3 Quand arriva le septième mois — les Israélites étant ainsi dans leurs villes — tout le peuple se rassembla comme un seul homme à Jérusalem.s
s La même phrase (après corr.) décrit le rassemblement réalisé par Esdras, Ne 7.72—8.1.
t La mention de Zorobabel et de Josué comme initiateurs des travaux, ici et v. 8, vient du rédacteur. Cette mission avait été confiée officiellement à Seshbaççar, Esd 5.13-16 ; 6.3-5.
u « en son site » grec, syr., cf. 2.68 ; « sur ses fondations » hébr.
v L’expression « peuple du pays » (`am ha ’areç ) désigne fondamentalement tous les hommes libres jouissant de leurs pleins droits civiques dans un territoire déterminé, distingués de leurs chefs. Jusqu’à l’Exil elle s’est appliquée au peuple de Juda et d’Israël. Dans Esd 4.4 ; 9.1-2 ; 10.2, 11, et dans Ne 10.29, 31s, l’expression presque toujours au pluriel (« les peuples du pays » ou « les peuples des pays »), désigne les Samaritains et les Ammonites, Moabites, etc., qui ont occupé les terres laissées vacantes par les déportés, et qui ont maintenant les droits politiques. Ils sont distingués du « peuple de Juda ». Cet usage prépare celui de l’époque rabbinique où le « peuple du pays » représente ceux qui n’observent pas la loi religieuse, cf. déjà Jn 7.49.
4 on célébra la fête des Tentes, comme il est écrit, avec autant d’holocaustes quotidiens qu’il est fixé pour chaque jour ;
w « pour les sabbats » 3 Esd 5.51, cf. 2 Ch 2.3 ; omis par hébr.
x Le sacrifice de dévotion se distingue des offrandes sacrificielles obligatoires en vertu de la Loi, ou devenues obligatoires par suite d’un vœu, cf. Lv 7.11.
6 Dès le premier jour du septième mois, on commença à offrir des holocaustes à Yahvé, bien que les fondations du sanctuaire de Yahvé ne fussent pas encore posées.y
y Il s’agit, dans la pensée du Chroniste, de la reprise de tout le système cultuel défini par les textes des documents sacerdotaux de la Loi.
7 Puis on donna de l’argent aux tailleurs de pierre et aux charpentiers ; aux Sidoniens et aux Tyriens on remit vivres, boissons et huile, pour qu’ils acheminent par mer jusqu’à Jaffa du bois de cèdre en provenance du Liban, selon l’autorisation accordée par Cyrus, roi de Perse.z
z Préparatifs analogues à ceux qui furent faits pour le Temple de Salomon.
a C’est à la deuxième année de Darius que Ag 1.14 ; 2.10s ; Za 4.9 placent le commencement des travaux. En fait, ils commencèrent bien sous Cyrus, Esd 5.16, mais ils avancèrent fort peu, cf. Esd 4.24.
b L’importance donnée aux lévites est un trait du Chroniste.
c « Hodavya » conj., cf. Esd 2.40 ; « Juda » hébr.
d L’hébr. ajoute « les fils de Henadad, leurs fils et leurs frères les lévites », glose d’après Ne 3.18, 24 ; 10.10.
11 ils chantèrent à Yahvé louange et action de grâces : « Car il est bon, car éternel est son amour » pour Israël. Et le peuple tout entier poussait de grandes clameurs en louant Yahvé, parce que le Temple de Yahvé avait ses fondations.
12 Cependant, maints prêtres, maints lévites et chefs de famille, déjà âgés et qui avaient vu le premier Temple, pleuraient très fort tandis qu’on posait les fondationse sous leurs yeux, mais beaucoup d’autres élevaient la voix en joyeuses clameurs.
e Après « fondations », hébr. ajoute « il s’agit du Temple », glose.