16 Poème appartenant au recueil de Davidv.
Ô Dieu, garde-moi, c'est à toi que j'ai recours.
[v Poème : le sens exact du terme hébreu correspondant est incertain. Autres traductions prière secrète ou à mi-voix. Voir aussi les suscriptions des Ps 56-60.]2 Je dis au Seigneurw : « Tu es mon maître souverain ;
je n'ai pas de bonheur plus grand que toi. »
3 Quant aux fidèles qui sont dans le pays,
c'est eux qui ont la vraie grandeur que j'apprécie.
4 Ceux qui cherchent les faveurs d'un autre dieu
ne feront qu'augmenter leurs tourments.
Je n'offrirai pas leurs offrandes de sang.
je n'aurai pas même leur nom sur mes lèvres.
5 Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me revient,
tu tiens mon destin dans tes mains.
6 C'est un sort qui m'enchante,
un privilège qui me ravit.
7 Je remercie le Seigneur, qui me conseille :
même la nuit, ma conscience m'en avertit.
8 Je ne perds pas de vue le Seigneur,
et je ne risque pas de faiblir, puisqu'il est à mes côtésx.
9 C'est pourquoi j'ai le cœur plein de joie, j'ai l'âme en fête.
Je suis en parfaite sécurité.
10 Non, Seigneur, tu ne m'abandonnes pas à la mort,
tu ne permets pas que moi, ton fidèle, je m'approche de la tombey.
11 Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie.
On trouve une joie pleine en ta présence,
un plaisir éternel près de toiz.