Nouvelle Bible Segond – 1 Jean 4
Comment reconnaître ce qui vient de Dieu
4 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit ; examinez plutôt les esprits pour savoir s'ils sont de Dieu, car beaucoup de prophètes de mensonge sont sortis dans le monde. [ne croyez pas : autres traductions ne vous fiez pas à ; n'ayez pas foi en. – tout esprit : autre traduction tout message (prétendument) inspiré : cf. 3.24 ; 2Th 2.2n ; 1Tm 4.1. – examinez : sur le verbe correspondant, voir Rm 1.28n ; cf. Dt 13.2-6 ; Jr 23.21s ; 28.8s ; Mt 7.15-20 ; Jn 8.42-47 ; Ep 5.8-10 ; Col 2.8 ; 1Th 5.21. – prophètes de mensonge ou faux prophètes, pseudo-prophètes Mc 13.22// ; 2P 2.1 ; 2Jn 7 ; Ap 2.2. – sortis 2.19 ; 2Jn 7.]2 A ceci vous connaissez l'Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; [qui reconnaît (1.9n) Jésus-Christ 2.23+ ; Rm 10.9 ; 1Co 12.3 ; cf. 1Tm 6.12s,20s ; 2Tm 1.13s. – venu en chair : à la différence de 2Jn 7n, le verbe est au parfait, temps qui évoque habituellement le résultat permanent d'une action passée (cf. « une fois pour toutes »).]3 et tout esprit qui ne reconnaît pas Jésus n'est pas de Dieu ; c'est celui de l'antichrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et qui maintenant est déjà dans le monde. [qui ne reconnaît pas (cf. 2.23) ; certains mss portent qui détruit (ou qui dissout), comme en 3.8. – pas de Dieu 3.10+. – antichrist... 2.18+.]
4 Vous, mes enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. [vous les avez vaincus 2.13+. – plus grand 3.20+ ; cf. Mt 12.29.]5 Eux, ils sont du monde ; c'est pourquoi leur parole est du monde, et le monde les écoute. [Cf. Jn 3.31ns ; 8.23+ ; 15.19. – les écoute : autre traduction les entend (même possibilité dans la suite).]6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas : c'est à cela que nous connaissons l'Esprit de la vérité et l'esprit de l'égarement.[nous sommes de Dieu v. 4 ; 5.19 ; cf. Jn 18.37 ; 1Co 14.37. – qui connaît / nous connaissons : le verbe grec est ici au présent (de même au v. 7) ; il s'agit vraisemblablement moins d'une connaissance acquise (cf. 2.3n) que d'une relation vivante. – nous écoute Jn 8.47 ; 10.26s. – pas de Dieu v. 3 ; cf. 2Tm 4.4. – l'Esprit de la vérité 1.6+ ; Jn 14.17. – de l'égarement ou de l'erreur (un terme apparenté est traduit par imposteurs en 2Jn 7) 1Jn 2.26+ ; 3.7 ; cf. 2P 2.18 ; Testament de Juda 20.1 : « Deux Esprits s'occupent de l'homme, celui de la vérité et celui de l'égarement. » Règle de la Communauté (Qumrân) 3.18s : « Il a disposé pour l'homme deux Esprits... : ce sont les (deux) Esprits de vérité et de perversion. »]
Dieu est amour
7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ;
car l'amour est de Dieu,
et quiconque aime est né de Dieu
et connaît Dieu. [aimons-nous... 3.11+. – né de Dieu 2.29+ ; cf. 1P 1.22s. – connaît Dieu v. 6n ; cf. 2.3.]
8 Celui qui n'aime pas n'a jamais connu Dieu,
car Dieu est amour. [n'a jamais connu : cf. 3.1n. – Dieu est (cf. 1.5 ; Jn 4.24) amour v. 16 ; cf. Jn 3.35+.]
9 C'est en ceci que l'amour de Dieu s'est manifesté parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. [en ceci : cf. 3.10n. – s'est manifesté : litt. a été manifesté, 1.2+ ; 2.28+. – parmi nous ou en nous. – Dieu a envoyé... Jn 3.15+,16+. – que nous vivions par lui : cf. Ep 2.4s ; Col 2.13.]
10 Et cet amour,
ce n'est pas que nous, nous ayons aimé Dieu,
mais que lui nous a aimés
et qu'il a envoyé son Fils
comme l'expiation pour nos péchés. [V. 19 ; cf. Rm 5.6-8 ; 2Co 5.19 ; Ep 1.4 ; 2.4s ; Col 2.13 ; 2Th 2.16. – l'expiation pour nos péchés 2.2n.]
11 Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. [V. 7. – nous a tant aimés : litt. nous a aimés ainsi. – nous devons 3.16+ ; cf. Mt 18.33 ; Rm 13.8.]12 Personne n'a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. [Personne n'a jamais vu Dieu v. 20 ; Jn 1.18+. – Dieu demeure en nous v. 15s ; 3.24+ ; cf. Jn 14.23. – accompli 2.5+.]13 A ceci nous savons que nous demeurons en lui, comme lui en nous : c'est qu'il nous a donné de son Esprit. [3.24 ; 4.2 ; Jn 7.39 ; Rm 8.9 ; 1Co 2.12. – il nous a donné de son Esprit Lc 11.13 ; Jn 3.34 ; Ac 5.32 ; 8.18 ; 11.17 ; 15.8 ; Rm 5.5 ; 2Co 5.5 ; 1Th 4.8.]14 Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme sauveur du monde. [nous avons vu... 1.2+. – que le Père a envoyé v. 9+. – comme sauveur du monde Jn 1.10n ; 3.17+ ; 4.42.]
15 Celui qui reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, comme lui en Dieu. [reconnaît v. 2s ; 1.9n ; 2.23+. – Fils de Dieu Mt 16.16+ ; Jn 1.34+. – Dieu demeure en lui v. 12.]16 Et nous, nous connaissons l'amour que Dieu a pour nous, et nous l'avons cru.
Dieu est amour ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.[connaissons (ou avons connu, 2.3n) / cru : au lieu de nous l'avons cru on pourrait traduire nous avons mis en lui notre foi ; cf. Jn 6.69n. – pour nous : litt. en nous ou parmi nous, cf. v. 9n. – Dieu est amour... v. 8+,12.]
17 C'est en cela que l'amour est accompli parmi nous, pour que nous ayons de l'assurance au jour du jugement : tel il est, lui, tels nous sommes aussi dans ce monde. [Cf. 3.18-21. – en cela ou en ceci, 3.10n. – accompli v. 12 ; 2.5+. – parmi nous : litt. avec nous. – assurance 2.28+. – tel il est, lui (litt. celui-là), cf. 2.6n.]18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour accompli bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. [pas de crainte cf. Rm 8.15. – bannit : litt. jette dehors (cf. Jn 6.37n). – suppose : litt. a.]19 Quant à nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. [V. 10.]20 Si quelqu'un dit : « J'aime Dieu », et qu'il déteste son frère, c'est un menteur, car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut aimer Dieu, qu'il ne voit pas. [qu'il déteste 3.15+. – menteur 1.6+ ; 2.4. – son frère, qu'il voit 3.17. – ne peut aimer... v. 8 ; cf. Mt 5.44s. – qu'il ne voit pas v. 12. – Origène cite la parole suivante, qu'il attribue peut-être à Jésus : « Tu as vu ton frère, tu as vu ton Dieu. »]21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. [ce commandement 3.23 ; cf. Mc 12.29ss// ; 1Co 13 ; voir loi.]