3 C’est pourquoi moi, Paul, prisonnier du Christ à cause de vous, païens...
o La grâce de l’apostolat auprès des païens, cf. 3.7s ; Rm 1.5 ; 15.15s ; 1 Tm 2.7 ; Ga 2.9 ; Ph 1.7 ; Ac 9.15.
p Cf. 2 Co 12.1, 7. Il faut songer ici surtout à la révélation du chemin de Damas, cf. Ga 1.16 ; Ac 9.15 ; 22.21 ; 26.16-18.
q Les prophètes du NT, cf. 2.20. Ceux de l’AT n’avaient eu qu’une perception encore obscure et imparfaite du Mystère du Christ, cf. 1 P 1.10-12 ; Mt 13.17.
r Que les Judéo-chrétiens, cf. 2.19.
s Var. (Vulg.) « montrer clairement à tous ».
t Les Esprits célestes eux-mêmes ont ignoré le plan de salut de Dieu ; c’est pourquoi ils ont poussé les hommes à crucifier le Christ, 1 Co 2.8 ; aujourd’hui ils le comprennent en contemplant l’Église, cf. 1 P 1.12.
u Autre traduction possible, moins probable « je prie, afin de ne pas me laisser abattre ».
v Var. « notre gloire ».
14 C’est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Pèrew
w Add. (Vulg.) « de notre Seigneur Jésus Christ ».
x Le terme grec traduit ici par « paternité » est plus concret et désigne tout groupe social qui doit son existence et son unité à un même ancêtre. Or, l’origine de tout groupement humain, ou même angélique, remonte à Dieu, Père suprême.
y Paul use de cette énumération, qui désignait dans la philosophie stoïcienne la totalité de l’univers, pour évoquer le rôle universel du Christ dans la régénération du Monde. Voir aussi les dimensions eschatologiques du Temple et de la Terre Promise en Ez 40-45 ; Ap 21.9s. Si l’on veut préciser, les dimensions peuvent être celles du « Mystère » du salut, ou mieux encore celles de l’« Amour » du Christ, qui en est la source, v. suivant. Comme pour la Sagesse, ces dimensions dépassent toute mesure humaine, Jb 11.8-9. Comparer 1.17-19, 23 ; 2.7 ; 3.8 ; Col 2.2s.
z L’amour que le Christ nous a témoigné en se livrant, 5.2, 25 ; Ga 2.20, amour identique à celui du Père, 2.4, 7 ; 2 Co 5.14 et 18-19 ; Rm 8.35, 37, 39. Cf. 1 Co 13.1.
a Plutôt que de « comprendre » (v. 18 ; terme grec d’origine philosophique), il s’agit de « connaître » d’une connaissance religieuse, mystique, pénétrée d’amour, cf. 1.17s ; 3.3s ; voir Os 2.22 ; Jn 10.14, et qui va plus loin que toute connaissance intellectuelle, cf. 1 Co 13. Bien plus, il s’agit moins de connaître que d’être aimé et de le savoir, cf. Ga 4.9, encore qu’il soit impossible de pénétrer la profondeur de cet amour.
b Littéralement « afin que vous soyez remplis dans toute la Plénitude de Dieu » (var. « afin que soit remplie toute la Plénitude de Dieu »). — Par la plénitude de vie divine qu’il reçoit du Christ en qui elle habite, Col 2.9s, le chrétien entre en retour dans la Plénitude du Christ total l’Église et ultérieurement l’Univers nouveau, qu’il contribue à construire, 1.23 ; 2.22 ; 4.12-13 ; Col 2.10.
20 À Celui dont la puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà,c infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou concevoir,
c Var. (Vulg.) « tout faire ».