Amiot-Tamisier – Josué 20
VILLES DE REFUGE DÉSIGNÉES SELON L'ORDRE DU SEIGNEUR
20 Après cela, le Seigneur parla à Josué en ces termes : [1-9. C'est l'application des prescriptions du Livre des Nombres XXXV, 9-28, et du Deutéronome XIX, 1-13.] 2 Parlez aux enfants d'Israël, et dites-leurs : Marquez les villes dont je vous ai parlé par Moïse, pour ceux qui cherchent un lieu de refuge ; 3 afin que quiconque aura tué un homme sans y penser, s'y retire pour y être en sûreté et pour éviter la colère du plus proche parent du mort, qui veut venger son sang. 4 Et lorsqu'il se sera réfugié dans une de ces villes, il se présentera à la porte de la ville et il exposera aux anciens tout ce qui peut justifier son innocence ; et après cela ils le recevront et lui donneront un lieu pour y demeurer. 5 Si celui qui veut venger le mort vient le poursuivre, ils ne le livreront point entre ses mains, parce qu'il a tué son prochain sans y penser, et qu'on se saurait prouver que deux ou trois jours auparavant il ait été son ennemi. 6 Il demeurera dans cette même ville jusqu'à ce qu'il puisse se présenter devant les juges et leur rendre compte de son action, et jusqu'à la mort du grand prêtre qui sera en ce temps-là. Alors l'homicide reviendra et rentrera dans sa ville et dans sa maison, d'où il s'était retiré dans sa fuite.
7 Ils marquèrent donc pour villes de refuge Cédès en Galilée, sur la montagne de Nephthali, Sichem sur le mont d'Éphraïm, et Cariath-Arbé qui se nomme aussi Hébron, et qui est sur la montagne de Juda. 8 Et au delà du Jourdain, vers l'orient de Jéricho, ils choisirent Bosor, qui est dans la plaine du désert de la tribu de Ruben, Ramoth en Galaad, de la tribu de Gad, et Gaulon en Basan, de la tribu de Manassé. 9 Ces villes furent établies pour tous les enfants d'Israël et pour tous les étrangers qui habitaient parmi eux ; afin que celui qui aurait tué un homme sans y penser, pût s'y réfugier, et qu'il ne fut point tué par le parent du mort qui voudrait venger son sang, jusqu'à ce qu'il pût se présenter et défendre sa cause devant le peuple.