Se présentant comme une seconde lettre écrite par l’apôtre Pierre alors qu’il attend la mort (située en 64/65 ou 66/67 apr. J.-C.), la Deuxième épître de Pierre ne mentionne pas de destinataires précis. Elle met en garde contre les enseignements erronés et invite à s’appuyer sur la Parole de Dieu transmise par les apôtres.
1 De la part de Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, une foi du même prix que la nôtre : [S, A & B portent l’indication «deuxième de Pierre»; C «deuxième lettre de Pierre»; d’autres mss «deuxième lettre universelle (gr. katholikos) de Pierre» ou «deuxième lettre universelle du saint apôtre Pierre». Simon : texte de B et quelques mss; var. «Symeon», transcription plus proche de la forme héb. du nom. Serviteur : litt. esclave. Par : litt. dans. Notre Dieu : var. S «notre Seigneur».]
Jn 17.2-3 (Tt 2.11-14; Ph 1.9-11; 3.8-14)
3 Sa divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa [propre] gloire et par sa force. [En nous faisant connaître : litt. à travers la connaissance de. Propre : texte de S, A & C; absent de B & M. Force : le terme gr. désigne le mérite, la qualité par laquelle on excelle.]
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, [Pour cette raison même : var. A «vous-mêmes». Qualité morale : même mot gr. que force (v. 3).]
10 C’est pourquoi, frères et sœurs, appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel et le choix dont vous avez été l’objet, car si vous faites cela, vous ne trébucherez jamais. [Frères et sœurs : litt. frères. A affermir : litt. à faire ferme, texte de B, C & M; var. S & A «à faire ferme à travers vos belles œuvres». L’appel… l’objet : litt. votre appel et choix. Jamais : var. A «pas».]
Mt 17.1-6 (1P 1.10-12; 2Tm 3.16)
12 Voilà pourquoi je prendrai soin de toujours vous rappeler ces choses, bien que vous les connaissiez déjà et que vous soyez affermis dans la vérité présente. [Je prendrai soin de : litt. je ne négligerai pas de, texte de M; var. S, A, B & C «je devrai».]
16 En effet, ce n’est pas en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissante venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est après avoir vu sa majesté de nos propres yeux. [Fables : gr. muthos. La puissante venue : litt. la puissance et venue; venue, gr. parousia, est généralement employé pour désigner le retour en gloire de Christ, mais il pourrait aussi s’agir, ici, de sa première venue et de la gloire qui l’a marquée en certaines occasions.]