137 Là-bas, au bord des fleuves de Babylone,
nous restions assis tout éplorés
en pensant à Sion. [Ez 3.15.]
2 Aux saules du voisinage
nous avions pendu nos cithares. [Voir Ps 92.4 et la note.]
3 Là, nos conquérants nous ont demandé des chansons,
et nos ravisseurs des airs joyeux :
« Chantez-nous quelque chant de Sion. » [nos ravisseurs : traduction incertaine (le mot hébreu correspondant est inconnu par ailleurs) ; anciennes versions grecque et syriaque ceux qui nous affligeaient ; ancienne version araméenne celui qui nous pille.]
4 Comment chanter un chant du Seigneur
en terre étrangère ?
5 Si je t'oublie, Jérusalem,
que ma droite oublie... ! [Sans doute faut-il sous-entendre : (oublie) elle aussi l'art de jouer ; anciennes versions : syriaque m'oublie ; grecque et latine soit oubliée. Certains supposent que deux consonnes du texte hébreu ont été inversées et traduisent se dessèche.
— Si je t'oublie, Jérusalem Jr 51.50.]
6 Que ma langue colle à mon palais
si je ne pense plus à toi,
si je ne fais passer Jérusalem
avant toute autre joie.
7 Seigneur, pense aux fils d'Edom,
qui disaient au jour de Jérusalem :
« Rasez, rasez jusqu'aux fondations ! » [jour de Jérusalem : allusion au jour où Jérusalem succomba devant l'assaut des Babyloniens (2 R 25.1). Sur l'intervention des Edomites à cette occasion, voir Ez 35.5 ; Jl 3.19 ; Ab 1.1 ; Lm 4.21 ; voir Jr 49.7-22.]
8 Fille de Babylone, promise au ravage,
heureux qui te traitera
comme tu nous as traités ! [Manière hébraïque de désigner la population de Babylone.]
9 Heureux qui saisira tes nourrissons
pour les broyer sur le roc ! [Es 13.16 ; Os 14.1 ; Nahum 3.10.]