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N.T. La Bonne Semence – 1 Corinthiens 11

11 Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.

2 Je vous loue de ce qu'en toutes choses vous vous souvenez de moi et de ce que vous gardez les instructions comme je vous les ai données*. [plus litt. : transmises ; voir v. 23, et note.]3 Je veux pourtant que vous le sachiez : le chef* de tout homme*, c'est le Christ ; le chef de la femme, c'est l'homme ; le chef du Christ, c'est Dieu. [chef, litt. : tête, dans tout le v. 3 ; le même mot désigne la tête aux v. suivants. — l'homme en contraste avec la femme, jusqu'au v. 14 inclus.]4 Tout homme qui prie ou qui prophétise* en ayant quelque chose sur la tête déshonore sa tête ; [au sens de : parler des vérités divines ; voir 14.1,3-4 (note).]5 toute femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte déshonore sa tête : c'est la même chose qu'une femme qui serait rasée. 6 Si donc la femme n'est pas couverte, qu'on lui coupe aussi la chevelure*. Mais s'il est inconvenant pour une femme d'avoir la chevelure coupée* ou rasée, qu'elle soit couverte. [Le verbe traduit par : couper la chevelure est aussi employé pour : tondre.]7 Car l'homme, étant l'image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; tandis que la femme est la gloire de l'homme. 8 En effet, l'homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l'homme ; 9 et de fait, l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme*. [voir Genèse 2.18,20-24.]10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de cette autorité*. [litt. : doit avoir une autorité sur la tête, c.-à-d. : une marque de l'autorité à laquelle elle est soumise (voir v. 3).]11 Toutefois ni la femme n'est sans l'homme, ni l'homme sans la femme, dans le Seigneur ; 12 car comme la femme procède de l'homme, ainsi l'homme aussi vient au monde par la femme ; mais tout procède de Dieu. 13 Jugez-en par vous-mêmes : est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être couverte ? 14 La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c'est un déshonneur pour lui ? 15 tandis que si une femme a une longue chevelure, c'est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile*. [ce qui enveloppe, ce qui revêt.]16 Si quelqu'un paraît vouloir contester, nous n'avons pas, nous, une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.

17 Or en vous prescrivant ceci, je ne vous loue pas : vous vous réunissez, non pour votre profit, mais à votre détriment. 18 D'abord j'entends dire que, quand vous vous réunissez en assemblée, il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ; 19 car il faut aussi qu'il y ait des sectes* parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés apparaissent clairement parmi vous. [au sens de : groupes qui suivent des interprétations ou des pensées particulières. Voir Tite 3.9-11.]
20 Quand donc vous vous réunissez en un même lieu, ce n'est pas la cène dominicale* que vous prenez : [cène : repas du soir ; dominicale : du Seigneur.]21 car, au moment de manger, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre s'enivre. 22 N'avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dire ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas.

23 Car moi, j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai enseigné* : c'est que le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, [plus litt. : transmis, comme v. 2 (note) ; voir Actes 22.14,15 ; 26.16.]24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : “Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.” 25 De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant : “Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l'égard du corps et du sang du Seigneur. 28 Mais que chacun s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; 29 car celui qui mange et qui boit mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps*. [c.-à-d. : sont morts.]30 C'est pour cela que beaucoup sont faibles et malades parmi vous, et qu'un assez grand nombre dorment*. [c.-à-d. : sont morts.]31 Si nous nous jugions* nous-mêmes, nous ne serions pas jugés*. [examinons, sondions. — juger : ici, et jusqu'au v. 34, c'est prononcer un jugement, une sentence.]32 Mais quand nous sommes jugés, c'est le Seigneur qui nous discipline, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. 33 Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres ; 34 si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Quant aux autres points, je les réglerai lorsque je viendrai.

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