15 Puis je vis dans le ciel encore un signe, grand et merveilleux : sept Anges, portant sept fléaux, les derniers puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu.
y La vision des sept coupes reprend celle des sept trompettes, 8.2ss. Entre les vv. 1 et 5 s’intercale le cantique entonné par les élus à louange de Celui qui les sauve.
« Grandes et merveilleuses sont tes œuvres,
Seigneur, Dieu Maître-de-tout ;
justes et droites sont tes voies,
ô Roi des nations.
z Comme le cantique de Moïse, Ex 15, celui-ci est un chant de délivrance, 14.1. Il est tissé de réminiscences bibliques. Il évoque moins la rigueur des châtiments que le triomphe du Seigneur et des siens.
4 Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ?
Car seul tu es saint ;
et tous les païens viendront se prosterner devant toi,
parce que tu as fait éclater tes vengeances. »
5 Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple, la Tente du Témoignage,
a On revient aux fléaux, v. 1, qui vont tomber sur Babylone = Rome, 16.18-19. Comme en 8-9, ils rappellent les plaies d’Égypte. Les Anges qui en sont chargés sortent de la Tente qui est le vrai Temple du ciel, 11.19. Dans un cadre de théophanie, ils accomplissent la liturgie de la justice.
b L’évocation de la gloire, Ex 24.16, présente dans le Temple est le signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple aux temps messianiques. Cf. 2 M 2.4-8 ; Ex 40.34-35 ; 1 R 8.10 ; 21.3.