Segond 21 – Job 26
Intervention n° 9 de Job
Jb 9.4-10; Ps 104.1-9; Es 40.12-28
26 Job prit la parole et dit : 2 «Comme tu sais bien venir en aide au faible! Quel beau secours tu prêtes au bras qui n’a plus de force! [Au faible : litt. à pas de force. Quel… prêtes au : litt. tu sauves un.] 3 Comme tu sais bien conseiller celui qui manque de sagesse! Quel grand discernement tu fais apparaître! [Discernement : ou succès. Fais apparaître : litt. fais connaître.] 4 A qui s’adressent tes paroles et qui est-ce qui t’inspire? [Qui est-ce qui t’inspire : litt. le souffle de qui sort de toi.]
5 »Les défunts tremblent au-dessous de l’eau et des créatures qui l’habitent. [Défunts : héb. rephaïm (litt. affaiblis), terme désignant soit les géants des populations antiques de Canaan (cf. Dt 2.11; Jos 12.4; 18.16), soit l’esprit des défunts dans le séjour des morts (cf. Ps 88.11; Es 14.9; 26.14). Des… l’habitent : litt. ses habitants.] 6 Devant Dieu le séjour des morts se retrouve nu, le gouffre de perdition est sans protection. [Devant Dieu : litt. en face de lui. Gouffre de perdition : héb. ’abaddon, litt. destruction, mot connoté beaucoup plus négativement que «séjour des morts» (héb. she’ol); Sept. & Vulg. «perdition». Autres emplois en 28.22; 31.12; Ps 88.12; Pr 15.11. Cf. Ap 9.11. Protection : litt. couverture.] 7 C’est lui qui déploie le nord sur le vide, qui suspend la terre sur le vide. [Vide : héb. tohu (cf. Gn 1.2, etc.). Le vide : litt. pas quelque chose.] 8 Il enferme l’eau dans ses nuages sans qu’ils se déchirent sous son poids. [Sans qu’ils : litt. et les nuages. Sous son poids : litt. sous elle.] 9 Il recouvre son trône en déployant sa nuée sur lui. [Recouvre : litt. couvre le visage de. Son trône : texte massor., Sept. & Vulg.; une légère modification du texte héb. (même consonnes mais autres voyelles) permet de lire «la pleine lune».]
10 »Il a tracé un cercle à la surface de l’eau, à la frontière entre la lumière et les ténèbres. [A la frontière entre… et : litt. jusqu’à la fin de… avec.] 11 Les piliers du ciel sont ébranlés, ils sont effarés quand il menace. [Quand il : litt. à partir de sa.] 12 Par sa force il dompte la mer, par son intelligence il en brise l’orgueil. [Dompte : litt. agite ou calme. En brise l’orgueil : ou blesse ses créatures les plus monstrueuses, litt. blesse rahab, texte massor. (voir 9.13 et n.); Sept. «blesse le monstre».] 13 Son souffle donne au ciel la sérénité, sa main transperce le serpent fuyard. [Souffle : ou Esprit. Le serpent fuyard : mis en rapport avec le léviathan (cf. 40.25) en Es 27.1.]
14 »Si tout cela ne représente qu’un aperçu de sa manière de faire, le faible écho qui nous en parvient, qui pourra comprendre le tonnerre de sa puissance?» [Si… faire : litt. si cela extrémités de ses voies (qeré; ketiv «sa voie»). Le faible… parvient : litt. et quel murmure la parole (que) nous entendons en lui.]