2 Josué, fils de Nûn, envoya secrètement de Shittimg deux hommes pour espionner, en disant : « Allez, examinez le pays et Jéricho. » Ils y allèrent, se rendirent à la maison d’une prostituée nommée Rahab et ils y couchèrent.
f Les chap. 2-8 rassemblent des traditions originaires du sanctuaire benjaminite de Gilgal, 4.19. — Dans l’histoire de la ville de Jéricho, se mêlent deux récits : 1° l’envoi des espions et l’histoire de Rahab, chap. 2, avec sa conclusion, 6.22-25 ; 2° l’histoire elle-même composite, du passage du Jourdain, chap. 3-4, et de l’entrée dans Jéricho, chap. 6. Il est difficile d’harmoniser ces deux récits indépendants.
g Shittim (« les Acacias ») désignait la partie de la steppe qui avoisine la mer Morte au nord-est, Nb 25.1 ; 33.49.
6 Or elle les avait fait monter sur la terrasse et les avait cachés sous des tiges de lin qu’elle y avait déposées.
8 Quant à eux, ils n’étaient pas encore couchés que Rahab monta vers eux sur la terrasse.
h Le livre prête à Rahab une profession de foi dans le style du Dt, cf. Dt 4.39. Rahab a été sauvée par sa foi, He 11.31, justifiée par ses œuvres, Jc 2.25. Cette étrangère, qui procure par sa foi et sa charité le salut de toute sa maison, est devenue chez les Pères une image de l’Église. — En hébreu, le nom s’écrit différemment de celui de Rahab, monstre mythique, Jb 9.13 ; 7.12, et désignation symbolique de l’Égypte, Ps 87.4.
14 Alors les hommes lui dirent : « Nous mourrons plutôt nous-mêmes, à moins que vous ne révéliez notre affaire. Quand Yahvé nous aura livré le pays, nous agirons envers toi avec bonté et loyauté. »
17 Les hommes lui dirent : « Voici comment nous nous acquitterons de ce serment que tu nous as fait prêter :
i Logiquement les vv. 17-21 se placeraient mieux avant le v. 15. Il ne sera plus question du fil écarlate. Dans celui-ci certains Pères ont vu le symbole du sang du Christ, dans la ligne de leur exégèse allégorique sur Rahab, cf. note sur le v. 11.
22 Ils partirent et allèrent vers la montagne. Ils y restèrent trois jours, jusqu’à ce que fussent rentrés ceux qui les poursuivaient. Ceux-ci avaient battu tout le chemin sans les trouver.