1 Moi, l’Ancien, au très cher Gaïus,a que j’aime en vérité.
a Nom assez répandu. Celui qui le porte est un disciple fidèle auquel l’Ancien, 2 Jn 1, juge bon d’adresser sa lettre.
3 Je me suis beaucoup réjoui des frères qui sont venus et qui ont rendu témoignage à ta vérité, je veux dire à la façon dont tu vis dans la vérité.
b Var. (Vulg.) « une plus grande faveur ».
5 Très cher, tu agis fidèlement en te dépensant pour les frères, bien que ce soient des étrangers.c
c Sans doute des prédicateurs itinérants, envoyés par l’Apôtre aux communautés d’Asie Mineure.
d Le Nom du Seigneur, cf. Ac 5.41, exprimant le mystère de sa divinité, cf. 1 Jn 3.23 ; 5.13 ; Ph 2.9 ; Jc 2.7.
9 J’ai écrit un mot à l’Église.f Mais Diotréphès, qui est avide d’y occuper la première place, ne nous reçoit pas.g
e À l’inverse de Gaïus, ce chef de la communauté visée par la lettre manque de soumission envers l’Ancien, sans que la foi semble menacée. Celui-ci se propose d’intervenir lors d’une prochaine visite, vv. 10, 14.
f Peut-être la deuxième épître.
g Dans la personne des envoyés de l’Apôtre.
12 Quant à Démétrius,h tout le monde lui rend témoignage, y compris la Vérité elle-même. Nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai.
h Soit un membre important de la communauté, soit un des missionnaires recommandés à la charité de Gaïus (le porteur de la lettre ?).
13 J’aurais beaucoup de choses à te dire. Mais je ne veux pas le faire avec de l’encre et un calame.
14 J’espère en effet te voir sous peu, et nous nous entretiendrons de vive voix.
15 Que la paix soit avec toi ! Tes amis te saluent. Salue les nôtres,i chacun par son nom.
i Ceux qui résistent à Diotréphès parce qu’ils reconnaissent l’autorité de l’Ancien.