32 De David. Poème.
Heureux qui est absous de son péché,
acquitté de sa faute !a
z Poème didactique, dont les deux parties, vv. 1-7 et 8-11, de rythme différent, se répondent. — C’est l’un des Psaumes de pénitence.
a Littéralement « son péché est couvert », cf. Ps 65.4 ; 85.3 ; Jb 31.33.
2 Heureux l’homme à qui Yahvé
ne compte pas son tort,
et dont l’esprit est sans fraude !
3 Je me taisais, et mes os se consumaient
à rugir tout le jour ;
4 la nuit, le jour, ta main
pesait sur moi ;
mon cœur était changé en un chaumeb
au plein feu de l’été.
Pause.
b « mon cœur » 1 ms ; manque dans TM. — « un chaume », litt. « un champ » lesaday conj. ; « ma sève » leshaddi hébr.
5 Ma faute, je te l’ai fait connaître,
je n’ai point caché mon tort ;
j’ai dit : J’irai à Yahvé.
Confesser mon péché.
Et toi, tu as absous mon tort,
pardonnéc ma faute.
Pause.
c « pardonné » salahta conj. ; omis par hébr., peut-être tombé par haplographie devant selah (« pause »).
6 Aussi tous tes fidèles te prient
à l’heure de l’angoisse.d
Que viennent à déborder les grandes eaux,
elles ne peuvent l’atteindre.
d « de l’angoisse » maçor ou maçoq conj. ; « de trouver seulement » meço’ raq hébr. ; raq (« seulement ») proviendrait de la juxtaposition des consonnes finales des deux variantes.
7 Tu es pour moi un refuge,
de l’angoisse tu me gardes,
de chantse de délivrance tu m’entoures.
Pause.
e « de chants » mot douteux ; sans doute dittographie de la fin du verbe précédent.
8 Je t’instruirai, je t’apprendrai la route à suivre,
les yeux sur toi, je serai ton conseil.
9 Ne sois pas comme le cheval ou le mulet
qui ne comprend ni la rêne ni le frein :
qu’on s’avancef pour le dompter,
rien à faire pour qu’il s’approche de toi !
f « qu’on s’avance », litt. « s’étant avancé », `adûy conj. ; « son avance » `édyô hébr.
10 Nombreux sont les tourments pour l’impie ;
qui se fie en Yahvé, la grâce l’entoure.
11 Réjouissez-vous en Yahvé,
exultez, les justes,
criez de joie, tous les cœurs droits.