12 Mardochée était alors à la cour du roi Assuérus, avec Bagatha et Thara, eunuques du roi, qui étaient les gardes de la porte du palais.
2 Ayant eu connaissance de leurs desseins, et reconnu par une exacte recherche ce qu'ils tramaient, il découvrit qu'ils voulaient attenter à la vie du roi Artaxerxès, et il en donna avis au roi.
3 Le roi commanda qu'on leur donnât la question à tous deux ; ils confessèrent leur crime, et il les envoya au supplice.
4 Le roi fit écrire dans les annales de l'empire ce qui s'était passé alors, et Mardochée en conserva aussi le souvenir par écrit.
5 Le roi lui ordonna de demeurer dans le palais, et il lui fit des présents pour l'avis qu'il lui avait donné ;
6 Mais Aman, fils d'Amadath Bugée*, avait été élevé par le roi en grande gloire, et il voulut perdre Mardochée et son peuple, à cause de ces deux eunuques du roi qui avaient été tués.
(Jusqu'ici l'avant-propos. Ce qui suit était mis à l'endroit du livre où il est écrit*.)
Et ils pillèrent leurs biens et leurs richesses.
(Ce que nous avons trouvé dans la seule édition vulgate*.)
Or la teneur de la lettre était telle.
Le sens de ce mot est assez incertain. Quelques-uns pensent que ce mot a la même signification que le mot Bagoas, dont nous avons parlé dans une note précédente.
Nouvelle note de saint Jérôme.
Le mot vulgate peut être appliqué ici à la version des Septante, comme dans les notes précédentes ; il peut s'entendre aussi d"une version en langue vulgaire latine antérieure à saint Jérôme.