27 David se dit en lui-même : « Un de ces jours, je périrai par la main de Saül. Je n’ai rien de mieux à faire que de me sauver au pays des Philistins.x Saül renoncera à me chercher encore dans tout le territoire d’Israël et j’échapperai à sa main. »
x C’était un sûr moyen d’échapper à Saül, mais ce passage apparent à l’ennemi mettait David dans une situation fausse, dont il ne se tirera que par son habileté, vv. 8-12, et servi par les circonstances, chap. 29.
4 On informa Saül que David s’était enfui à Gat et il cessa de le chercher.
5 David dit à Akish : « Je t’en prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, permets qu’on me donne, dans l’une des villes de la campagne, un endroit où je puisse résider. Pourquoi ton serviteur demeurerait-il à côté de toi dans la ville royale ? »
y À la frontière du pays des Philistins, au nord-est de Bersabée. Akish donne la ville en fief à David, comptant sur sa troupe pour faire la police du désert voisin.
z C’est-à-dire qu’elle était une terre du domaine privé du roi.
8 David monta avec ses hommes et ils firent des raids chez les Geshurites, les Girzites et les Amalécites, car ce sont eux qui habitent le pays depuis Télama jusqu’à Shur et jusqu’au pays d’Égypte.
a Ce nom, conservé par quelques mss grec, se rencontre déjà en 15.4 ; « depuis toujours » (me `ôlam) hébr.
b Le Négeb est la région, peu habitée et surtout pastorale, qui s’étend dans le sud de la Palestine. Il appartient aux Judéens et à leurs alliés, comme les Qénites, cf. aussi 30.14. David présente comme dirigées contre eux ses razzias contre les maraudeurs du désert, par lesquelles au contraire il se concilie les Judéens.