Segond 21 – 1 Jean 2
2 Mes petits enfants, je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. [Défenseur : le mot gr. employé, paraklêtos, désigne le défenseur en justice, l’ami qui vient plaider la cause de son ami devant le tribunal, le soutenir, parler pour lui. Il désigne aussi le Saint-Esprit en Jn 14.16. Le juste : cf. Ac 3.14; 22.14; probable allusion à la prophétie messianique d’Es 53.11.] 2 Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. [Victime expiatoire : victime offerte en sacrifice pour satisfaire les exigences de la justice divine, déjà dans la loi de Moïse (Lv 45). Cf. Jn 1.29.]
Jn 13.34-35; 14.21-24; 15.10-17
3 Si nous gardons les commandements de Christ, nous savons par là que nous l’avons connu. [De Christ : ou de Dieu, litt. de lui. Par là : litt. dans cela; même lien entre le respect des commandements de Christ et la relation avec lui en Jn 15.] 4 Celui qui prétend l’avoir connu alors qu’il ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. [La vérité : var. S «la vérité de Dieu».] 5 Mais l’amour de Dieu est vraiment parfait en celui qui garde sa parole : c’est à cela que nous reconnaissons que nous sommes en lui. [Est vraiment parfait : ou a vraiment atteint son plein développement ou est vraiment accompli; voir Jn 15.10.] 6 Celui qui affirme demeurer en Christ doit aussi vivre comme il a lui-même vécu. [Demeurer en : litt. rester dans (idem dans le reste du livre); cf. Jn 15.4-7. Vivre… vécu : litt. marcher… marché.]
7 Frères et sœurs, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, celui que vous avez reçu depuis le début. Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue [dès le commencement]. [Frères et sœurs : litt. frères, texte de M; var. S, A, B & C «bien-aimés». Avez reçu : litt. aviez. Dès le commencement : texte de M; absent de S, A, B & C.] 8 Toutefois, c’est aussi un commandement nouveau que je vous écris; sa nouveauté se vérifie en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la vraie lumière brille déjà. [Commandement nouveau : termes de Jésus en Jn 13.34. Sa nouveauté se vérifie : litt. ce qui est vrai. En vous : var. A & quelques mss «en nous». Les ténèbres : var. A «l’ombre». La vraie lumière : voir Jn 1.9.]
9 Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère est encore dans les ténèbres. [Détestant : ou haïssant (idem reste du livre). Est encore : var. S «est un menteur et est encore».] 10 Celui qui aime son frère reste dans la lumière, et il n’y a en lui rien qui puisse le faire trébucher. [Rien… trébucher : litt. pas de piège (gr. skandalon).] 11 En revanche, celui qui déteste son frère est dans les ténèbres; il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
1Th 2.11-12 (Rm 12.2; Col 3.1-3; Jc 4.4; Mt 6.24)
12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom. [Parce que : ou que.] 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le mauvais. Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père. [Connaissez… avez vaincu : le temps du verbe gr. indique le résultat présent d’une action passée. Celui… commencement : voir Pr 8.22-23; Jn 8.58. Le mauvais : c.-à-d. le diable (idem v. 14); var. S «le mal». Je vous écris, petits : texte de M; var. S, A, B & C «je vous ai écrit, petits».] 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le mauvais. [Celui qui : var. B «ce qui». De Dieu : absent de B.]
15 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. [Du Père : var. A & C «de Dieu»; quelques mss «du Dieu et Père». Voir Jc 4.4.] 16 En effet, tout ce qui est dans le monde — la convoitise qui est dans l’homme, la convoitise des yeux et l’orgueil dû aux richesses — vient non du Père, mais du monde. [Convoitise : ou désir. Qui est dans l’homme : litt. de la chair. Dû aux richesses : litt. de la vie, terme qui désignait par extension les moyens de vivre, les biens.] 17 Or le monde passe, sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. [Sa convoitise : var. A & quelques mss «la convoitise». Eternellement : litt. vers l’ère.]
