Segond 21 – Proverbes 23
23 Si tu es à table avec un grand, fais attention à ce qui est devant toi! [Un grand : ou un dirigeant, litt. un dominant.] 2 Place un couteau devant ta gorge, si tu as trop d’appétit! [As trop d’appétit : litt. (es) maître de gosier (ou d’âme).] 3 Ne convoite pas ses bons plats : c’est une nourriture trompeuse.
4 Ne te fatigue pas à acquérir la richesse, n’y applique pas ton intelligence. [Te fatigue : ou t’acharne.] 5 Veux-tu la poursuivre du regard? La voilà disparue! En effet, la richesse se fait des ailes et, comme l’aigle, elle prend son envol vers le ciel. [Veux-tu… regard : ou il suffit que tu clignes des yeux. La voilà disparue : litt. absence d’elle.]
6 Ne mange pas le pain de l’homme au regard malveillant, ne convoite pas ses bons plats, 7 car il calcule au fond de lui : «Mange et bois», te dira-t-il, mais son cœur n’est pas avec toi. [Car il calcule… toi : texte massor.; Sept. «il mange et boit comme quelqu’un qui aurait avalé un chevreau». Il calcule… lui : litt. comme un calculateur dans son âme ainsi lui.] 8 Tu vomiras le morceau que tu as mangé et tu auras tenu en pure perte des propos agréables. [Le morceau : litt. ton morceau. Auras… propos : litt. as détruit tes paroles.]
9 Ne parle pas aux oreilles de l’homme stupide, car il méprise le bon sens de tes discours. 10 Ne déplace pas la limite ancienne et n’empiète pas sur le champ des orphelins, 11 car celui qui les rachète est puissant. C’est lui qui défendra leur cause contre toi. [N’empiète pas sur : litt. ne viens pas dans.]
12 Ouvre ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de la connaissance! 13 Ne refuse pas de corriger l’enfant! Si tu le frappes avec un bâton, il ne mourra pas. [Ne refuse… l’enfant : litt. ne retiens pas loin du jeune la discipline.] 14 Certes, tu le frappes avec un bâton, mais tu arraches son âme au séjour des morts.
Appels d’un père à son fils
15 Mon fils, si ton cœur est sage, mon cœur à moi sera dans la joie. 16 Tout mon être sera dans l’allégresse quand tes lèvres parleront avec droiture. [Tout…l’allégresse : litt. mes reins exulteront. Quand : ou car.]
17 Que ton cœur n’envie pas les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Eternel, 18 car il y a un avenir et ton espérance ne pourra pas être brisée. [Ne pourra… brisée : litt. ne sera pas coupée.]
19 Ecoute, mon fils, et montre-toi sage! Dirige ton cœur sur la voie droite! [Dirige… sur la voie droite : litt. avance… dans la voie.] 20 Ne figure pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui font des excès de viande, 21 car l’ivrogne et celui qui se livre à des excès s’appauvrissent, et la somnolence fait porter des haillons.
22 Ecoute ton père, lui qui t’a donné naissance! Ne méprise pas ta mère quand elle est devenue vieille! [Quand : ou parce que.]
23 Acquiers la vérité et ne la vends pas, la sagesse, l’instruction et l’intelligence. 24 Le père du juste est dans l’allégresse, celui qui donne naissance à un sage en aura de la joie. 25 Que ton père et ta mère se réjouissent, que celle qui t’a mis au monde soit dans l’allégresse!
26 Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux prennent plaisir à mes voies! 27 En effet, la prostituée est une fosse profonde, et l’inconnue un puits étroit. 28 Elle se tient en embuscade comme un brigand et elle augmente le nombre d’infidèles parmi les hommes.
29 Pour qui les «ah»? Pour qui les «hélas»? Pour qui les disputes? Pour qui les plaintes? Pour qui les blessures sans raison? Pour qui les yeux rouges? [Rouges : ou troubles ou brouillés (par le vin).] 30 Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, pour ceux qui vont déguster du vin mélangé.
31 Ne regarde pas le vin parce qu’il est d’un beau rouge et qu’il fait des perles dans la coupe : il s’avale d’un trait [Fait des perles : ou attire par son aspect, litt. donne son œil. S’avale d’un trait : ou coule aisément.] 32 et il finit par mordre comme un serpent, par piquer comme une vipère. 33 Tes yeux auraient alors d’étranges visions et ton cœur exprimerait le dérèglement. [Auraient… visions : ou se porteraient alors sur des choses étranges.] 34 Tu serais pareil à un homme couché en pleine mer, à un homme couché au sommet d’un mât : [Pareil à… mât : texte massor.; Sept. «couché comme au cœur d’une mer et comme un pilote dans une violente tempête».] 35 «On m’a frappé et je n’ai pas mal! On m’a battu et je ne sens rien! Quand me réveillerai-je? J’en veux encore!»