11 Ils approchaient de Kasérîn, en face de Ninive.
t « le chien » B, Vet. Lat. ; « le Seigneur » S (dans une rédaction corrompue). — « les suivait », var. « courut devant eux »; dans syr., c’est le chien qu’Anna voit arriver sur la route avant d’avertir Tobit. De même Vulg. (v. 9) « le chien qui les avait accompagnés en route courut devant eux et, survenant comme un messager, montrait sa joie en agitant la queue. »
5 Anna était assise, à surveiller la route par où viendrait son fils.
7 Raphaël dit à Tobie, avant qu’il eût rejoint son père : « Je te garantis que les yeux de ton père vont s’ouvrir.
9 La mère courut se jeter au cou de son fils : « Maintenant, disait-elle, je puis mourir, je t’ai revu ! » Et elle pleura.
Béni soit Dieu !
Béni son grand Nom !
Bénis tous ses saints anges !
Béni son grand Nom
dans tous les siècles !u
u V. 14 d’après Vet. Lat., le grec allonge les bénédictions par dittographie.
15 Parce qu’il m’avait frappé,
et qu’il a eu pitié de moi,
et que je vois mon fils Tobie !
Tobie entra dans la maison, de joie il bénissait Dieu à haute voix.v Puis il mit son père au courant : son voyage a bien marché, il rapporte l’argent ; il a épousé Sarra, fille de Ragouël ; elle le suit de peu, elle n’est pas loin des portes de Ninive.
v « à haute voix » Vet. Lat., cf. 13.6 ; « de tout son corps » S.
16 Tobit partit à la rencontre de sa belle-fille, vers les portes de Ninive, en louant Dieu dans sa joie. Quand les gens de Ninive le virent marcher en se passant de guide, et avancer avec sa vigueur d’autrefois, ils furent émerveillés.
17 Tobit proclama devant eux que Dieu avait eu pitié de lui, et lui avait ouvert les yeux. Enfin Tobit approcha de Sarra, l’épouse de son fils Tobie, et il la bénit en ces termes : « Sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu de t’avoir fait venir chez nous, ma fille ! Béni soit ton père, béni soit mon fils Tobie, et bénie sois-tu, ma fille ! Sois la bienvenue chez toi, dans la joie et la bénédiction ! Entre, ma fille. »
18 Ce jour-là fut une fête pour tous les Juifs de Ninive,
w B, Vet. Lat. et syr. ajoutent « et les noces se poursuivirent pendant sept jours, et on lui donna beaucoup de présents », et Vulg. « et les noces se poursuivirent pendant sept jours, et tous eurent une grande joie. »