36 Le peuple du pays prit Joachaz, fils de Josias, et on le fit roi à la place de son père à Jérusalem.
l Résumé des événements rapportés par 2 R 23.31—25.30. Le Chroniste passe ainsi rapidement sur la période sombre qui a séparé la réforme religieuse de Josias de la restauration nationale et religieuse au retour de l’Exil.
m Le grec ajoute ici 2 R 23.31-33.
5 Joiaqim avait vingt-cinq ans à son avènement et il régna onze ans à Jérusalem ; il fit ce qui déplaît à Yahvé, son Dieu.
n Cette captivité et ce pillage ne sont pas autrement connus. Il semble qu’à une époque tardive on ait attribué au pervers Joiaqim quelques-uns des malheurs de son fils Joiakîn. Cf. Dn 1.1-2.
7 Nabuchodonosor emporta aussi à Babylone une partie du mobilier du Temple de Yahvé et le déposa dans son palais de Babylone.
9 Joiakîn avait huito ans à son avènement et il régna trois mois et dix jours à Jérusalem ; il fit ce qui déplaît à Yahvé.
o « dix-huit ans » versions, 2 R 24.8.
p En réalité son oncle, 2 R 14.17. Mais 1 Ch 3.15-16 distingue deux Sédécias, un oncle et un frère de Joiakîn.
11 Sédécias avait vingt et un ans à son avènement et il régna onze ans à Jérusalem.
14 De plus, tous les chefs des prêtres et le peuple multiplièrent les infidélités, imitant toutes les abominations des nations, et souillèrent le Temple que Yahvé s’était consacré à Jérusalem.
q Jugement général sur l’infidélité du peuple qui cause la ruine de Juda. Le Chroniste rejoint ici Jérémie et Ézéchiel.
15 Yahvé, le Dieu de leurs pères, leur envoya sans se lasser des messagers, car il voulait épargner son peuple et sa Demeure.
17 Il fit monter contre eux le roi des Chaldéens qui passa au fil de l’épée leurs jeunes guerriers dans leur sanctuaire et n’épargna ni le jeune homme, ni la jeune fille, ni le vieillard, ni l’homme à la tête chenue. Dieu les livra tous entre ses mains.
20 Puis Nabuchodonosor déporta à Babylone le reste échappé à l’épée ; ils durent le servir ainsi que ses fils jusqu’à l’établissement du royaume perse,
22 Et la première année de Cyrus, roi de Perse, pour accomplir la parole de Yahvé prononcée par Jérémie, Yahvé éveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit proclamer — et même afficher — dans tout son royaume :
r Ces deux derniers vv. reproduisent le début de Esd. Mais l’utilisation de ce texte comme conclusion en change l’accent. L’annonce d’un labeur pénible devient ici un cri de triomphe sur la restauration du Temple, par laquelle s’affirme la pérennité des institutions davidiques.
23 « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Yahvé, le Dieu du ciel, m’a remis tous les royaumes de la terre ; c’est lui qui m’a chargé de lui bâtir un Temple à Jérusalem, en Juda. Quiconque, parmi vous, fait partie de tout son peuple, que son Dieu soit avec lui et qu’il monte ! »