Segond 21 – Ecclésiaste 4
L’oppression et la solitude
Jb 3.11-22; Lc 12.15-21
4 J’ai examiné ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : les opprimés sont dans les larmes et personne ne les console! La force est du côté de leurs oppresseurs et personne ne les console! [J’ai examiné ensuite : litt. et je suis revenu moi et j’ai vu. Se commettent : litt. sont faites. La force est du côté de leurs oppresseurs : ou ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, litt. à partir de la main de leurs oppressants la force.] 2 J’ai alors déclaré que les morts sont plus heureux d’être déjà morts que les vivants d’être encore en vie, [J’ai alors déclaré : litt. j’ai célébré.] 3 et j’ai déclaré plus heureux encore que les uns et les autres celui qui n’a pas encore vécu, puisqu’il n’a pas vu le mal qui se commet sous le soleil. [Vécu : litt. été. Puisqu’il : litt. qui. Le mal : litt. l’œuvre mauvaise.]
4 J’ai vu que toute la peine que l’on se donne et tout le succès que l’on recherche dans une entreprise ne sont motivés que par la jalousie de l’homme vis-à-vis de son prochain. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. [Que l’on recherche dans une entreprise : litt. de l’œuvre. Ne sont motivés que par : litt. cela (est). Fumée : voir n. 1.2.]
5 L’homme stupide croise les bras et se détruit lui-même. [Les bras : litt. ses mains. Se détruit lui-même : litt. mange sa chair.] 6 Mieux vaut une poignée pleine de repos que deux poignées pleines de travail et d’une activité qui revient à poursuivre le vent. [Poignée… poignées : litt. paume… creux. D’une… vent : litt. de poursuite du vent.]
7 J’ai examiné une autre réalité qui n’est que fumée sous le soleil : [J’ai examiné… que : litt. et je suis revenu moi et j’ai vu une. Fumée : voir n. 1.2.] 8 un homme peut être seul, sans aucun proche, sans fils ni frère, et pourtant son travail n’a pas de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. «Pour qui donc est-ce que je travaille et me prive de bonheur?» se demande-t-il. Cela aussi, c’est de la fumée et une mauvaise occupation. [Un homme peut : litt. il y a un homme. Proche : litt. second. Ses yeux : ketiv & Vulg.; qeré, nombreux mss héb., Sept., syr. & targ. «son œil». Me prive : litt. fait manquer mon âme. Se demande-t-il : non exprimé en héb. Fumée : voir n. 1.2.]
9 Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail. 10 En effet, en cas de chute, l’un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever! [Proche : litt. second.] 11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud? 12 Si quelqu’un peut l’emporter contre un seul homme, à deux on peut lui résister; la corde à trois fils ne se coupe pas facilement. [Ne se coupe pas facilement : litt. n’est pas cassée rapidement.]
13 Mieux vaut être un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et stupide qui ne sait plus se laisser avertir. [Etre : non exprimé en héb. Plus : litt. pas. Laisser avertir : ou contrôler.] 14 Oui, il peut même sortir de prison pour régner ou être né pauvre dans son royaume : 15 j’ai vu tous les êtres vivants qui marchent sous le soleil se rallier à l’enfant destiné à succéder au roi et à régner à sa place; [Se rallier à : litt. (être) avec. Destiné à… place : litt. second qui se tiendra à la place de (ou sous) lui.] 16 il n’y avait pas de fin à tout ce peuple, à tous ceux dont il avait pris la tête. Pourtant, les générations suivantes ne se réjouiront plus à son sujet. Oui, cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. [Dont il avait pris la tête : litt. devant qui il était. Les générations suivantes : litt. les suivants. Fumée : voir n. 1.2.]
Danger de la langue
(1S 15.22; Jr 7.21-23) Dt 23.21-23
17 Veille sur ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu : approche-toi pour écouter, au lieu d’offrir le sacrifice que présentent les hommes stupides parce qu’ils ne savent pas qu’ils agissent mal. [4.17—5.19 : Correspond à 5.1-20 dans d’autres versions. Ton pied : qeré, nombreux mss héb., Sept., syr. & Vulg.; ketiv «tes (deux) pieds».]