11 Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe sa sœur.
— Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
4 Dès qu'il l'apprit, Jésus dit :
— Cette maladie n'est pas pour la mort, mais en vue de la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
5 Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare.
6 Après avoir appris que Lazare était malade, il demeura encore deux jours au lieu où il était.
— Retournons en Judée.
— Rabbi, les Juifs cherchaient tout récemment à te lapider, et tu y vas encore !
— N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche de jour, il ne trébuche pas, car il voit la lumière de ce monde ;
11 Il dit cela ; ensuite il leur déclare :
— Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je vais pour le réveiller.
— Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri.
— Lazare est mort ;
16 Thomas, appelé Didyme, dit alors aux autres disciples :
— Allons-y, nous aussi, afin que nous mourions avec lui.
17 À son arrivée, Jésus trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le tombeau.
— Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ;
— Ton frère ressuscitera.
— Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.
— Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ;
— Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde.
28 Après avoir dit cela, elle s'en alla et appela sa sœur Marie, lui disant secrètement :
— Le maître est là, et il t'appelle.
29 Celle-ci, dès qu'elle l'eut entendu, se leva en hâte et vint à lui.
— Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
33 Quand Jésus la vit pleurer, et les Juifs qui étaient venus avec elle pleurer, il frémit en son esprit et se troubla ;
— Où l'avez-vous mis ? Ils lui disent :
— Seigneur, viens et vois.
35 Jésus pleura.
36 Les Juifs dirent alors :
— Voyez comme il l'aimait !
37 Mais certains d'entre eux dirent :
— Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l'aveugle, n'aurait-il pas pu faire aussi que cet homme ne meure pas ?
38 Jésus, frémissant encore en lui-même, arrive au tombeau (c'était une grotte, et une pierre était placée à l'entrée).
— Enlevez la pierre.
Marthe, la sœur du mort, lui dit :
— Seigneur, il sent déjà, car il est là depuis quatre jours.
— Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
41 Ils enlevèrent donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit :
— Père, je te rends grâces de ce que tu m'as entendu.
43 Ayant dit cela, il cria d'une voix forte :
— Lazare, viens ici, dehors !
44 Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit :
— Déliez-le et laissez-le aller.
45 Beaucoup parmi les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
— Que faisons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
49 Mais l'un d'entre eux, appelé Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit :
— Vous ne comprenez rien !
51 Or il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation,
55 Or la Pâque des Juifs était proche. Beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier.
— Qu'en pensez-vous ? Ne viendra-t-il pas à la fête ?
57 Les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné des ordres : si quelqu'un savait où il était, qu'il le déclare, pour qu'on s'empare de lui.