11 Yahvé dit à Moïse : « Je vais encore envoyer une plaie à Pharaon et à l’Égypte, après quoi il vous renverra d’ici. Quand il vous renverra, ce sera fini, et même, il vous expulsera d’ici.l
k Les vv. 9-10 viennent de la tradition sacerdotale et 8 pourrait être la suite de 10.24-26 dans la tradition yahviste ; tout le reste du chapitre serait dû aux rédacteurs.
l Les derniers vv. du ch. 10 concluent l’histoire des neuf plaies qui appartient à la tradition de l’Exode-fuite, cf. 7.8. L’histoire de la dixième plaie qui commence ici présente l’Exode comme une expulsion, cf. 12.31-33, et déjà 4.21 ; 6.1. Les deux conceptions sont inconciliables s’il s’agit du même groupe, mais l’une et l’autre peuvent se justifier s’il s’agit de deux groupes différents ou si les traditions antérieures aux textes se représentaient les choses d’une manière différente... Il est plus difficile d’affirmer que la tradition de l’Exode-fuite concernait le groupe de Moïse et celle de l’Exode-expulsion un autre groupe apparenté, et que la double tradition se manifeste encore dans les données sur l’itinéraire de la sortie d’Égypte, 13.17. Il est clair que la double tradition a été harmonisée autour du seul groupe conduit par Moïse.
m Le dépouillement des Égyptiens est un motif secondaire, qui apparaît déjà à 3.21 et reparaîtra à 12.35-36. Son rappel ici semble exclure que les Égyptiens aient eu l’expérience des neuf premières plaies.
4 Alors Moïse dit : « Ainsi parle Yahvé : Vers le milieu de la nuit je parcourrai l’Égypte,
n Les premiers-nés du bétail ont été ajoutés d’après 12.12 parce qu’ils appartiennent, comme les premiers-nés de l’homme, aux prémices réservées à la divinité.
6 Ce sera alors, dans tout le pays d’Égypte, une grande clameur, telle qu’il n’y en eut jamais et qu’il n’y en aura jamais plus.
9 Yahvé dit à Moïse : « Pharaon ne vous écoutera pas, afin que se multiplient mes prodiges au pays d’Égypte. »
o C’est-à-dire les neuf premières plaies dans la perspective actuelle du texte. Mais le langage indiquerait que c’était d’abord la conclusion de la tradition sacerdotale.