12 Celui qui aime l’instruction aime la connaissance, celui qui déteste le reproche est un idiot. [Celui qui… connaissance : ou celui qui aime la connaissance aime (aussi) la discipline. Reproche : ou correction.]
2 L’homme de bien obtient la faveur de l’Eternel, mais le conspirateur est condamné. [Le conspirateur : litt. l’homme de projets, texte massor.; Sept. «l’homme contraire à la loi».]
4 Une femme de valeur est une couronne pour son mari, mais celle qui fait honte est comme une carie dans ses os. [De valeur : ou vaillante.]
5 Les justes ne pensent qu’à respecter le droit, les intentions des méchants ne sont que tromperie. [Les justes… droit : litt. pensées des justes droit.]
6 Les paroles des méchants sont des embuscades meurtrières, tandis que la bouche des hommes droits les délivre. [Meurtrières : litt. de sang.]
7 On renverse les méchants et ils ne sont plus là, tandis que la maison des justes reste debout. [Maison : ou famille.]
8 Un homme est estimé en raison de son bon sens, et celui qui a l’esprit pervers est l’objet du mépris. [Son bon sens : litt. la bouche de sa prudence. Celui… pervers : litt. le tordu de cœur, texte massor.; Sept. «le cœur lent».]
9 Mieux vaut être de condition modeste et avoir un serviteur que de faire l’important et de manquer de pain. [De condition modeste : litt. estimé léger.]
10 Le juste connaît bien son bétail, mais le cœur des méchants est cruel. [Bien son bétail : litt. l’âme de sa bête. Le cœur : litt. les utérus, siège de l’amour, de la tendresse.]
12 Le méchant convoite la part des hommes mauvais, tandis que la racine des justes est généreuse. [Le méchant convoite : une légère modification de l’héb. permet de traduire «les fondations des méchants seront dévastées». Tandis… généreuse : ou mais c’est la racine des justes qui rapporte, litt. la racine du juste donne, texte massor.; Sept. «la racine du juste est dans une forteresse».]
13 Le péché des lèvres prend l’homme mauvais au piège, tandis que le juste peut sortir de la détresse. [Le péché : litt. la transgression ou la révolte.]
14 Grâce au fruit de la bouche on est rassasié de biens, et chacun sera récompensé de ses actes. [Chacun… actes : litt. l’activité (ou rétribution) des mains de l’homme il (la) fera revenir à lui, qeré; ketiv «l’activité (ou rétribution) des mains de l’homme reviendra à lui»; Sept. «le paiement de ses lèvres lui sera donné».]
15 La voie qu’emprunte le fou est droite à ses yeux, mais il est sage d’écouter les conseils. [Est droite à ses yeux : ou lui paraît convenable.]
17 Celui qui dit la vérité proclame la justice, et le faux témoin la tromperie. [Dit : litt. souffle. Proclame : ou révèle.]
19 La lèvre qui dit la vérité est affermie pour toujours, tandis que la langue mensongère ne subsiste qu’un instant. [Qui dit la : litt. de.]
20 La tromperie est dans le cœur de ceux qui méditent le mal, mais la joie est pour ceux qui conseillent la paix. [Conseillent la : ou font des projets de.]
21 Aucun trouble n’atteint le juste, tandis que les méchants sont accablés de maux. [Aucun trouble n’atteint : litt. tout mal (ou injustice) n’est pas envoyé. Accablés de maux : litt. remplis de mal.]
23 L’homme prudent cache sa connaissance, tandis que le cœur des hommes stupides proclame leur folie.
24 La main des personnes actives dominera, tandis que la main nonchalante sera astreinte à la corvée. [Actives : ou zélées. Nonchalante : litt. de mollesse (ou de tromperie). Cf. 10.4.]
25 L’homme peut rabattre l’inquiétude qui est dans son cœur, mais une bonne parole la fera tourner en joie. [L’homme… joie : litt. l’inquiétude dans le cœur de l’homme il l’abaisse et une parole bonne la réjouira.]
26 Le juste apprend de son prochain, mais la voie qu’empruntent les méchants les égare. [Le juste… prochain : ou le juste est supérieur à son prochain ou le juste explore la voie devant son prochain; sens du texte massor. incertain; Sept. «un arbitre juste est ami de lui-même, mais les avis des impies sont déraisonnables; des maux poursuivront les pécheurs»; Vulg. «celui qui néglige un tort à cause d’un ami est juste».]
28 La vie est dans le sentier de la justice, son chemin ne conduit pas à la mort. [Son… mort : ou il y a un chemin qui ne conduit pas à la mort, litt. et une voie chemin pas (la) mort (texte massor.; var. nombreux mss héb., Sept., syr. & Vulg. «vers la mort»).]