112 Alleluia. Louez le Seigneur, vous ses serviteurs (enfants), louez le nom du Seigneur. [112 Ce psaume qui a, pour le fond, des analogies avec le cantique d’Anne, voir 1 Rois, chapitre 2, et avec le Magnificat, est un hymne de louange à Dieu. ― Il commence le Hallel que les Juifs récitent aux trois grandes fêtes de l’année, à la fête de la Dédicace aux Néoménies. Les autres Psaumes du Hallel sont du 113 au 117 et le 125, lequel est appelé spécialement le grand Hallel. ― Le Psaume 112 et très régulier, il renferme trois strophes, versets 1 à 3 ; 4 à 6 ; 7 à 9 ; et est très facile à comprendre. La 1re strophe est une invitation à louer Dieu ; la 2e exalte la grandeur du Très-Haut ; la 3e, établissant un contraste entre cette élévation et la bonté divine, loue le Seigneur de ce qu’il s’abaisse jusqu’aux petits et aux faibles pour les soutenir et les consoler.][112.1 Enfants (pueri) ; c’est aussi le sens des Septante ; mais l’hébreu, le chaldéen, le syriaque et les anciens interprètes grecs, Aquila, Symmaque, Théodotion, lisent serviteurs ; et c’est aussi serviteurs que portent la Vulgate et les Septante dans un endroit parallèle, voir Psaumes, 134, 1.]