 2.19), avec trois termes – fondations, solides et scellées – pour évoquer l’inébranlable.
Face aux entreprises sectaires, il convient de promouvoir la piété (c’est l’un des mots-clefs des Pastorales, avec dix occurrences, plus trois du verbe et de l’adverbe correspondants) ; l’effort porte sur l’union indissoluble de la doctrine et de cette piété, synthèse elle-même de la religion et de la morale (Tt 1.1). Le cœur du christianisme, l’objet de la foi confessée, est l’immense mystère de la piété (1Tm 3.16). La piété s’associe à la miséricorde, à la justice, à la pudeur, à la dignité et, avec insistance, à la sobriété (pondération, bon sens, discrétion). Elle porte des fruits bons et beaux : les Pastorales emploient vingt-quatre fois un adjectif qui désigne en grec le bon et le bien tout en évoquant la beauté. L’homme de Dieu (2Tm 3.17) se perfectionnant dans cette beauté, telle est l’ultime riposte à l’offensive des sectes malsaines.
Entre Timothée et Paul les liens affectifs les plus forts s’étaient noués. Fils spirituel de Paul, il avait, selon les Actes, été associé à l’équipe missionnaire dès la seconde visite de l’apôtre à Lystres (Ac 16.3), et il l’aurait dès lors suivi comme son intime collaborateur. On lui suppose une certaine timidité (1Co 16.10 ; 1Tm 4.12) qui aurait pu lui faire redouter sa mission. La longue lettre qui lui est adressée n’est peut-être pas seulement destinée à l’encourager, mais aussi à le confirmer dans son autorité face à l’Eglise d’Ephèse, où l’épître pouvait être lue en public. A la génération suivante, elle rendra un service analogue aux responsables des communautés attachées à la mémoire de Paul.
Dans le développement, on distingue :
Située au terme de la course de l’apôtre (4.7), la Seconde à Timothée a des allures de testament spirituel. Au milieu des souvenirs personnels, l’appel ému : garde les belles choses qui t’ont été confiées au moyen de l’Esprit saint qui habite en nous (1.14) pourrait en résumer l’exhortation principale ; mais il faut ajouter que ce qui a été confié est aussi à transmettre, comme un témoin dans la course de relais (Paul a toujours aimé la métaphore de la course). L’ordre du discours est plus affectif que strictement logique :
Tite est, lui aussi, un fils spirituel et un fidèle compagnon de l’apôtre, depuis l’entrevue de Jérusalem (Ga 2.1ss). L’épître qui lui est adressée est sans doute un peu moins personnelle que les épîtres à Timothée, mais elle est ornée de quelques paragraphes très riches et denses, et l’axe général reste le même. On peut distinguer :
Les Pastorales combinent, de façon déconcertante, les énoncés de la plus haute théologie du Nouveau Testament et le souci du quotidien. Au point qu’elles indisposent un certain romantisme chrétien, chagriné par une apparence d’embourgeoisement. C’est qu’il s’agit, pour l’Evénement de la grâce, de s’inscrire dans la durée, avec les médiations institutionnelles que cela requiert. Ce n’est pas trahison, mais incarnation : le mystère de la piété s’est manifesté dans la chair (1Tm 3.16).
Et si ce mystère était la solution, ou l’autre face, de l’énigme des Pastorales ?
1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par ordre de Dieu, notre Sauveur, et de Jésus-Christ, notre espérance, [apôtre (ou envoyé, Rm 1.1n ; Ga 1.1n) de Jésus-Christ 2Co 1.1 ; Ep 1.1 ; Col 1.1 ; voir aussi onction. – par ordre Tt 1.3 ; même terme Rm 16.26 ; 1Co 7.6 ; 2Co 8.8 ; cf. Ac 9.15 ; 26.19 ; Ga 1.15 ; Ep 3.8. – Dieu, notre Sauveur 2.3s ; 4.10 ; Lc 1.47 ; 3.6 ; Tt 1.3 ; 2.10 ; 3.4 ; Jd 25 ; cf. Es 12.2 ; 45.15 ; Ps 24.5 ; 95.1 ; voir aussi Lc 2.11 ; Jn 4.42 ; 2Tm 1.9s ; Tt 1.4 ; 2.13 ; 3.6. – Jésus-Christ, notre espérance Col 1.27 ; Tt 1.2.]
