2 C'est pourquoi il faut garder plus fidèlement ce que nous avons entendu, de peur que nous ne soyons comme l'eau qui s'écoule.
2 Car si la loi publiée par les anges est demeurée ferme, et si toute transgression et toute désobéissance ont reçu le juste châtiment qui leur était dû,
3 Comment l'éviterons-nous, si nous négligeons le véritable salut qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur même, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu,
4 Dieu même l'attestant par les miracles, par les prodiges, par les différents effets de sa puissance, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté ?
5 Car ce n'est pas aux anges que Dieu a soumis le monde futur dont nous parlons*.
L'Église chrétienne, qui est une espèce de monde nouveau. Ce monde nouveau n'a pas été créé par le ministère des anges, mais par Jésus-Christ, qui est le Père du siècle futur, le Pontife des biens à venir, et le souverain Seigneur de l'Église militante et triomphante.
6 Aussi quelqu'un a-t-il dit dans un certain endroit de l'Écriture : Qu'est-ce que l'homme, pour que vous vous souveniez de lui ? Et qu'est-ce que le Fils de l'homme, pour que vous le visitiez ?
7 Vous l'avez pour un peu de temps abaissé au-dessous des anges*, vous l'avez couronné de gloire et d'honneur, et vous l'avez établi sur les ouvrages de vos mains.
Jésus-Christ a été au-dessous des anges par son corps passible et mortel, mais il ne l'a été que jusqu'à sa résurrection glorieuse.
8 Vous avez mis toutes choses sous ses pieds. Or, dès que Dieu lui a soumis toutes choses, il n'a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; cependant nous ne voyons pas encore que tout lui obéisse*.
Tout ne lui est pas encore soumis quant à l'exercice de ce pouvoir, qu'il suspend quelque temps à l'égard des impies, mais qu'il exercera pleinement à son second avènement.
9 Mais ce Jésus, qui a été pour un peu de temps abaissé au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur, à cause de la mort qu'il a soufferte, ayant, selon la grâce de Dieu, goûté la mort pour tous.
10 Car il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, qui voulait conduire une multitude d'enfants à la gloire, consommât par les souffrances l'auteur de leur salut.
11 Car Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, sont tous d'une seule nature. C'est pourquoi il ne rougit pas de les appeler ses frères,
12 En disant : J'annoncerai votre nom à mes frères ; je vous louerai au milieu de l'assemblée ;
13 Et de nouveau : Je mettrai ma confiance en lui ; et encore : Me voici, moi et mes enfants que Dieu m'a donnés.
14 Comme donc les enfants ont participé à la chair et au sang, il y a lui-même également participé, afin de détruire par la mort celui qui avait l'empire de la mort, c'est-à-dire le diable,
15 Et de mettre en liberté ceux que la crainte de la mort tenait toute leur vie soumis à la servitude.
16 Car on ne dit nulle part qu'il ait pris les anges, mais c'est la race d'Abraham qu'il a prise*.
Il ne s'est point uni hypostatiquement à la nature angélique, mais à la nature humaine.
17 C'est pourquoi il a dû être en tout semblable à ses frères*, afin de devenir auprès de Dieu un pontife compatissant et fidèle, pour expier les péchés du peuple.
Hormis le péché et l'ignorance.
18 Car, par cela même qu'il a subi la souffrance et la tentation, il est puissant à secourir ceux qui sont aussi tentés.