123 Cantique des montées.
Vers toi j’ai les yeux levés,
qui te tiens au ciel ;
o Ce date sans doute des temps qui suivirent le retour de l’Exil ou de l’époque de Néhémie, quand la communauté renaissante était en butte au mépris et aux attaques des païens, cf. Ne 2.19 ; 3.36.
2 les voici comme les yeux des serviteurs
vers la main de leur maître.
Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
ainsi nos yeux vers Yahvé notre Dieu,
tant qu’il nous prenne en pitié.
3 Pitié pour nous, Yahvé, pitié pour nous,
trop de mépris nous rassasie ;
4 notre âme est par trop rassasiée
des sarcasmes des satisfaits !
(Le mépris est pour les orgueilleux !)p
p Addition d’époque maccabéenne, peut-être sous la persécution d’Antiochus Épiphane. Le texte en est obscur. Qeré « le mépris est pour les orgueilleux Grecs »; mais dans le texte consonantique et les versions, le mot « grec » a été rattaché au mot précédent (donnant une forme possible du mot « orgueilleux »), pour camoufler l’allusion xénophobe.