Le retour du Seigneur et les antichrists
2Jn 7-11; Jn 16.13-15; Hé 12.14
18 Petits enfants, c’est la dernière heure. Vous avez appris que l’Antichrist vient. Or, déjà maintenant, il y a plusieurs antichrists; par là nous reconnaissons que c’est la dernière heure. [L’Antichrist : texte de Scorr, A & M; var. Sorig, B & C «un antichrist»; terme signifiant contre ou à la place de Christ. Jean est le seul à l’utiliser, même si le même personnage est probablement décrit en Mt 24.15-24; 2Th 2.3-4. Par là : litt. d’où.] 19 Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres, car s’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais cela est arrivé afin qu’il soit bien clair que tous ne sont pas des nôtres. [Afin… nôtres : ou afin qu’ils se révèlent, à savoir qu’aucun d’eux n’était des nôtres.]
20 Quant à vous, vous avez l’onction donnée par celui qui est saint et vous avez toute connaissance. [L’onction : c.-à-d. le Saint-Esprit ou la Parole de Dieu. Il y a un probable jeu de mots : l’onction, en gr. chrisma, fait office de protection contre les antichrists (gr. antichristos). Donnée par : litt. venant de. Celui qui est saint : c.-à-d. Dieu (voir 2R 19.22; Ps 22.4; Es 40.25; Ez 39.7; Ha 3.3) ou Christ (Mc 1.24; Ap 3.7). Vous avez toute connaissance : litt. vous savez tout, texte de M, A & C; var. S & B «vous savez tous»; voir Jn 14.26; 16.13.] 21 Si je vous ai écrit, ce n’est pas parce que vous ignorez la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne provient de la vérité. 22 Qui est menteur? N’est-ce pas celui qui nie que Jésus est le Messie? Tel est l’Antichrist, celui qui nie le Père et le Fils. [Le Messie : gr. Christos, oint, équivalent de l’héb. mashiach (Messie), terme qui pouvait s’appliquer à un roi, un prêtre ou un prophète désigné par Dieu. L’AT annonçait la venue de l’oint de Dieu qui apporterait la délivrance et exercerait une autorité universelle (voir Es 61.1; Ps 2.2; Dn 7.13-14; 9.25-26, etc.).] 23 Si quelqu’un nie le Fils, il n’a pas non plus le Père; [celui qui se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père.] [Celui… aussi le Père : texte de M; absent de S, A, B & C.]
24 Pour votre part, retenez [donc] ce que vous avez entendu dès le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le début demeure en vous, vous demeurerez vous aussi dans le Fils et dans le Père. [Retenez : litt. que demeure en vous. Donc : texte de M; absent de S, A, B & C. Dans le Père : var. 2 mss «dans l’Esprit».] 25 Et voici ce qu’il nous a lui-même promis : c’est la vie éternelle. [Nous : var. B & quelques mss «vous».]
26 Je vous ai écrit cela par rapport à ceux qui vous égarent. 27 Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de Christ demeure en vous et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne. Au contraire, puisque la même onction vous enseigne sur toute chose, qu’elle est véridique et dépourvue de mensonge, vous demeurerez en lui comme elle vous l’a appris. [L’onction : var. B «le don de grâce». De Christ : litt. de lui. La même onction : texte de A & M; var. Scorr, B & C «son onction»; Sorig «son Esprit»; quelques mss «son don de grâce». Vous demeurerez : texte de M; var. S, A, B & C «demeurez».]
28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui. Ainsi, nous aurons de l’assurance lorsqu’il apparaîtra, nous n’aurons pas la honte d’être loin de lui lors de son retour. [Lorsqu’il apparaîtra : texte de M; var. S, A, B & C «s’il apparaît». N’aurons pas… loin de lui : ou ne serons pas remplis de honte devant lui. Retour : gr. parousia, litt. présence; le terme désignait à l’époque, en Orient, la visite d’un roi ou d’un empereur.] 29 Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que toute personne qui pratique la justice est [aussi] née de lui. [Si : ou puisque. Aussi : texte de S, A & C; absent de B & M.]