4 L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps,z certains renieront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques,
z Sur cette période de crise qui doit marquer les derniers jours, voir encore 2 Th 2.3-12 ; 2 Tm 3.1 ; 4.3-1 ; 2 P 3.3 ; Jude 18 ; cf. Mt 24.6s ; Ac 20.29-30. — Par ailleurs, l’ère eschatologique étant déjà commencée, 2.6 ; Mc 1.15 ; Rm 3.26, ces temps d’épreuve peuvent être considérés comme déjà actuels, cf. 1 Co 7.26 ; Ep 5.16 ; 6.13 ; Jc 5.3 ; 1 Jn 2.18 ; 4.1, 3 ; 2 Jn 7.
a Comme l’esclave fugitif l’était dans sa chair.
b La condamnation du mariage sera un des traits du gnosticisme. Les interdictions alimentaires sont plus nettement judaïsantes, cf. Col. 2.16-23.
c Ce mot de piété revient dix fois dans les Épîtres Pastorales, 2.2 ; 3.16 ; 4.7, 8 ; 6.3, 5, 6, 11 ; 2 Tm 3.5 ; Tt 1.1 ; cf. 5.4 ; 2 Tm 3.12 ; Tt 2.12. Il résume toute l’attitude religieuse des chrétiens, liée à la connaissance de la foi, nœud de leur vie commune dans le Christ Jésus.
8 Les exercices corporels, eux, ne servent pas à grand-chose : la piété au contraire est utile à tout, car elle a la promesse de la vie, de la vie présente comme de la vie future.
d Var. (Vulg.) « sommes outragés ».
12 Que personne ne méprise ton jeune âge. Au contraire, montre-toi un modèle pour les croyants, par la parole, la conduite, la charité, la foi, la pureté.
13 En attendant que je vienne, consacre-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement.
e Certains traduisent « l’imposition des mains en vue du presbytérat ». L’imposition des mains, rite de transmission d’une grâce ou d’un charisme, He 6.2, peut être un geste de simple bénédiction, Mt 19.15, le moyen d’opérer une guérison. Mt 9.18 ; Mc 6.5 ; 7.32 ; 8.23-25 ; 16.18 ; Lc 4.40 ; 13.13 ; Ac 9.12, 17 ; 28.8, de communiquer aux baptisés la plénitude de l’Esprit Saint. Ac 1.5, enfin le rite qui consacre un homme en vue d’une fonction publique particulière, Ac 6.6 ; 13.3. C’est en ce dernier sens qu’il faut entendre ce v. et 5.22 ; 2 Tm 1.6. Depuis le jour auquel Paul fait allusion. Timothée possède en lui de façon permanente un « charisme », 1 Co 12.1, qui le consacre au ministère. Pour la mention de l’intervention prophétique, cf. 1.18.