Cette lettre, écrite également par « l'Ancien » (v. 1 ; voir 2 Jean 1), est adressée à un certain Gaïus. Nous ne savons rien de ce dernier, sinon qu'il demeure fidèle à la vérité. Son attitude contraste avec celle de Diotrèphe, membre influent de la communauté, qui calomnie « l'Ancien » et manque aux devoirs de l'hospitalité.
L'auteur fait l'éloge de Gaïus en raison de sa fidélité et des services qu'il rend aux croyants (v. 1-8) ; il se plaint de la conduite de Diotrèphe (v. 9-10), puis il mentionne la bonne réputation d'un autre chrétien, Démétrius (v. 11-12), avant d'annoncer sa visite et de transmettre les salutations des amis (v. 13-15).
On remarquera comment, d'après cette lettre, l'hospitalité, l'accueil réservé aux frères, est une forme de l'amour et de la fidélité à la vérité.
1 De la part de l'Ancien, à mon cher Gaïusa que j'aime en toute vérité. [a Gaïus : voir Act 19.29 ; Rom 16.23 ; 1 Cor 1.14.]
2 Cher ami, je souhaite que tout aille bien pour toi et que tu sois en aussi bonne santé physiquement que tu l'es spirituellement.
5 Cher ami, tu te montres fidèle dans tout ce que tu fais pour les frères, même étrangers.
9 J'ai écrit une courte lettre à votre Églisec ; mais Diotrèphe, qui aime à tout diriger, ne tient aucun compte de ce que je dis. [c Ici, il s'agit sans doute de l'Église locale à laquelle appartient Gaïus et où Diotrèphe jette le trouble.]
11 Cher ami, n'imite pas ce qui est mal, mais ce qui est bien. Celui qui pratique le bien appartient à Dieu ; celui qui commet le mal ne connaît pas Dieu.
12 Tous disent du bien de Démétrius, et la vérité qui l'inspire témoigne en sa faveur. Nous aussi, nous lui rendons un bon témoignage, et tu sais que ce témoignage est vrai.
13 J'aurai encore beaucoup de choses à te dire, mais je ne veux pas les mettre par écrit, avec plume et encre.
15 Que la paix soit avec toi.
Tes amis t'adressent leurs salutations. Salue nos amis, chacun en particulier.