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Amiot-Tamisier – Psaumes 16

AMOUR ET CONFIANCE EN DIEU, UNIQUE SOURCE DE BONHEUR

16 Poème de David.

Conservez-moi, Seigneur, parce que j'ai mis en vous mon espérance. 2 J'ai dit au Seigneur : Vous êtes mon Dieu, hors de vous, mon bonheur ne réclame rien. 3 Il a fait paraître d'une manière admirable toutes mes volontés à l'égard des saints qui sont dans sa terre.

4 Ils multiplient leurs douleurs, ceux qui choisissent d'autres dieux. Je ne les imiterai point, dans des assemblées particulières, pour répandre leurs libations de sang ; et je ne me souviendrai plus de leurs noms pour en parler.

5 Le Seigneur est la part qui m'est échue en héritage, et la portion de mon calice. C'est vous, Seigneur, qui me rendrez cet héritage qui m'est propre. 6 Le sort m'est échu d'une manière très avantageuse, car mon héritage est excellent.

7 Je bénirai le Seigneur de m'avoir donné ses conseils, et de ce que, jusque dans la nuit même, mes reins m'ont repris et instruit. 8 Je regardais le Seigneur, et l'avais toujours devant mes yeux, parce qu'il est à mon côté droit pour empêcher que je ne sois ébranlé.

9 C'est pour cela que mon cœur s'est réjoui et que ma langue a chanté des cantiques de joie, et que de plus ma chair même se reposera dans la sécurité. 10 Car vous ne laisserez point mon âme dans le schéol, et ne souffrirez point que votre saint éprouve la corruption. [10. C'est l'espérance de ne point mourir, ou du moins de ressusciter aussitôt. Les Juifs interprétaient déjà ce passage au sens messianique. Cf. Actes des Apôtres II, 29-32 ; XIII, 35-37.] 11 Vous m'avez donné la connaissance des voies de la vie ; vous me comblerez de joie en me montrant votre visage : des délices ineffables sont éternellement dans votre droite.

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