Nouvelle Bible Segond – Josué 14
Le partage de Canaan
14 Voici le patrimoine que les Israélites reçurent en Canaan, le patrimoine qu'Eléazar, le prêtre, Josué, fils de Noun, et les chefs de famille des tribus répartirent entre les Israélites. [Eléazar, le prêtre : fils d'Aaron ; cf. Ex 6.23 ; Nb 20.22-29 etc. – Josué, fils de Noun 1.1n. – les chefs de famille des tribus 21.1 ; Nb 32.28.]2 On tira au sort leur patrimoine comme le SEIGNEUR l'avait ordonné, par l'intermédiaire de Moïse, pour les neuf tribus et pour la demi-tribu. [Cf. Nb 26.55 ; 33.54 ; 34.13 ; 36.2. – On tira au sort leur patrimoine : litt. par le sort leur patrimoine ; le mot rendu ici par sort est également traduit par lot dans la suite ; cf. 15.1 ; 16.1 ; 17.1,14,17 ; 18.6,8,10s ; 19.1,10,17,24,32,40,51 ; 21.4ss,10,20,38 ; Lv 16.8n ; Ac 13.19. – par l'intermédiaire de Moïse : litt. par la main de Moïse ; cf. 20.2 ; 21.2,8 ; 22.9 ; Ex 9.35 ; Lv 8.36 ; Nb 4.37. – pour les neuf tribus... : les autres tribus ont reçu leur patrimoine en Transjordanie (chap. 13), voir v. 3.]3 Car Moïse avait donné un patrimoine aux deux tribus et à la demi-tribu en Transjordanie ; quant aux lévites, il ne leur avait pas donné de patrimoine au milieu d'eux. [Cf. 13.14n,28-33 ; sur les villes des lévites, voir chap. 21.]4 Les fils de Joseph formaient deux tribus, Manassé et Ephraïm ; on ne donna pas de part aux lévites dans le pays, si ce n'est des villes pour qu'ils y habitent, ainsi que leurs abords pour leurs troupeaux et leurs biens. [Fils de Joseph Gn 48.5n ; Nb 13.11n.]5 Les Israélites firent ce que le SEIGNEUR avait ordonné à Moïse : ils partagèrent le pays.
6 Les fils de Juda s'approchèrent de Josué au Guilgal ; Caleb, fils de Yephounné, le Qenizzite, lui dit : Tu sais, toi, ce que le SEIGNEUR a dit à Moïse, l'homme de Dieu, en ce qui nous concerne, moi et toi, à Qadesh-Barnéa. [au Guilgal 4.19ns. – Caleb, fils de Yephounné v. 13s ; 15.13 ; 21.12 ; Nb 13.6 ; 14.6,30,38 ; 26.65 ; 32.12 ; 34.19 ; Dt 1.36 ; 1Ch 4.15 ; 6.41. – le Qenizzite v. 14 ; Nb 32.12n. – Moïse, l'homme de Dieu Dt 33.1n ; Ps 90.1 ; Esd 3.2 ; 1Ch 23.14 ; 2Ch 30.16. – en ce qui nous concerne... : allusion à la déclaration de Dieu en Nb 32.11s. – Qadesh-Barnéa : cf. 10.41n.]7 J'avais quarante ans lorsque Moïse, serviteur du SEIGNEUR, m'a envoyé de Qadesh-Barnéa pour espionner le pays, et je lui ai fait un rapport honnête. [pour espionner... : cf. Nb 13.17ss ; 14.6ss. – honnête : litt. selon ce qui (était) avec mon cœur.]8 Mes frères, ceux qui étaient montés avec moi, ont fait fondre le cœur du peuple, mais moi, j'ai rempli mes obligations envers le SEIGNEUR, mon Dieu. [ont fait fondre le cœur : cf. Dt 1.28n ; 20.8+. – j'ai rempli mes obligations envers... : litt. j'ai rempli derrière YHWH ; autre traduction j'ai suivi sans réserve le SEIGNEUR. De même aux v. 9,14 ; Nb 14.24n ; 32.12 ; Dt 1.36 ; 1R 11.6.]9 Ce jour-là, Moïse a fait ce serment : « Sans faute, le pays que tes pieds ont foulé sera ton patrimoine et celui de tes fils pour toujours, parce que tu as rempli tes obligations envers le SEIGNEUR, mon Dieu. » [Sans faute 22.24n ; Es 5.9n. – le pays que tes pieds ont foulé 1.3. – tu as rempli... v. 8n ; 1.3.]10 Le SEIGNEUR m'a fait vivre, comme il l'avait dit. Voici maintenant quarante-cinq ans que le SEIGNEUR a dit cette parole à Moïse, lorsque Israël marchait dans le désert ; j'ai aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans. [m'a fait vivre, comme il l'avait dit : la promesse divine à Caleb de lui donner un patrimoine perpétuel dans le pays impliquait qu'il vivrait jusqu'à cette échéance.]11 Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m'a envoyé ; j'ai autant de force maintenant que j'en avais alors pour le combat, pour partir en campagne et en revenir. [comme au jour où... : cf. v. 7. – pour partir en campagne... : litt. pour sortir et pour rentrer ; cette expression idiomatique s'applique en particulier aux activités militaires (partir au combat et revenir victorieux) ; mais elle peut aussi évoquer les occupations de la vie courante ; cf. Nb 27.17n,21 ; Dt 28.6n ; 31.2 ; Ps 121.8.]12 Maintenant, donne-moi cette montagne dont le SEIGNEUR a parlé ce jour-là ; car tu as appris ce jour-là qu'il y a là des Anaqites et de grandes villes fortifiées. Que le SEIGNEUR soit seulement avec moi, et je les déposséderai, comme le SEIGNEUR l'a dit ! [cette montagne : la région montagneuse du sud de Juda, où se trouve Hébron (v. 13ss). – des Anaqites : cf. 11.21+.]
13 Josué le bénit ; il donna Hébron pour patrimoine à Caleb, fils de Yephounné. [il donna Hébron : cf. 10.3n,36. – Caleb, fils de Yephounné v. 6+.]14 C'est ainsi que Caleb, fils de Yephounné, le Qenizzite, a Hébron pour patrimoine jusqu'à ce jour, parce qu'il a rempli ses obligations envers le SEIGNEUR, le Dieu d'Israël. [Caleb, fils de Yephounné v. 6+. – le Qenizzite v. 6n. – jusqu'à ce jour 4.9n. – il a rempli... v. 8n.]15 L'ancien nom d'Hébron était Qiriath-Arba : Arba avait été l'homme le plus grand parmi les Anaqites. – Le pays fut dès lors tranquille, sans guerre. [Qiriath-Arba : Cité d'Arba ou Cité des quatre (peut-être quatre quartiers ou quatre clans confédérés, cf. Anaq et ses trois fils, 15.14). – Arba avait été : litt. il (était). – Le pays fut dès lors... 11.23.]