25 Voici encore des proverbes de Salomon rassemblés par l’entourage d’Ezéchias, le roi de Juda. [Salomon : voir n. 1.1. Rassemblés par l’entourage : litt. qu’ont déplacés les hommes. Ezéchias : voir 2R 1820; 2Ch 2932; son règne est situé vers 716-687 av. J.-C., un peu plus de 2 siècles après celui de Salomon.]
2 La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; la gloire des rois, c’est d’examiner les choses. [D’examiner : ou de scruter ou de découvrir.]
3 Le ciel dans sa hauteur, la terre dans sa profondeur et le cœur des rois sont impénétrables. [Sont impénétrables : litt. pas de recherche.]
4 Retire les impuretés de l’argent et le fondeur en sortira un vase. [Impuretés : litt. scories. Le fondeur… vase : litt. un vase sortira pour le fondeur, texte massor.; Sept. «il sera complètement purifié».]
6 Ne fais pas l’important devant le roi, ne prends pas la place des grands! [Ne fais pas l’important : litt. ne t’honore pas.]
8 Ne sois pas pressé de t’engager dans un procès, de peur qu’à la fin tu ne saches que faire lorsque ton prochain te confondra.
9 Défends ta cause contre ton prochain, mais ne révèle pas le secret d’un autre!
11 Des pommes en or décorées d’argent, voilà ce que sont des paroles dites à propos. [A propos : litt. dans leur circonstance.]
13 L’effet rafraîchissant de la neige un jour de moisson, voilà l’effet d’un messager fidèle pour celui qui l’envoie : il réconforte son maître. [L’effet rafraîchissant… voilà l’effet d’un messager : litt. comme la fraîcheur… (ainsi est) un messager. Il réconforte son maître : litt. il fait revenir l’âme de son seigneur.]
14 Des nuages et du vent sans pluie, voilà ce qu’est l’homme qui se vante à tort de sa générosité. [A tort de sa générosité : ou à tort de ses dons, litt. d’un don de mensonge.]
15 Par la patience on peut persuader un dirigeant et une langue douce peut briser toute résistance. [La patience : litt. la lenteur de narines. Peut briser toute résistance : litt. brisera des os.]
16 Si tu trouves du miel, n’en mange pas trop! Tu risquerais d’être saturé et de le vomir. [Pas trop : litt. (que) ta suffisance. Tu risquerais… vomir : litt. de peur que tu ne sois rassasié si bien que tu le vomisses.]
18 Une massue, une épée ou une flèche aiguë, voilà ce qu’est un homme qui porte un faux témoignage contre son prochain.
19 Une dent prête à se casser et un pied branlant, voilà ce qu’est, le jour de la détresse, la confiance placée dans un traître.
20 Enlever un habit un jour de froid, verser du vinaigre sur du salpêtre, c’est entonner des chansons pour un cœur attristé.
21 Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire, [Si ton ennemi… sa tête : cité en Rm 12.20. Ton ennemi : litt. celui qui te déteste. Donne-lui à manger : litt. fais-lui manger du pain. Donne-lui à boire : litt. fais-lui boire de l’eau.]
23 Le vent du nord amène la pluie, et la langue cachottière un visage irrité. [Amène : litt. enfante.]
25 De l’eau fraîche pour une personne fatiguée, voilà ce qu’est une bonne nouvelle venant d’une terre lointaine. [Pour une personne : litt. sur une âme.]
26 Une fontaine trouble, une source polluée, voilà ce qu’est un juste qui tremble devant le méchant.
27 Il n’est pas bon de manger trop de miel, mais rechercher la gloire des autres est un honneur. [Trop de : litt. beaucoup. Mais rechercher… honneur : ou et s’occuper de sa propre gloire ne procure pas la vraie gloire, litt. mais recherche de leur gloire gloire, texte massor.; Sept. «mais il faut honorer des paroles glorieuses».]
28 Une ville démantelée, sans murailles, voilà ce qu’est l’homme qui n’est pas maître de lui-même. [Qui n’est… lui-même : litt. qu’absence d’empêchement pour son esprit.]