11 Lorsque la mère d’Ochozias, Athalie, eut appris que son fils était mort, elle entreprit d’exterminer toute la descendance royale.
x On reconnaît, dans cette histoire, deux récits combinés. Le premier, vv. 1-12 et 18-20, attribue la chute d’Athalie à l’action du sacerdoce, soutenu par la garde royale. Le second, vv. 13-18, incomplet, donne plutôt au fait le caractère d’un mouvement populaire.
y D’après 2 Ch 22.11, elle était femme du prêtre Yehoyada, v. 4, ce qui explique qu’elle puisse garder Joas caché dans le Temple, v. 3.
4 La septième année, Yehoyadaz envoya chercher les centeniers des Cariensa et des gardes, et les fit venir auprès de lui, dans le Temple de Yahvé. Il conclut un pacte avec eux, leur fit prêter serment dans le temple de Yahvé et leur montra le fils du roi.
z Le chef du sacerdoce de Jérusalem, 2 R 12.8.
a Mercenaires originaires d’Asie Mineure. Ils sont différents des Kérétiens qui ne sont plus mentionnés après Salomon, 1 R 1.38. — « gardes » litt. « coureurs ».
b Trad. hypothétique d’un mot unique dans l’AT. — Le dispositif semble impliquer toutes les forces, sans autoriser les permissions hebdomadaires ; une force, découpée en trois tiers en temps ordinaire, est maintenue, avec une nouvelle mission : avoir l’œil sur le temple proprement dit, à l’intérieur duquel une autre force, les deux « sections », sera chargée de la défense rapprochée du jeune roi.
9 Les centeniers firent tout ce que leur avait ordonné le prêtre Yehoyada. Ils prirent chacun leurs hommes, ceux terminant le service le jour du sabbat en même temps que ceux débutant le jour du sabbat. Ils vinrent auprès du prêtre Yehoyada.
c Sans doute glose provenant du récit parallèle, 2 Ch 23.9, dans lequel le rôle des gardes est tenu par des lévites, qui avaient besoin d’être armés. — « les lances » versions ; « la lance » hébr.
d Le roi sort non point de sa cachette (cela a été fait avec les gardes, v. précédent), mais en public, sur un des parvis du Temple, d’où le peuple pourra l’acclamer.
e Les rois de Juda recevaient donc au moment de leur sacre un document de l’alliance conclue entre Yahvé et la race de David. On y a comparé le « protocole » rédigé pour les pharaons au moment de leur couronnement. Le même terme en araméen et en assyrien signifie « stipulation d’alliance ».
13 Entendant la clameur des gardes et du peuple, Athalie se rendit vers le peuple au Temple de Yahvé.
17 Yehoyada conclut entre Yahvé, le roi et le peuple l’alliance par laquelle celui-ci s’obligeait à être le peuple de Yahvé ; de même entre le roi et le peuple.f
f Les derniers mots sont souvent considérés comme une addition ; ils manquent dans 2 Ch 23.16. Cependant l’existence d’un pacte entre le roi et le peuple est indiquée par 1 S 10.25 (Saül) ; 2 S 5.3 (David) ; 1 R 12.1s (Roboam).
Le prêtre établit des postes de surveillance pour le Temple de Yahvé,
g La révolution est parallèle à celle de Jéhu dans le royaume du Nord, 2 R 10.18-28.