Segond 21 – 1 Jean 3
Caractéristiques des enfants de Dieu
Jn 1.12-13; 13.34-35; 15.1216.3; Rm 8.14-19
3 Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! [Et nous le sommes!] Si le monde ne vous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu, lui. [Quel amour : litt. quelle sorte d’amour. Témoigné : litt. donné. Et nous le sommes : texte de S, A, B & C; absent de M. Vous : texte de Sorig, C & M; var. Scorr, A & B «nous».] 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour n’a pas encore été révélé. [Mais] nous savons que, lorsque Christ apparaîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. [Mais : texte de M; absent de S, A, B & C. Lorsque Christ apparaîtra : ou lorsque cela sera révélé.] 3 Toute personne qui possède cette espérance en lui se purifie comme lui-même est pur.
4 Tous ceux qui pratiquent le péché violent la loi, puisque le péché, c’est la violation de la loi. [Pratiquent… violent la loi : litt. font… font aussi une violation de loi. Puisque : litt. et. Violation de la loi : ou absence de loi.] 5 Or, vous le savez, Jésus est apparu pour enlever nos péchés et il n’y a pas de péché en lui. [Vous le savez : var. S «nous le savons». Est apparu : même verbe gr. que se manifester (1.2). Nos péchés : texte de S, C & M; var. A & B «les péchés».] 6 Ceux qui demeurent en lui ne pèchent pas; si quelqu’un pèche, il ne l’a pas vu et ne l’a pas connu.
7 Petits enfants, que personne ne vous égare. Celui qui pratique la justice est juste comme Christ lui-même est juste. [Christ lui-même : litt. celui-là.] 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Or, c’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. [Est du diable : litt. est à partir du diable; même genre d’expression en Jn 8.44; désigne en gr. l’origine ou l’appartenance (idem dans la suite).]
9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. 10 C’est à cela que l’on reconnaît les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, tout comme celui qui n’aime pas son frère. 11 En effet, le message qui vous a été annoncé et que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres. [Le message : texte de A, B & M; var. S & C «la promesse».] 12 N’imitons pas Caïn : il était du mal et il a tué son frère. Et pourquoi l’a-t-il tué? Parce que sa manière d’agir était mauvaise tandis que celle de son frère était juste. [Caïn : fils aîné d’Adam et Eve, qui a tué son frère Abel (Gn 4.1-15). Du mal : ou du mauvais, c.-à-d. du diable. Sa manière d’agir… celle : litt. ses œuvres… celles.] 13 Ne vous étonnez pas, mes frères et sœurs, si le monde vous déteste. [Mes frères et sœurs : litt. mes frères, texte de M; var. S, A, B & C «frères». Le monde vous déteste : cf. Jn 7.7; 15.18-19.] 14 Quant à nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et sœurs. Celui qui n’aime pas [son frère] reste dans la mort. [Les frères et sœurs : litt. les frères (idem v. 16); var. S «nos frères». Son frère : litt. le frère, texte de C & M; absent de S, A & B.] 15 Tout homme qui déteste son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle en lui. [Homme : non exprimé en gr. Déteste… meurtrier : cf. Mt 5.21-22; seule autre occurrence du terme gr. (litt. tueur d’être humain) en Jn 8.44 à propos du diable. En lui : litt. restant en lui.]
16 Voici comment nous avons connu l’amour : Christ a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères et sœurs. [Christ a donné sa vie : litt. celui-là a déposé (comme un vêtement) son âme.] 17 Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui? [Les biens : litt. la vie; voir n. 2.16. Son cœur : litt. ses entrailles.]
18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actes et avec vérité. [Petits enfants : var. M «mes petits enfants». Actes : litt. œuvre.] 19 Par là nous saurons que nous sommes de la vérité et nous rassurerons notre cœur devant lui. [Par là : litt. dans cela. Saurons : litt. connaîtrons, texte de S, A, B & C; var. M «connaissons». Nous sommes de : désigne en gr. l’origine ou l’appartenance. Rassurerons : litt. persuaderons.] 20 En effet, même si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout. [Même si : litt. si. Condamne : ou accuse; même verbe gr. que saurons (v. 19) et connaît avec un préfixe.]
21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. [Bien-aimés : var. S «frères». Condamne : voir n. v. 20. Nous avons : var. B «il a». Assurance : ou pleine liberté ou franchise.] 22 Quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et faisons ce qui lui est agréable. [Echo de Jn 15.7; cf. Jn 14.12-14; 16.23-24.] 23 Et voici quel est son commandement : c’est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme il [nous] l’a ordonné. [Son Fils : absent de A. Nous l’a ordonné : litt. nous a donné un commandement, texte de S, A, B & C; var. M «a donné un commandement».] 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et Dieu demeure en lui; et nous reconnaissons qu’il demeure en nous à l’Esprit qu’il nous a donné. [Nous reconnaissons… à : litt. dans ceci nous connaissons… à partir de.]