149 Alleluia !
Chantez à Yahvé un chant nouveau :
sa louange dans l’assemblée de ses fidèles !
r Cet hymne national d’époque hellénistique (on en rapproche Ne 4.11, 18 ; 1 M 2.42 et 2 M 15.27) envisage l’avenir eschatologique, cf. Isa 61.2s, et fait d’Israël l’instrument de la justice divine, cf. Za 9.13-16.
2 Joie pour Israël en son auteur,
pour les fils de Sion, allégresse en leur roi,
3 louange à son nom par la danse,
pour lui, jeu de harpe et de tambour !
4 Car Yahvé se complaît en son peuple,
il donne aux humbles l’éclat du salut,
5 Que les fidèles exultent dans la gloire,
que de leur places ils crient de joie :
s Littéralement « sur leur couche », c’est-à-dire depuis la place où ils se prosternent, cf. Ps 95.6 ; Jdt 6.18 ; Si 50.17, 21 ; à moins qu’il ne faille comprendre leur louange ne cesse pas, même la nuit, cf. Ps 4.5 ; 63.7 ; Os 7.14.
6 les éloges de Dieu à pleine gorge,
à pleines mains l’épée à deux tranchants ;
7 pour exercer sur les peuples vengeance,t
sur les nations le châtiment,
t En hébreu, la comparaison est implicite, mais Tg précise en ajoutant kemo’ . C’est la prière qui provoque la vengeance de Dieu.
8 pour lier de chaînes leurs rois,
d’entraves de fer leurs notables,
9 pour leur appliquer la sentence écrite :u
gloire en soit à tous ses fidèles !
Alleluia !
u Allusion aux oracles contre les nations contenus dans les livres prophétiques.