11 Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ.
2 Je vous félicite de ce qu’en toutes choses vous vous souvenez de moi et gardez les traditions comme je vous les ai transmises.
v Littéralement « tête » (kephalè), cf. 11.8.
w Littéralement « ayant (quelque chose à lui pendre) de la tête ». Les cheveux longs dénotaient l’homosexualité masculine, cf. 11.14.
x Ceci implique un rôle de premier plan, qui n’a pas du tout gêné Paul. Sur la prophétie, voir 12.28 ; 14.15.
y La chevelure courte dénotait l’homosexualité féminine, cf. 11.15.
7 L’homme, lui, ne doit pas se couvrir la tête,z parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu ; quant à la femme, elle est la gloire de l’homme.
z En portant ses cheveux longs.
a Littéralement « avoir de l’autorité sur (ou contrôler) sa tête » en ayant une coiffure qui correspond aux exigences et aux coutumes de l’époque, afin de ne pas apparaître comme une femme de mauvaise vie. On a souvent traduit le mot grec exousia (« autorité ») par « signe de sujétion », mais ce mot désigne normalement l’autorité exercée, la maîtrise sur quelque chose (cf. Rm 9.21), et non une autorité subie. Le contexte de ce passage incite à comprendre tout cela de façon très pragmatique, comme des conseils de bonne tenue (adressés aux hommes comme aux femmes).
b Des messagers d’autres communautés, Mt 11.10 ; Lc 7.24, 9.52 qui seraient scandalisés par une coiffure peu féminine.
c Paul fait usage de cette réalité biologique providentielle pour réfuter l’usage de Gn 2.21-23 comme argument en faveur de la subordination de la femme.
13 Jugez-en par vous-mêmes. Est-il convenable que la femme prie Dieu la tête découverte ?
d À cette époque les femmes se coiffaient avec des nattes qui entouraient la tête comme un bonnet. C’est la façon de se couvrir la tête dont il est question aux vv. 3, 13.
16 Au reste, si quelqu’un se plaît à ergoter, tel n’est pas notre usage, ni celui des Églises de Dieu.
17 Et puisque j’en suis aux recommandations, je n’ai pas à vous louer de ce que vos réunions tournent non pas à votre bien, mais à votre détriment.
e Le « propre repas » est opposé au « Repas du Seigneur » du v. 20, qui exige une célébration commune dans la charité et non un fractionnement inspiré par l’égoïsme.
23 Pour moi, en effet, j’ai reçu du Seigneurf ce qu’à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain
f Non par une révélation directe mais par une tradition remontant au Seigneur.
g Var. « Rompu pour vous », « donné pour vous ».
h Le texte de Paul est proche de celui de Lc 22.19-20.
i Si ceux qui partagent le repas eucharistique ne sont pas réellement unis dans l’amour (v. 26), ils se mettent eux-mêmes dans la catégorie de ceux qui ont tué Jésus, Dt 19.10 ; He 6.4-6, 10.29.
28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ;
j Le critère dans cet examen de soi-même doit être la qualité de sa relation avec les autres membres de la communauté.
k Paul interprète une épidémie comme une punition divine pour le manque de charité qui a rendu l’eucharistie impossible (v. 20).
l Les épreuves envoyées par le Seigneur sont des « jugements », prélude du jugement ultime. Mais elles visent la conversion qui évitera la condamnation finale (v. 32). Ces châtiments auraient été évités si le coupable s’était examiné lui-même et corrigé, en particulier à l’occasion de la communion au corps du Christ (v. 31).
33 Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour le Repas, attendez-vous les uns les autres.