3 Comme je t'y ai encouragé en partant pour la Macédoine, demeure à Ephèse, afin d'enjoindre à quelques-uns de ne pas propager d'autres enseignements [encouragé ou exhorté ; cf. 2.1 ; 4.13 ; 5.1 ; 6.2 ; 2Tm 4.2 ; Tt 1.9 ; 2.6,15 ; voir aussi Rm 12.1+. – en partant pour la Macédoine Ac 20.1+. – Ephèse Ac 18.19n. – enjoindre ou donner injonction, cf. v. 5,18 ; 4.11 ; 5.7 ; 6.13,17 ; 1Th 4.2+. – propager d'autres enseignements (ou d'autres doctrines) ; même verbe en 6.3 ; cf. Ac 20.29s ; 2Co 11.4 ; Ga 1.6ss ; Hé 13.9 ; 2P 2.1.]
8 Nous savons bien que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime ; [Cf. Rm 3.19 ; 7.12-16. – Nous savons bien Rm 2.2 ; 8.28 ; 1Co 8.1,4 ; 2Co 5.1. – bonne : litt. belle, adjectif fréquemment employé dans les Pastorales (voir introduction), avec un sens voisin de celui qui est habituellement traduit par bon ; cf. v. 18 ; 2.3 ; 3.1+,7,13 ; 4.4,6 ; 6.12s,19 ; 2Tm 1.14 ; 2.3 ; 4.7. – un usage légitime : même terme, apparenté à celui qui est traduit par loi, en 2Tm 2.5 (selon les règles).]
12 Je suis plein de gratitude envers celui qui m'a rendu puissant, Jésus-Christ, notre Seigneur, parce qu'il m'a estimé digne de confiance quand il m'a institué dans un ministère, [Je suis plein de gratitude : même formule en 2Tm 1.3. – qui m'a rendu puissant ou qui me rend puissant, qui me remplit de puissance Ph 4.13+ ; cf. Ac 9.22 ; 2Co 3.5 ; 2Tm 4.17 ; voir aussi Rm 4.20 ; 1Co 4.20 ; 5.4 ; 2Co 6.7 ; 12.9 ; Ep 6.10 ; Col 1.29 ; 1Th 1.5 ; 2Tm 1.7 ; 2.1 ; Hé 11.34. – digne de confiance ou fidèle ; le même terme est traduit par certaine v. 15 etc. ; il est apparenté à celui qui est habituellement traduit par foi ; cf. 1Co 4.2 ; 7.25 ; 2Tm 2.2 ; Hé 3.2ss ; voir aussi Ac 9.15+. – quand il m'a institué... : autre traduction en me prenant à son service 2.7 ; 2Tm 1.11. – ministère ou service, cf. 3.10 ; Rm 11.13 ; 2Co 4.1 ; 5.18 ; 6.3 ; Ep 4.12 ; cf. Ga 1.15s.]
18 L'injonction que je te confie, Timothée, mon enfant, selon les messages de prophètes énoncés précédemment à ton intention, c'est que, t'appuyant sur eux, tu mènes le beau combat, [L'injonction v. 3+. – confie : autre terme au v. 11n ; terme apparenté en 6.20n ; cf. 2Tm 2.2. – les messages de prophètes : litt. les prophéties ; certains comprennent les messages de prophètes énoncés d'avance à ton sujet ; d'autres, les messages de prophètes qui t'ont mis en avant 4.14 ; cf. Ac 13.1ss. – t'appuyant sur eux ou d'après eux, litt. en eux ; cf. 2Co 3.5 ; 2Tm 2.1. – le beau (v. 8n) combat 6.12 (autre terme) ; cf. 2.3s ; 1Co 9.7n ; 2Co 10.3 ; voir aussi Ph 2.25 ; 2Tm 4.7 ; Phm 2 ; Jd 3.]