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Bible de Jérusalem – Psaumes 127

PSAUME 127 (126)

L’abandon à la Providence.u

127 Cantique des montées. De Salomon.

Si Yahvé ne bâtit la maison,
en vain peinent les bâtisseurs ;
si Yahvé ne garde la ville,
en vain la garde veille.

u Le labeur de l’homme est voué à l’échec si Dieu ne le féconde ; pain quotidien et descendance sont des dons de Dieu.

2 Vanité de vous lever matin,
de retarder votre coucher,
mangeant le pain des douleurs,
quand Lui comble son bien-aimé qui dort.v

v « qui dort », litt. « dans le sommeil », mot araméen peut-être ajouté ; les versions ont lu « quand il comble de sommeil ses bien-aimés ». — Le titre hébreu a vu dans le « bien-aimé » Salomon, cf. 2 S 12.25, et peut-être dans le « sommeil » le songe de Gabaôn, 1 R 3.5.

3 C’est l’héritage de Yahvé que des fils,
récompense, que le fruit des entrailles ;
4 comme flèches en la main du héros,
ainsi les fils de la jeunesse.

5 Heureux l’homme, celui-là
qui en a rempli son carquois ;
point de honte pour eux, quand ils débattent
à la porte,w avec leurs ennemis.

w Là où se traitent les affaires, cf. Dt 21.19 ; 22.15 ; Rt 4.1, etc.

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