142 Poème. De David. Quand il était dans la caverne. Prière.
v Complainte individuelle qui sera appliquée au Christ souffrant.
2 À Yahvé mon cri ! J’implore.
À Yahvé mon cri ! Je supplie.
3 Je déverse devant lui ma plainte,
ma détresse, je la mets devant lui,
4 alors que le souffle me manque ;
mais toi, tu connais mon sentier.
Sur le chemin où je vais
ils m’ont caché un piège.
5 Regarde à droitew et vois,
pas un qui me reconnaisse.
Le refuge se dérobe à moi,
pas un qui ait soin de mon âme.
w La droite est la place du défenseur, cf. Ps 109.31 ; Isa 63.12.
6 Je m’écrie vers toi, Yahvé,
je dis : Toi, mon abri,
ma part dans la terre des vivants !x
x Ici-bas, cf. Ps 27.13 ; 52.7 ; comparer Ps 16.5 ; 46.2 ; 91.2.
7 Sois attentif à mon cri,
je suis à bout de forces.
Délivre-moi de mes persécuteurs,
eux sont plus forts que moi !
8 Fais sortir de prison mon âme,
que je rende grâce à ton nom !
Autour de moi les justes feront cercle,y
à cause du bien que tu m’as fait.
y Grec et syr. traduisent « les justes espèrent ». — Tous les amis de Dieu sont solidaires, ils s’associent à l’action de grâces du fidèle sauvé par Dieu, cf. Ps 64.11 ; 107.42.