Segond 21 – Ecclésiaste 3
Un temps pour tout
Ec 8.5-8; Ps 33.8-11
3 Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel : [Temps : ou époque. Activité : ou projet, litt. plaisir.] 2 un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté, 3 un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire, 4 un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, 5 un temps pour lancer des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s’éloigner des embrassades, 6 un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter, 7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler, 8 un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix. 9 Mais quel avantage celui qui agit retire-t-il de la peine qu’il se donne?
10 J’ai vu quelle occupation Dieu réserve aux humains. [Quelle… humains : litt. l’occupation que Dieu donne aux fils d’Adam pour occuper dans elle.] 11 Il fait toute chose belle au moment voulu. Il a même mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, même si l’homme ne peut pas comprendre l’œuvre que Dieu accomplit du début à la fin. [Au moment voulu : litt. dans son époque. Mis… la pensée de l’éternité : litt. donné… le toujours. Même si… comprendre : ou sans même que l’homme soit capable de découvrir, litt. sans que l’homme trouve. Début : litt. tête.] 12 J’ai reconnu que leur seul bonheur consiste à se réjouir et à bien agir pendant leur vie, [Reconnu : litt. su. Bien agir : ou faire le bien (compréhension de Sept.) ou prendre du plaisir.] 13 et que, si un homme mange, boit et prend du plaisir dans tout son travail, c’est un cadeau de Dieu. [Si un homme : litt. tout homme qui. Prend… dans : ou voit le bonheur qu’il peut retirer de, litt. voit le bien dans.] 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, sans qu’on puisse ajouter ou enlever quoi que ce soit, et que Dieu agit de cette manière afin qu’on éprouve de la crainte devant lui. [Sans… soit : litt. et sur cela absence pour ajouter et loin de cela absence pour retenir. On… devant : litt. ils craignent de devant.] 15 Ce qui existe a déjà existé, tout comme ce qui existera, et Dieu ramène ce qui est passé. [Existe… existé : litt. est… été. Tout… existera : litt. et ce qui pour être a déjà été. Ramène ce qui est passé : litt. cherche ce qui est poursuivi.]
L’homme et la bête
Ec 5.7; 9.1-10
16 J’ai encore vu, sous le soleil, qu’à l’endroit désigné pour le jugement se trouvait la méchanceté et qu’à l’endroit désigné pour la justice régnait la méchanceté. [Désigné pour le jugement : litt. du droit. Désigné pour la justice régnait la méchanceté : litt. de la justice là la méchanceté, texte massor.; Sept. «du juste là l’impie».] 17 Je me suis dit dans mon cœur : «Le juste et le méchant, c’est Dieu qui les jugera, car il y a un temps pour toute activité et pour tout ce qui se fait.» [Activité : voir n. v. 1. Pour tout ce qui se fait : litt. sur (ou contre) toute œuvre.] 18 Je me suis dit dans mon cœur, à propos des humains, que Dieu les met à l’épreuve pour qu’ils voient par eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. [A propos des humains : litt. sur la cause des fils d’Adam. Les met à l’épreuve : ou les sélectionne ou les purifierait. Pour… eux-mêmes : litt. pour voir pour eux, texte massor.; Sept., syr. & Vulg. «pour leur montrer».] 19 En effet, le sort de l’homme et celui de la bête sont identiques : ils meurent tous les deux, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle, puisque tout n’est que fumée. [L’homme : litt. les fils d’Adam. Sont identiques : litt. un (seul) sort pour eux. Ils meurent tous les deux : litt. comme celui-ci ainsi meurt celui-ci. Fumée : voir n. 1.2.] 20 Tout va au même endroit. Tout a été fait à partir de la poussière et tout retourne à la poussière. [Même : litt. unique. A été fait : litt. a été.] 21 Qui sait si le souffle des humains monte vers les hauteurs et si le souffle de la bête descend dans la terre? [Sait… terre : d’après de nombreux mss héb., Sept., syr. & Vulg.; texte massor. «connaît le souffle des humains montant vers le haut et le souffle des bêtes descendant vers la terre».] 22 J’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ce qu’il fait : voilà quelle est sa part. En effet, qui le ramènera pour qu’il voie ce qui sera après lui? [Ce qu’il fait : litt. ses œuvres. Le ramènera… voie : ou l’amènera à voir, litt. le fera venir pour voir.]